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Honoré Fragonard, Anatomiste, Premier Directeur de l'Ecole d'Alfort

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Livre

Verly, Pierre-Louis

École nationale vétérinaire d'Alfort

ALFORT (FRA)

1963

80 p.

U-03-06-06

Histoire vétérinaire ; Enseignement vétérinaire ; École nationale vétérinaire ; Biographie ; Honoré Fragonard ; Anatomie ; Alfort ; Lyon

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

Type de fond : Fonds contemporain

[...] En fouillant dans les Archives Nationales, en dépouillant de nombreux documents d'origine notariale ou paroissiale, et en parcourant les très anciens registres de nos écoles, nous avons essayé de combler partiellment ces lacunes, et nous nous sommes proposés de donner son véritable relief à la figure d'un des anatomistes les plus habiles et les plus laborieux du XVIIIè siècle. Honoré Fragonard, né à Grasse le 13 juin 1732, mort à Charenton le 5 avril 1799, est un anatomiste français célèbre pour ses Écorchés, qui sont conservés dans le musée Fragonard (École nationale vétérinaire d'Alfort). C'est un cousin germain de Jean-Honoré Fragonard.Après des études de chirurgie, Honoré Fragonard obtient son brevet en 1759 puis est recruté en 1762 par Claude Bourgelat, écuyer de Louis XV et fondateur à Lyon de la première école vétérinaire du monde. Fragonard y exerce comme professeur d’anatomie (1765-1771) et directeur de l’école (1763-1771) - des documents mentionnent son nom en qualité de Directeur et commence à réaliser ses premières pièces anatomiques. En 1766, Louis XV, à la demande de Bourgelat et de Henri Léonard Jean Baptiste Bertin, décide d'ouvrir une école vétérinaire à Paris. L'école est d'abord implantée rue Sainte-Apolline avant d'être déménagée au château d'Alfort (Maisons-Alfort) en 1766. Fragonard y occupe les mêmes postes qu'à Lyon et, durant 6 ans, y prépare des milliers de pièces, dont une bonne cinquantaine d'écorchés et commence à fournir les cabinets de curiosités de toute l'aristocratie. Il est renvoyé de l'École vétérinaire d'Alfort en 1771 à cause de conflits incessants avec Claude Bourgelat. Il continue alors à disséquer chez lui, et s'assure de larges revenus en vendant ses œuvres à l'aristocratie. En effet, Fragonard, en plus de disséquer minutieusement ses sujets, maîtrise une technique de conservation qui reste encore en partie un mystère de nos jours et a permis à ses pièces de parvenir jusqu'à nous en résistant aux dommages du temps et du dermeste du lard. De plus, Il donne des poses artistiques, théâtrales à certaines de ses pièces, qui relèvent alors plutôt d'une recherche d'effets dramatiques que de la simple recherche scientifique ; en témoignent notamment des réalisations comme le Cavalier ou L'Homme à la Mandibule. En 1793, aux côtés de son cousin et du peintre David, il devient membre du Jury national des arts, puis est nommé membre de la Commission Temporaire des Arts l'année suivante. À ce poste, il inventorie notamment son ancienne collection à l'École d'Alfort. Il ambitionne de rassembler ses pièces au sein d'un grand Cabinet National d’Anatomie, mais les pièces attirent les convoitises et son inventaire servira finalement à disperser les pièces entre divers musées. Très affecté par cette dispersion, il devient directeur des recherches anatomiques de l’École de Santé de Paris nouvellement créée, avant de s'éteindre à Charenton le 5 avril 1799.

Emprunt/Réservation

Y Réserver

Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 1
Cote / Code barre Localisation Commentaire
1 U-03-06-06
4724
[disponible] YRéserver
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