En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
0

Prise en charge du furet parachutiste. Etude rétrospective sur 18 cas vus au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort (CHUVA)

Favoris Signaler une erreur
Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=2168

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 096

Bibliographie : 51

Titre anglais : Management of high-rise syndrome of ferrets. Retrospective study on 18 cases brought to the CHUVA

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Moissonnier, Pierre

Assesseur / Examinateur : Arné, Pascal

Type de fond : Fonds contemporain

Le syndrome du parachutiste est un phénomène très décrit chez le chat mais très peu chez les autres espèces. A l’heure actuelle, aucune étude n’avait encore porté sur le furet parachutiste. Cependant, depuis une dizaine d’années, le furet s’est créé une place au sein de nombreux foyers en tant que nouvel animal de compagnie. Or, lui aussi, est susceptible de chuter. Ce travail a pour objectif d’apporter un maximum de données concernant ce syndrome chez le furet dans l’optique de mieux le prendre en charge. Dans une première partie bibliographique, nous verrons que le furet est un explorateur peu craintif qui peut être amené à tomber du fait de sa mauvaise vision associée à une mauvaise estimation des distances. Une première étude rétrospective menée sur 18 furets, ayant été apportés au CHUVA à la suite d’une chute, nous a permis de définir le syndrome furet parachutiste comme correspondant à des furets ayant chutés d’une hauteur d’un mètre ou plus et présentant un tableau clinique dominé par les lésions orthopédiques (surtout des fractures des antérieurs) et thoraciques (majoritairement des pneumothorax). D’autre part un nombre non négligeable de ruptures spléniques a, également, été observée. De ce fait, nous conseillerons au clinicien de réaliser systématiquement une radiographie thoracique associée à une échographie abdominale dans un tel contexte. Cependant, le pronostic reste très bon. Enfin, dans une seconde étude prospective menée sur 2 furets, nous constaterons que, lors d’une chute expérimentale, le furet se retourne à une vitesse semblable à celle du chat. Il aura, ensuite, tendance à présenter ses membres antérieurs en premier afin d’amortir l’impact tout en arquant le dos et relevant la tête pour les protéger au maximum de l’impact du choc.

Emprunt/Réservation

Y Réserver
Favoris Signaler une erreur