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Intégrer les enjeux environnementaux au conseil du vétérinaire en matière de lutte contre le parasitisme herbager des bovins : un exemple dans les zones humides du Nord Pas-de-Calais Picardie.

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Thèse

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr/GEIDEFile/na_15_041.pdf?Ar...

Localisation : Env Nantes (Bibliothèque)

N° de thèse : 41

Bibliographie : 109

Titre anglais : Integration of environmental stakes for veterinary advice concerning the control of parasites in grazing cattle : an example in North Picardy wetlands

En ligne : Oui

Depuis 2010, dans le cadre du programme de préservation de l’activité d’élevage dans les prairies humides du Nord Pas-de-Calais et de Picardie financé par l’AGENCE DE L’EAU, VET’EL et les GTV ont entrepris un travail de collecte d’informations, de recherche sur les pratiques régionales de maîtrise du parasitisme des bovins au pâturage et de leur impact potentiel sur l’environnement. A partir d’une étude de terrain portant sur une quarantaine d’élevages, un cahier des charges d’intervention-conseil en élevage pour une meilleure maîtrise du parasitisme a été proposé. Il s’appuie sur des examens de laboratoire afin d’identifier le risque parasitaire : coproscopies d’hiver et lors de symptômes, sérologie Fasciola préférentiellement avec le kit Elisa INRA, dosage de pepsinogène sérique à la rentrée à l’étable sur les jeunes non immuns et analyse du ratio de densité optique Ostertagia sur le lait de tank. Afin de diminuer globalement les traitements ou, lorsqu’ils sont nécessaires, de préserver la faune non-cible (FNC) des écosystèmes prairiaux, plusieurs possibilités techniques sont proposées et associées : mettre en place une conduite d’élevage et des mesures agronomiques limitant ou évitant l’infestation ; privilégier les traitements en stabulation ou d’hiver, les molécules les moins rémanentes et/ou les moins toxiques pour la FNC ; utiliser les bolus ; éviter les formulations pour-on en saison de pâturage ; sélectionner les animaux à traiter ; les confiner pendant le temps d’excrétion de l’anthelminthique... Dans la très grande majorité des cas, il a pu être démontré que ce protocole améliore à la fois la prise en charge sanitaire et la prise en compte des risques environnementaux.
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