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L'oligodontie chez le chien adulte : variabilité de la formule dentaire et intérêts pour la sélection

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Thèse

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr/GEIDEFile/na_15_121.pdf?Ar...

Téléchargeable : Oui

N° de thèse : 121

Bibliographie : 89

Titre anglais : Oligodontia in adult dog : variability in dental formule and interests in breeds selection

Ce travail s’inscrit dans le cadre d’une problématique soulevée lors des réunions des commissions de la Fédération Cynologique Internationale (F.C.I.) sur la tolérance de l’absence de PM1 et M3 dans les standards des races. Après avoir rappelé les bases anatomiques de la denture du Chien et les principales anomalies dentaires rencontrées dans cette espèce, l’auteur fait un état des lieux des données existantes sur l’oligodontie chez le Chien de la préhistoire à nos jours. L’importance de la denture dans les standards des races actuellement reconnues par la F.C.I. et la problématique sur l’absence des PM1 et des M3 sont mises en relation avec une étude personnelle sur la formule dentaire des chiens observés en clinique ou lors d’expositions canines auxquelles l’auteur a participé. Les résultats de cette étude ont permis d’objectiver la fréquence de l’oligodontie dans différentes populations de chiens et de mettre en évidence l’influence de la sélection sur la variabilité de la formule dentaire. Les chiens d’exposition ou inscrits au L.O.F. apparaissent moins sujets aux anomalies dentaires numériques dans les échantillons étudiés. Par ailleurs, l’analyse des résultats obtenus en fonction de l’appartenance des races aux groupes de la F.C.I. montre que l’oligodontie est plus fréquente dans les groupes III et IX. Or, dans ces groupes, beaucoup de standards n’excluent pas de la reproduction les chiens présentant l’absence d’une ou plusieurs dents. Par ailleurs, une étude particulière réalisée chez le Dogue de Bordeaux lors de l’exposition Nationale d’Elevage de 2015, a révélé une forte proportion d’agénésies des quatrièmes prémolaires inférieures dans cette race. Même si le déterminisme génétique de l’oligodontie reste à être précisé, il ressort de cette étude que l’absence de dent est un caractère transmissible indéniable.

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