L’hypothèse d’une influence très importante des évènements de la vie fœtale sur le reste de la vie d’un individu a été exprimée dès la fin des années 90 par le professeur Barker. Pour confirmer cette hypothèse, c’est l’homme qui a servi en premier de modèle d’étude. Très rapidement, il est apparu comme évident qu’il existe bien un lien entre l’environnement du fœtus au cours de son développement et sa santé future. Depuis le début du 21ème siècle, les recherches sur les effets du développement fœtal sur la santé et les performances du cheval à l’âge adulte se sont multipliées. Cela a permis de mettre en évidence que, l’alimentation, la parité, l’âge, et la taille des juments avaient un impact sur la santé et les performances des chevaux à l’âge adulte. Il reste cependant encore bon nombre de recherches à réaliser afin de déterminer quelles sont les conditions optimales pour élever des chevaux. Les objectifs étant de diminuer leur prédisposition aux maladies métaboliques qui ne s’expliquent pas uniquement par leur mode de vie, mais aussi de les rendre aptes à réaliser des performances sportives très exigeantes pendant une carrière la plus longue possible.