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Les pistes pour la réduction de la production de méthane par les vaches laitières

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Thèse
H

Guegan, Elodie

École nationale vétérinaire d'Alfort

2017

149 p.

A-2017-038

Élevage ; Réchauffement climatique ; Méthane ; Bovin ; Vache laitière

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1925

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 038

Bibliographie : 227

Titre anglais : Possible ways to reduce the production of methane by dairy cows

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Ponter, Andrew

Assesseur / Examinateur : Pilot-Storck, Fanny

Type de fond : Fonds contemporain

La pollution atmosphérique engendrée par les activités anthropiques n'a cessé d'augmenter au cours de la période industrielle. Les niveaux des principaux gaz à effet de serre (GES) arrivent à un niveau préoccupant d’après les experts. Le méthane, qui fait partie des principaux gaz à effet de serre, est responsable de 33 % du forçage radiatif engendré par l'activité humaine, c’est-à-dire qu'il contribue à hauteur de 33 %, de part l'augmentation de sa concentration atmosphérique, à la perturbation du bilan énergétique du système Terre-atmosphère. Il se place juste derrière le dioxyde de carbone (56 %). Au niveau mondial, l'élevage représente 38 % des émissions de méthane. À l'échelle de la France, ce chiffre se porte à 73 %. Chez les ruminants, le méthane entérique est formé par les Archées méthanogènes au cours de la digestion microbienne des aliments dans le rumen. Ces dernières ne représentent qu'une faible partie de la biomasse microbienne ruminale. Tout facteur influençant l'écosystème microbien entraîne des variations des émissions de méthane. Cette production peut être mesurée sur les animaux par de multiples méthodes qui présentent chacune des avantages et des inconvénients. La plupart d'entre elles sont présentées en détail dans cette thèse. Les méthodes gold standard de la mesure de méthane chez les vaches laitières restent la méthode du traceur à l'hexafluorure de soufre (SF6) et celle des chambres respiratoires. Par ailleurs, il est établi qu'il n'existe pas toujours de lien entre le nombre de méthanogènes et la production de méthane. En effet, les variations parfois observées dans la méthanogenèse peuvent être liées à des variations dans l'activité métabolique des méthanogènes ou à des changements minimes dans leur diversité. Ce travail fait la liste des méthodes existantes visant la réduction de la méthanogenèse, de préférence in vivo : de la composition de la ration, en passant par les additifs alimentaires, les extraits de plantes, la défaunation et la vaccination, jusqu'à la gestion raisonnée des troupeaux et l'amélioration de la productivité des animaux.

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