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Etude des profils sérologiques, épidémiologiques et vaccinaux de 39 chiens atteints de leptospirose

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Thèse
H

Cachard, Thomas

VetAgro Sup

2018

102 p.

L-2018-083

Carnivore domestique ; Chien ; Zoonose ; Maladie bactérienne ; Leptospirose ; Sérologie ; Vaccination ; Épidémiologie

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 83

Bibliographie : 71

Titre anglais : Study of the serological, epidemiological and vaccine profiles of 39 dogs with leptospirosis

La leptospirose, zoonose de distribution mondiale, et maladie émergente chez l’homme et le chien, est due à une bactérie du genre Leptospira qui se rencontre principalement dans les eaux et dans les sols boueux. Les rongeurs en sont le principal réservoir de la maladie. La bactérie infecte le chien surtout par voie trans-muqueuse, lorsque celui-ci boit dans des flaques par exemple, et peut entrainer classiquement une insuffisance rénale aigue ou encore une gastro-entérite hémorragique, voire la mort du chien. Les sérogroupes Canicola et Icterohaemorrhagiae, traditionnellement incriminés auparavant ont régressé à la suite d’une vaccination massive et efficace avec des vaccins bivalents. Ils ont laissé la place à de nouveaux sérogroupes émergents tels qu’Australis ou Grippotyphosa depuis le début des années 2000. Notre étude, réalisée sur 39 chiens fortement suspects de leptospirose entre janvier 2013 et juin 2015, confirme les caractéristiques épidémiologiques classiques de la maladie chez le chien. Les mâles sont plus atteints que les femelles. Le contact avec des rongeurs ou hérissons, ainsi qu’avec les eaux des flaques, rivières ou lacs, par boisson ou baignade, est un facteur favorisant. Australis, dans notre population d’étude, apparait clairement comme le sérogroupe principalement responsable de leptospirose. La probable responsabilité persistante d’Icterohaemorrhagiae dans la maladie de certains chiens, pourtant tous vaccinés avec un vaccin bivalent « L2 » comprenant les valences Icterohaemorrhagiae et Canicola, implique la nécessité de continuer à inclure cette valence dans les vaccins. Comme Canicola, Grippotyphosa n’est pas suspecté comme agent d’infection d’après les sérologies MAT de cette étude, mais reste à surveiller selon d’autres études. Nos données, confortées par la littérature récente, incitent à privilégier les vaccins tétravalents, dans un contexte épidémiologique où Australis apparait comme le sérogroupe le plus souvent responsable des formes cliniques de leptospiroses canines actuelles en France.

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