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Etude de l'effet du nébivolol sur la variabilité de la fréquence cardiaque chez des chiens Beagles sains : un principe actif à envisager dans l'arsenal thérapeutique de la maladie valvulaire dégénérative mitrale?

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Thèse

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr/GEIDEFile/na_13_071.pdf?Ar...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 071

Bibliographie : 80

Titre anglais : Study of the effects of nebivolol on heart rate variability in healthy beagle dogs : a drug that could be part of the treatment of degenerative mitral valve disease ?

En ligne : Oui

Type de fond : Fonds contemporain

La variabilité de la fréquence cardiaque diminue avec l'avancement de la maladie valvulaire dégénérative mitrale chez le chien, et cette diminution correspondant à une activité augmentée du système nerveux orthosympathique au détriment de celle du parasympathique, est un facteur pronostique négatif chez l'homme comme chez le chien. Le nébivolol est un ?-bloquant de 3e génération très sélectif des récepteurs ?1-adrénergiques et doté de propriétés ancillaires, qui a fait ses preuves en médecine humaine dans le traitement de l'insuffisance cardiaque. Les ?-bloquants ne font pas partie de l'arsenal thérapeutique habituellement mis en oeuvre dans cette indication en médecine canine, surtout en raison du manque d'études cliniques et de la crainte des effets secondaires. Cette étude a cherché à évaluer l'effet du nébivolol sur la variabilité de la fréquence cardiaque ainsi que sa tolérance chez des chiens Beagles sains. Pour cela 3 doses de nébivolol ont été testées en administration unique, et comparées au métoprolol, un autre ?-bloquant ?1-sélectif et à un placebo. Les résultats se sont avérés très probants en matière de tolérance car le nébivolol ne modifie ni le profil lipidique ni le profil glucidique, et la kaliémie augmente légèrement mais dans une moindre mesure par rapport au métoprolol. Bien que chacun des 4 traitements provoque une bradycardie, seule la plus faible dose de nébivolol a engendré une augmentation de la variabilité de la fréquence cardiaque. La raison de ce résultat se trouve peut-être dans le fait que le baroréflexe cardiaque chez les animaux sains a permis de rétablir une stabilité cardio-vasculaire en réponse au traitement. Le métoprolol n'ayant pas provoqué d'augmentation de la variabilité de la fréquence cardiaque, le nébivolol est une molécule prometteuse dans ce domaine et d'autres études seraient nécessaires pour appuyer ces résultats.

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