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Les freins au développement de l'insémination artificielle en élevage allaitant : une opportunité pour les vétérinaires?

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=3462

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 27

Bibliographie : 139

Titre anglais : Barriers to the development of artificial insemination in beef cattle : an opportunity for veterinarans?

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : de Paula-Reis, Alline

Assesseur / Examinateur : Constant, Fabienne

Type de fond : Fonds contemporain

Cette étude, effectuée au sein du département de la Creuse sur une période de 5 mois de juin à octobre 2018, révèle les freins et les obstacles de l’IA en élevage allaitant. Les réponses récoltées : 94 auprès des éleveurs et 21 auprès des vétérinaires ont été analysées. A première vue, il est étonnant de voir que l’IA ne soit pas plus répandue en élevage allaitant car 54 % des éleveurs attestent exécuter leurs vêlages en automne-hiver, période idéale pour rendre plus facile le travail autour de l’IA. De plus, l’IA permettrait d’augmenter le renouvellement des taureaux sur le long terme - tout en évitant les coûts financiers élevés liés à l’achat et l’entretien de taureaux - et les potentielles tares génétiques liées à une forte consanguinité. Cependant, près de 50 % des éleveurs et 90 % des vétérinaires jugent l’IA trop contraignante à pratiquer. En effet, l’IA, avec son protocole rigoureux, est une technique exigeante en termes de temps et d’organisation. Ses avantages (sanitaires, génétiques, voire économiques) sont donc mis au second plan par les éleveurs au détriment d’une simplification et d’une limitation du temps de travail. De leur côté, les vétérinaires n’y portent pas un grand intérêt en raison de la concurrence déjà en place et du manque de main d’oeuvre pour réaliser les services de base (sanitaires, chirurgies) empêchant la proposition de services différenciés et chronophages. Cependant, le vétérinaire est toujours perçu par l’éleveur allaitant comme conseiller pour l’ensemble de son élevage. Ces éleveurs (56 %) lui font confiance pour la gestion de la reproduction. Il est important pour la profession vétérinaire de garder cette place privilégiée dans un domaine central de l’élevage, même s’il n’est pas l’acteur de la mise en place de l’IA. Une réorganisation des structures vétérinaires pourrait permettre d’avoir un vétérinaire attitré à la gestion de la reproduction afin de mieux valoriser les services dans ce domaine tels que le suivi ou le bilan de reproduction où la concurrence est encore faiblement implantée. Ce service pourrait être ciblé à quelques éleveurs désireux d’un suivi rigoureux des performances de la reproduction. Quelques vétérinaires (5 %) réalisent actuellement des bilans sanitaires des animaux reproducteurs, mais cette activité pourrait être étendue à d’autres confrères dans cette logique de restructuration.

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