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Alternatives aux antibiotiques en élevages piscicoles : perceptions des éleveurs et pistes envisageables

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Thèse
H

Terrée, Marjorie

2019

97 p.

N-2019-038

Pisciculture ; Antibactérien ; Thérapie complémentaire et alternative ; Antibiorésistance

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr:80/GEIDEFile/na_19_038.pdf...

Localisation : Oniris Chantrerie Documentation

N° de thèse : 38

Titre anglais : Alternatives to antibiotics in fish farming farmer's perceptions and worth considering avenues

Ce travail a pour objectif de faire un état des lieux des pratiques et des perceptions des éleveurs de truites arc-en-ciel vis-à-vis des alternatives aux antibiotiques dans la gestion des bactérioses présentes dans leurs élevages. Cette étude a été menée dans le cadre du plan ministériel Ecoantibio 2 (2017-2021), qui a pour but de diminuer la consommation d’antibiotiques et de promouvoir l’utilisation d’alternatives en élevage. Une enquête semi-directive a été conduite auprès de quinze pisciculteurs de truite-arc-en-ciel, répartis dans les grandes régions de production en France, afin de décrire la variabilité des pratiques et des perceptions vis-à-vis des alternatives aux antibiotiques et de comprendre leurs origines. Les résultats ont montré que les pisciculteurs sont actuellement dans une dynamique de réduction d’usage des antibiotiques, ayant plusieurs origines dont la conscience des problèmes de santé humaine et environnementaux causés par l’émergence de bactéries résistantes. Les solutions actuellement mises en place par les pisciculteurs, avec l’aide de leur vétérinaire, pour diminuer leur consommation d’antibiotiques sont les prophylaxies médicale et sanitaire. En revanche très peu d’alternatives naturelles sont aujourd’hui utilisées. Le faible nombre d’étude démontrant une efficacité de substituants naturels aux antibiotiques et donc leur faible promotion par les conseillers de santé, sont les raisons principales pour lesquelles les éleveurs sont réticents à l’utilisation de tels produits. Un travail de communication des produits utilisables est donc à mener par les conseillers de santé, et les études testant ces produits sont à poursuivre et à répéter pour prouver leur efficacité et ainsi inciter les éleveurs à les utiliser.

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