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L'oedème pulmonaire chez le cheval : étude bibliographique et étude rétrospective de cas à la Clinéquine (2008-2012).

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Thèse

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 066

Bibliographie : 440

Titre anglais : Pulmonary edema of the horse : literature review and retrospective study in the clinequine (2008-2012)

En ligne : Oui

Type de fond : Fonds contemporain

L'oedème pulmonaire est une entité pathologique rare chez le cheval, et, à notre connaissance aucune étude rétrospective de plus de trois cas n'a été publiée dans la littérature. L'accumulation anormale de liquide d'origine vasculaire vers les espaces interstitiels pulmonaires (oedème interstitiel) ou dans les alvéoles (oedème alvéolaire) peut être secondaire à de multiples causes, la plus connue d'entre elles étant l'insuffisance cardiaque gauche. Au-delà de son caractère très occasionnel chez le cheval, cette situation pathologique n'est pas toujours facile à identifier car les signes varient selon l'origine de l'affection, la vitesse d'apparition de l'oedème, et sa sévérité. De plus, les signes cliniques ne permettent pas de différencier les oedèmes pulmonaires cardiogéniques des oedèmes non cardiogéniques. Ce travail décrit dans une première partie bibliographique les principales étiologies de l'oedème pulmonaire chez le cheval ainsi que sa symptomatologie et sa prise en charge diagnostique et thérapeutique. Dans une seconde partie a été réalisée une étude sur 25 chevaux ayant développés un oedème pulmonaire à la clinique équine de Vetagro-Sup Campus Vétérinaire de Lyon entre 2008 et 2012. Les objectifs étaient de récolter des informations sur l'oedème pulmonaire et de les comparer à celles décrites dans la littérature. Dans cette étude 48% des chevaux présentaient un oedème cardiogénique, contre 28% d'origine respiratoire, et 12% pour les catégories « post-anesthésique » et « maladie systémique ». Des liens statistiquement significatifs ont été mis en évidence entre certains caractères comme le taux de survie, l'étiologie ou bien les symptômes. Le taux de survie moyen était de 44% dans cette étude.

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