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La résistance des strongles de chevaux vis à vis des anthelminthiques : résultats d'une enquête coproscopique en Normandie

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Thèse
H

Landrin, Vivien

École nationale vétérinaire d'Alfort

2017

105 p.

A-2017-030

Coproscopie ; Anthelminthique ; Résistance aux anthelminthiques ; Pyrantel ; Fenbendazole ; Ivermectine ; Parasite ; Nématode ; Strongle ; Équidé ; Cheval ; Normande

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=2023

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 030

Bibliographie : 124

Titre anglais : Strongylid resistance to anthelminthics in horses : results of a faecal egg count study in Normandy

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Guillot, Jacques

Assesseur / Examinateur : Tissier, Renaud

Type de fond : Fonds contemporain

Les cyathostomes, et plus largement les strongles, sont les principaux parasites digestifs des Equidés par leur prévalence ainsi que par les affections qu'ils peuvent engendrer. L'examen coproscopique est la méthode la plus courante pour les détecter, rapide et peu onéreuse. Trois familles d'anthelminthiques sont employées depuis près de 30 ans en médecine équine. Cependant, suite au recours trop régulier à ces molécules, les strongles ont développé des résistances. Ce constat a été établi dans de nombreux pays, notamment lors d'études menées en France en 2007 et 2012. Pour obtenir des données plus récentes, des coproscopies ont été effectuées sur 242 chevaux issus de 5 élevages et 5 centres équestres au cours de l'été 2015. Les chevaux les plus infestés de chaque structure furent répartis en 4 lots de traitement (fenbendazole, pyrantel, ivermectine, témoin). Quatorze jours après traitement, une coproscopie de contrôle fut effectuée. Les résultats obtenus témoignent d'un faible taux d'infestation de la majorité des chevaux. Ce taux étant globalement plus élevé dans les élevages que dans les centres équestres. L'efficacité des molécules est étudiée au travers de la réduction d'excrétion fécale après traitement. Une résistance au fenbendazole est suspectée voire avérée dans 9 des 10 structures. Le pyrantel et l'ivermectine conservent une bonne efficacité dans 9 (PYR) et 8 (IVM) des 10 structures. Ces résultats sont en accord avec les données des précédentes études et suggèrent un recours aux anthelminthiques plus raisonné et sélectif pour tenter d’endiguer le développement de ces résistances.

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