Notre étude a consisté à étudier si le déficit énergétique en fin de gestation avait un impact sur la teneur en lactose du colostrum dans les quatre heures qui suivent la mise-bas. Pour cela, nous avons recensé 59 vaches nous avons cherché à évaluer leur statut énergétique en fin de gestation à l'aide de divers indicateurs et récolter un échantillon de colostrum dans les quatre heures après le vêlage. Le dosage en AGNE sanguins a servi de référence pour détecter les animaux en déficit énergétique. Concernant les résultats, aucune corrélation linéaire n'a pu être mise en évidence entre la teneur en lactose du colostrum et l'ampleur du déficit énergétique. En revanche, un effet seuil a pu être observé. Un taux sanguin faible en AGNE ne permet absolument pas de prédire la valeur lactose ; par contre, 85 % des animaux avec un taux élevé en AGNE sanguin ont présenté un colostrum pauvre en lactose. Repérer les animaux en déficit énergétique ou les élevages avec une forte prévalence d'animaux en déficit énergétique en fin de gestation permettrait alors de complémenter en énergie les veaux dès la naissance.