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Présence et impact d'aéromonas spp. dans les piscicultures des Pays de la Loire : enquête épidémiologique et analyse microbiologique

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Thèse

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr/ListRecordVisio.htm?idlist...

Localisation : Oniris Chantrerie Documentation

N° de thèse : 83

Bibliographie : 24

Titre anglais : Prevalence and impact of aeromonas spp. in fish farms of Pays de la Loire

Cette étude présente dans un premier temps une description de la filière piscicole d’étang des Pays de la Loire : sa structure, les pratiques zootechniques qui sont mises en œuvre et les épisodes sanitaires rencontrés. Dans un second temps, l’impact perçu d’Aeromonas par les éleveurs est détaillé, et une recherche bactériologique puis par biologie moléculaire du genre Aeromonas est menée, suivie d’une identification d’espèce. Un questionnaire a été élaboré puis soumis aux exploitants d’étangs lors de visites d’exploitations. Celui-ci couvrait les domaines de la structure du site, des surfaces et volumes impliqués, des pratiques zootechniques et de gestion de la biosécurité, des épisodes sanitaires postérieurs, de l’impact perçu d’Aeromonas et des facteurs semblants favoriser les épisodes cliniques. Lors de ces visites, des prélèvements ont été effectués dans les lots d’animaux. Des autopsies ont été réalisées sur ces animaux et des prélèvements microbiologiques ont été réalisés pour détecter le portage d’Aeromonas par technique PCR. Une identification d’espèce a ensuite été réalisée sur les isolats positifs. La filière piscicole d’étang des Pays de la Loire se caractérise par des exploitations différentes les unes des autres. Des points communs existent : conduite des lots en étangs, faible niveau d’intensification, espèces présentes et haut niveau de prédation. Sur d’autres points, la variabilité est très forte, compliquant les comparaisons entre exploitations : activités, gestion de la biosécurité en centre d’allotement. Les tests PCR ont donné pour résultat un portage moyen de 65,2% (n=138) d’Aeromonas spp., variable de 45,2% à 86,7% selon les sites et de 47,8% à 90% selon les espèces de poissons ciblés. Deux identifications par technique PCR ont été menées : espèce A. hydrophila (30,2%, n=139) et sous-espèce A. salmonicida salmonicida (2,2%) mais la majorité des souches n’a pas été identifiée au-delà du genre (65,5%). Cette répartition varie également selon l’espèce de poisson considérée. Les facteurs favorisants évoqués sont, par ordre décroissant d’occurrence : un allotement prolongé, une température élevée, un contact avec des poissons d’ornement ou des truites de négoce et un stress de manipulation.

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