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Documents Antibiorésistance 150 résultats

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Face à la cryptosporidiose du veau, éleveurs et vétérinaires sont souvent démunis et n'ont d'autre solution que le recours à l'utilisation d'antibiotiques, ici la paromomycine dont la cible primaire est la population d'Entérobactérales du tractus digestif. L'objectif de cette thèse était d'évaluer l'impact de cette pratique sur la sélection de souches résistantes à la paromomycine et plus largement à d'autres antibiotiques parmi les populations bactériennes du microbiote intestinal des veaux. L'étude expérimentale a été conduite dans 10 élevages partenaires où les fèces de 74 veaux ont été prélevés à 2 temps après administration et/ou exposition à la paromomycine. La confrontation des données sur la conduite d'élevage des animaux (et les soins qu'ils ont reçu) et la résistance évaluée de 1435 isolats d'E. coli et 184 isolats d'Enterococcus spp. a permis de mettre en évidence un impact significatif des traitements sur le taux de résistances et multirésistances des souches étudiées, notamment 7 jours après la fin des traitements ou expositions. Un retour aux valeurs initiales a été observé environ 2 mois après la fin des traitements ou expositions. L'étude n'a pas déterminé la part de gènes de résistance libérés dans l'environnement après la destruction des bactéries sélectionnées. Replacés dans un contexte « One Health » de lutte contre l'antibiorésistance, les résultats engagent à trouver des alternatives thérapeutiques contre la cryptosporidiose en élevage et à y limiter le recours à la paromomycine.[-]
Face à la cryptosporidiose du veau, éleveurs et vétérinaires sont souvent démunis et n'ont d'autre solution que le recours à l'utilisation d'antibiotiques, ici la paromomycine dont la cible primaire est la population d'Entérobactérales du tractus digestif. L'objectif de cette thèse était d'évaluer l'impact de cette pratique sur la sélection de souches résistantes à la paromomycine et plus largement à d'autres antibiotiques parmi les populations ...

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Cette thèse examine le rôle de la viande bovine dans la transmission d'antibiorésistances à l'Homme en France. Elle aborde l'impact de l'utilisation d'antibiotiques en élevage bovin sur l'émergence de bactéries et de gènes antibiorésistants dans les denrées alimentaires carnées en provenant. Ces bactéries ou éléments génétiques porteurs d'antibiorésistances, présents dans les viandes bovines, peuvent être transmis à l'Homme lors de leur consommation, contribuant à des infections réfractaires aux traitements antibiotiques conventionnels. L'étude analyse les stratégies de lutte mises en place dans la filière bovine pour limiter l'émergence des antibiorésistances. Elle met également en évidence l'importance des systèmes de surveillance et des mesures préventives en vigueur en France, visant à freiner l'émergence et la transmission des résistances afin de protéger la santé publique., This thesis explores the role of beef in the transmission of antimicrobial resistance to humans in France. It addresses the impact of antibiotic use in cattle farming on the emergence of antibiotic-resistant bacteria and genes in meat products. These bacteria or genetic elements carrying antimicrobial resistance, present in beef, can be transmitted to humans through consumption, contributing to infections that are resistant to conventional antibiotic treatments. The study analyzes the strategies implemented in the beef industry to limit the emergence of antimicrobial resistance. It also highlights the importance of surveillance systems and preventive measures in place in France, aimed at curbing the emergence and transmission of resistance to protect public health.[-]
Cette thèse examine le rôle de la viande bovine dans la transmission d'antibiorésistances à l'Homme en France. Elle aborde l'impact de l'utilisation d'antibiotiques en élevage bovin sur l'émergence de bactéries et de gènes antibiorésistants dans les denrées alimentaires carnées en provenant. Ces bactéries ou éléments génétiques porteurs d'antibiorésistances, présents dans les viandes bovines, peuvent être transmis à l'Homme lors de leur ...

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Les bactériuries subcliniques (BSU) sont peu fréquentes chez le chat et sont souvent associées à la maladie rénale chronique (MRC). La gestion optimale de cette condition reste indéterminée, équilibrant le risque d'infection d'ascendante, de dégradation de la fonction rénale et la nécessité de l'utilisation raisonnée des antibiotiques. L'objectif de cette étude rétrospective est d'analyser la prise en charge de cette affection dans deux centre hospitaliers vétérinaires universitaires, ainsi que les facteurs épidémiologiques, cliniques et paracliniques associés. Les facteurs de risques identifiés incluent le sexe femelle et la présence d'antécédents de maladie du bas appareil urinaire. L'analyse microscopique du culot urinaire a montré une bonne prédictivité dans le diagnostic des BSU, principalement causées par des entérobactéries. 80% des chats reçoivent une antibiothérapie, le plus fréquemment de l'amoxicilline-acide clavulanique, bien que qu'une récidive ou persistance de la bactériurie soit observée chez 69% d'entre eux après traitement, remettant en question l'efficacité du traitement à long terme. Aucune différence significative n'est constatée en termes de mortalité et de progression de la MRC par rapport au groupe contrôle. Divers critères sont discutés concernant le traitement des BSU chez les chats atteints de MRC, à la lumière des données de l'étude et de la littérature. Nos résultats soulignent l'importance de recherches futures sur l'impact du non-traitement sur la mortalité et la progression de la maladie, dans un contexte de MRC.[-]
Les bactériuries subcliniques (BSU) sont peu fréquentes chez le chat et sont souvent associées à la maladie rénale chronique (MRC). La gestion optimale de cette condition reste indéterminée, équilibrant le risque d'infection d'ascendante, de dégradation de la fonction rénale et la nécessité de l'utilisation raisonnée des antibiotiques. L'objectif de cette étude rétrospective est d'analyser la prise en charge de cette affection dans deux centre ...

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La diffusion de l'antibiorésistance dans les écosystèmes aquatiques, conjuguée à l'augmentation de la contamination bactérienne des rivières, nous confronte à un défi majeur de notre époque. Parallèlement, les moules d'eau douce demeurent relativement peu protégées en France et dans le monde, et leur population tend à décliner alors qu'elles jouent un rôle central dans les écosystèmes grâce à leur capacité de filtration. L'objectif de cette étude est d'évaluer le potentiel d'Anodonta anatina en tant que sentinelle de l'antibiorésistance dans les milieux aquatiques. Cette espèce de moule, endémique de France, connaît un déclin important de sa population, mais n'a malgré tout pas encore acquis un statut d'espèce menacée. Notre expérience a consisté en la réalisation d'un défi infectieux en exposant les moules à une concentration connue d'Escherichia coli dans l'eau. Nos résultats suggèrent qu'Anodonta anatina est une bonne candidate en tant que sentinelle de l'antibiorésistance, grâce à sa capacité à filtre, accumuler et retenir des Escherichia coli pendant au moins 8 jours. Dans le cadre d'un programme de surveillance de l'antibiorésistance dans les milieux aquatiques, il serait donc plus intéressant de prélever les moules d'eau douce plutôt que de prélever l'eau. La littérature scientifique contient des informations comparables concernant d'autres espèces de moules. En investissant dans la conservation des moules d'eau douce et en promouvant une approche One Health, nous pouvons renforcer la résilience des écosystèmes tout en préservant la santé des populations.[-]
La diffusion de l'antibiorésistance dans les écosystèmes aquatiques, conjuguée à l'augmentation de la contamination bactérienne des rivières, nous confronte à un défi majeur de notre époque. Parallèlement, les moules d'eau douce demeurent relativement peu protégées en France et dans le monde, et leur population tend à décliner alors qu'elles jouent un rôle central dans les écosystèmes grâce à leur capacité de filtration. L'objectif de cette ...

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L'augmentation de la prévalence de l'antibiorésistance et, en particulier, de la multirésistance aux antibiotiques, engendre une difficulté de traitement des infections cutanées jamais rencontrée jusqu'alors. L'objectif de cette étude est d'étudier les profils de résistance, à travers les six continents, des bactéries ayant une haute importance en dermatologie canine : quatre genres de staphylocoques (S. pseudintermedius, S. aureus, S. schleiferi subsp. coagulans et S. hyicus), des bactéries résidentes de la peau et des muqueuses, et de P. aeruginosa, un organisme environnemental. L'antibiorésistance doit être gérée par un pistage des bactéries et de leur profil de sensibilité, testées à l'aide d'un antibiogramme, pour avoir une connaissance de la prévalence de leur résistance et de leur dispersion géographique. Ce travail vise à rassembler les données épidémiologiques de ces bactéries provenant de toutes les régions du monde, y compris les plus isolées. L'antibiorésistance représente un des défis les plus importants de notre siècle en tant que menace sérieuse pour la santé, humaine et animale.[-]
L'augmentation de la prévalence de l'antibiorésistance et, en particulier, de la multirésistance aux antibiotiques, engendre une difficulté de traitement des infections cutanées jamais rencontrée jusqu'alors. L'objectif de cette étude est d'étudier les profils de résistance, à travers les six continents, des bactéries ayant une haute importance en dermatologie canine : quatre genres de staphylocoques (S. pseudintermedius, S. aureus, S. ...

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Dans l'optique de lutter contre l'antibiorésistance, il est essentiel de rechercher un réservoir d'Acinetobacter baumannii chez les animaux et dans l'environnement, cette bactérie étant à l'origine de maladies nosocomiales en médecine humaine et capable de porter des gènes de multirésistances aux antibiotiques d'usage. Par l'intermédiaire de la campagne AB-ONE 2021-2023, 411 prélèvements bovins (366 bovins laitiers et 45 bovins allaitants) et 52 prélèvements environnementaux ont été réalisés. Cette étude montre un portage important au sein des élevages de la région lyonnaise avec une prévalence forte mais variable périodiquement au cours du temps, accompagné d'un pic en mai-juin. Les résultats montrent aussi que l'environnement est un réservoir potentiel de ces mêmes bactéries et peut indiquer un passage d'un réservoir à l'autre. Le génome des souches prélevées révèle une variabilité importante au sein des élevages sans schéma répétitif particulier. Cependant on remarque une forte circulation des profils alléliques dominants et donc des mêmes clones au sein des élevages de la région lyonnaise.[-]
Dans l'optique de lutter contre l'antibiorésistance, il est essentiel de rechercher un réservoir d'Acinetobacter baumannii chez les animaux et dans l'environnement, cette bactérie étant à l'origine de maladies nosocomiales en médecine humaine et capable de porter des gènes de multirésistances aux antibiotiques d'usage. Par l'intermédiaire de la campagne AB-ONE 2021-2023, 411 prélèvements bovins (366 bovins laitiers et 45 bovins allaitants) et 52 ...

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L'antibiorésistance est une cause de décès à travers le monde de première importance. La lutte contre ce phénomène a pris en ampleur et doit répondre à des défis grandissants. La régulation de l'utilisation des antibiotiques est le premier rempart pour faire face à cette problématique, mais celle-ci nécessite désormais des efforts communs des acteurs de la santé humaine, animale et environnementale afin de relever les nombreux défis qu'elle soulève. C'est dans cette démarche que s'intègrent les études des microbiotes et des mécanismes pharmacologiques responsables de l'apparition de résistances, permettant alors une compréhension fine et complète de l'antibiorésistance. L'approche multidisciplinaire de l'antibiorésistance est exigeante et nécessite une prise de recul importante afin de concentrer des efforts de recherches essentiels. C'est dans cette démarche que nous abordons les connaissances les plus récentes concernant l'antibiorésistance au travers du microbiote et de la pharmacologie pour ensuite permettre cette prise de recul en examinant les directions et solutions de la recherche actuelle. Ce manuscrit procure alors une vision globale ainsi qu'un recueil utile à l'élaboration d'un essai sur l'antibiorésistance.[-]
L'antibiorésistance est une cause de décès à travers le monde de première importance. La lutte contre ce phénomène a pris en ampleur et doit répondre à des défis grandissants. La régulation de l'utilisation des antibiotiques est le premier rempart pour faire face à cette problématique, mais celle-ci nécessite désormais des efforts communs des acteurs de la santé humaine, animale et environnementale afin de relever les nombreux défis qu'elle ...

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Les pyodermites sont des affections courantes chez les chiens et nécessitent souvent un traitement antibiotique. Cependant, l'usage répété de ces molécules favorise le développement de l'antibiorésistance, ce qui complique la gestion des pyodermites et pose un problème de santé publique. Pour limiter l'utilisation des antibiotiques et mieux contrôler les pyodermites causées par des bactéries résistantes, il est essentiel de trouver des solutions alternatives. L'aromathérapie apparaît comme une option prometteuse dans ce contexte. Dans cette thèse, nous présentons d'abord les pyodermites et le problème de l'antibiorésistance. Nous analysons les conséquences de l'utilisation fréquente d'antibiotiques. Ensuite, nous décrivons les origines des huiles essentielles et leurs méthodes de production. Enfin, nous étudions l'aromathérapie comme une alternative aux traitements antibiotiques traditionnels. Nous évaluons les effets antibactériens de certaines huiles essentielles pour le traitement des pyodermites chez le chien.[-]
Les pyodermites sont des affections courantes chez les chiens et nécessitent souvent un traitement antibiotique. Cependant, l'usage répété de ces molécules favorise le développement de l'antibiorésistance, ce qui complique la gestion des pyodermites et pose un problème de santé publique. Pour limiter l'utilisation des antibiotiques et mieux contrôler les pyodermites causées par des bactéries résistantes, il est essentiel de trouver des solutions ...

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Depuis leur découverte, les antibiotiques ont été largement utilisés afin de traiter les infections bactériennes. Mais, cette utilisation intensive a abouti à l'émergence et à la diffusion de résistances aux antimicrobiens. Suite à cela, des mesures ont été mises en œuvre afin de limiter ce phénomène, notamment au niveau de la médecine vétérinaire où l'utilisation de certains antibiotiques comme les céphalosporines et les carbapénèmes a été restreinte en dernier recours, voire même interdite. Aujourd'hui, de nombreuses études ont mis en évidence un transfert des bactéries résistantes aux antibiotiques et/ou de leurs déterminants génétiques entre humains et animaux, mais ces études se sont intéressées uniquement au rôle des animaux de production ou des produits d'origine animale. Cependant, avec le nombre en constante augmentation des animaux de compagnie et l'évolution des relations Homme-animal favorisant les contacts rapprochés, le rôle des chiens et des chats dans cette transmission est de plus en plus suspecté. Mais peu d'articles ont étudié le sujet et aucune preuve directe n'a pu être fournie. Après une partie bibliographique se concentrant sur les entérobactéries, les céphalosporines de troisième et quatrième générations et les carbapénèmes, et les résistances à ces antibiotiques et notamment les études portant sur le transfert de ces résistances de l'animal à l'Homme, le projet DYASPEO est présenté. Ce projet, qui s'inscrit dans le contexte du « One Health », a pour objectif de clarifier l'importance de la transmission de l'antibiorésistance des animaux de compagnie à l'Homme. Les hypothèses testées porteront sur les évènements génétiques à l'origine du transfert de l'antibiorésistance chez le chien et entre le chien et l'Homme, l'existence de déterminants génétiques gouvernant les paramètres de transmission et de colonisation d'Entérobactéries résistantes aux C3G/C4G et aux carbapénèmes et enfin sur les mécanismes d'évolution des Entérobactéries résistantes au cours de l'hospitalisation du chien et dans les foyers.[-]
Depuis leur découverte, les antibiotiques ont été largement utilisés afin de traiter les infections bactériennes. Mais, cette utilisation intensive a abouti à l'émergence et à la diffusion de résistances aux antimicrobiens. Suite à cela, des mesures ont été mises en œuvre afin de limiter ce phénomène, notamment au niveau de la médecine vétérinaire où l'utilisation de certains antibiotiques comme les céphalosporines et les carbapénèmes a été ...

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With the ever-increasing pressure to reduce antimicrobial usage on farms and increasing knowledge of how this use can increase the risk of antimicrobial resistance, the pig industry is continuously reviewing natural products and management principles with the aim of mitigating any need for pharmaceutical intervention. Gut health has been linked to both general health and lifetime animal performance and is a term which is used to describe a beneficial microbiome (a population of organisms, mainly bacteria, fungi and viruses which reside in the gut, mainly the large intestine). The microbiome is fundamental in everyday digestive processes but also plays a vital role in stress response and disease protection. Harnessing the power of the microbiome is the key to sustainable pig production. Macro factors affecting gut health and the microbiome such as management, genetics, health and nutrition are rarely discussed in partnership due to the difficulties in assessing these jointly in a scientific manner. This case study evaluates the strategies implemented in major pig-producing countries to understand how we can best manage pigs to ensure they are both happy and healthy.[-]
With the ever-increasing pressure to reduce antimicrobial usage on farms and increasing knowledge of how this use can increase the risk of antimicrobial resistance, the pig industry is continuously reviewing natural products and management principles with the aim of mitigating any need for pharmaceutical intervention. Gut health has been linked to both general health and lifetime animal performance and is a term which is used to describe a ...

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L'antibiorésistance est un défi humain majeur dans les années à venir. Cette thèse propose donc une étude rétrospective de l'évolution de l'antibiorésistance au sein du service de dermatologie de VetAgro Sup ces dernières années, pour les genres Staphylococcus spp et Pseudomonas aeruginosa, chez le chien et le cheval. Ce travail a permis de contribuer à l'information sur l'antibiorésistance et propose également des alternatives thérapeutiques à l'antibiothérapie en médecine vétérinaire.[-]
L'antibiorésistance est un défi humain majeur dans les années à venir. Cette thèse propose donc une étude rétrospective de l'évolution de l'antibiorésistance au sein du service de dermatologie de VetAgro Sup ces dernières années, pour les genres Staphylococcus spp et Pseudomonas aeruginosa, chez le chien et le cheval. Ce travail a permis de contribuer à l'information sur l'antibiorésistance et propose également des alternatives thérapeutiques à ...

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Cette thèse s'intéresse à l'utilisation des antibiotiques dans le traitement des pyodermites canines. Un résumé sur l'utilisation des antibiotiques et le mécanisme d'antibiorésistance a été réalisé, associé à une description des pyodermites et de leurs traitements. Une analyse rétrospective a ensuite été effectuée sur 161 cas de pyodermites, diagnostiqués entre 2018 et 2022 au CHUVAC de VetAgro Sup (65 cas de pyodermite de surface, 46 cas de pyodermite superficielle et 50 cas de pyodermite profonde). Une analyse descriptive et statistique a été réalisée sur les éléments épidémiologiques et cliniques. Ces données ont alors été comparés aux données de la littérature scientifique. Un intérêt particulier a été porté sur l'utilisation des antibiotiques pour la prise en charge des pyodermites.[-]
Cette thèse s'intéresse à l'utilisation des antibiotiques dans le traitement des pyodermites canines. Un résumé sur l'utilisation des antibiotiques et le mécanisme d'antibiorésistance a été réalisé, associé à une description des pyodermites et de leurs traitements. Une analyse rétrospective a ensuite été effectuée sur 161 cas de pyodermites, diagnostiqués entre 2018 et 2022 au CHUVAC de VetAgro Sup (65 cas de pyodermite de surface, 46 cas de ...

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Les maladies infectieuses d'origine bactérienne et virale constituent un enjeu de santé majeur, en médecine humaine comme en médecine vétérinaire. L'émergence de résistances aux traitements conventionnels nécessite la mise en place de nouvelles stratégies de lutte. La phytothérapie est une thérapeutique alternative évoquée dans le plan Eco Antibio 2 pour limiter le recours aux antibiotiques, mais elle semble peu utilisée en clinique vétérinaire. Nous présentons en premier lieu les grands principes de la phytothérapie. Puis, nous nous intéressons à plusieurs plantes présentant des propriétés antibactériennes et antivirales. Si les études in vitro sont nombreuses, des études cliniques chez les carnivores domestiques semblent nécessaires pour préciser les conditions d'utilisation des plantes chez ces espèces. Enfin, nous présentons les résultats des enquêtes menées auprès des praticiens canins et des étudiants vétérinaires sur l'utilisation de la phytothérapie. La majorité présentent un intérêt pour cette thérapeutique, et son usage semble répandu en clinique y compris pour la prise en charge de maladies infectieuses, bien que certains freins à son développement persistent.[-]
Les maladies infectieuses d'origine bactérienne et virale constituent un enjeu de santé majeur, en médecine humaine comme en médecine vétérinaire. L'émergence de résistances aux traitements conventionnels nécessite la mise en place de nouvelles stratégies de lutte. La phytothérapie est une thérapeutique alternative évoquée dans le plan Eco Antibio 2 pour limiter le recours aux antibiotiques, mais elle semble peu utilisée en clinique vétérinaire. ...

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L'administration d'antibiotiques pour le traitement des infections bactériennes entraîne une pression de sélection sur les bactéries commensales et favorise l'émergence et la sélection de bactéries résistantes. L'objectif de cette thèse était de déterminer l'impact de l'administration systémique de polymyxine B/minocycline sur la sélection de résistance dans la flore digestive chez le porc. Pour cela, nous avons prélevé les fèces de 24 porcelets avant, pendant et après un traitement par voie intraveineuse de minocycline. Ces porcelets étaient divisés en trois groupes, le groupe HD (high-dose) recevant une forte dose d'antibiotique (16 mg/kg), le groupe LD (low-dose) recevant une faible dose (8mg/kg) et le groupe T (témoin) ne recevant pas d'antibiotique. Nous avons mesuré l'impact de la combinaison de traitement sur la flore bactérienne facilement cultivable, les Entérobactérales . Nous avons déterminé l'évolution du nombre d'Entérobactérales en UFC/g de fèces et de la proportion d'Entérobactérales résistantes à la minocycline chez les trois groupes de porcs. Nous avons mis en évidence que l'administration d'une dose forte d'antibiotique (16 mg/kg) par voie intraveineuse entrainait une augmentation de la proportion de bactéries résistantes chez les Entérobactérales commensales durant la période de traitement et post-traitement immédiat. L'étude des modifications génotypiques de la flore totale survenues suite au traitement permettra de mieux caractériser l'évolution du microbiote au cours du traitement.[-]
L'administration d'antibiotiques pour le traitement des infections bactériennes entraîne une pression de sélection sur les bactéries commensales et favorise l'émergence et la sélection de bactéries résistantes. L'objectif de cette thèse était de déterminer l'impact de l'administration systémique de polymyxine B/minocycline sur la sélection de résistance dans la flore digestive chez le porc. Pour cela, nous avons prélevé les fèces de 24 porcelets ...

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L'étude expérimentale qui a donné lieu à cette thèse a été réalisée dans l'Unité de Recherche INTHERES sur le site de l'Ecole Vétérinaire dans le cadre du projet Européen CO-ACTION financé par le JPI-AMR. La première partie de la thèse inclut une étude bibliographique décrivant les mécanismes généraux de l'antibiorésistance ainsi que les propriétés de la minocycline. L'anatomie et la physiologie digestives de l'Homme et du porc sont ensuite comparées pour démontrer que le porc est un bon modèle pour l'Homme. La deuxième partie correspond à la présentation des résultats d'expérimentations menées. Des porcs ont reçu des doses de 8 ou 16 mg/kg de minocycline par voie intraveineuse et des prélèvements sanguins répétés ont été réalisés pour doser la minocycline dans le plasma. Les profils des concentrations de minocycline obtenus chez les porcs ont ensuite été analysés par une approche compartimentale. Il a été mis en évidence que les doses de 8 et 16 mg/kg chez le porc permettaient de reproduire l'exposition à la minocycline observée chez des patients humains recevant des doses thérapeutiques. Ces résultats ont montré, qu'en ajustant les doses, le porc peut être un bon modèle pour l'Homme et qu'il est possible d'étudier le développement de résistances dans le microbiote digestif du porc pour faire des prédictions pour la médecine humaine.[-]
L'étude expérimentale qui a donné lieu à cette thèse a été réalisée dans l'Unité de Recherche INTHERES sur le site de l'Ecole Vétérinaire dans le cadre du projet Européen CO-ACTION financé par le JPI-AMR. La première partie de la thèse inclut une étude bibliographique décrivant les mécanismes généraux de l'antibiorésistance ainsi que les propriétés de la minocycline. L'anatomie et la physiologie digestives de l'Homme et du porc sont ensuite ...

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L'antibiorésistance à la colistine est une préoccupation mondiale depuis la découverte de gènes mobiles porteurs de cette résistance en 2015. En médecine humaine elle est utilisée en dernier recours contre des bactéries résistantes aux autres traitements, c'est pourquoi la médecine vétérinaire se doit de préserver son efficacité en maitrisant son utilisation. La première partie de cette étude se propose de résumer les données bibliographiques concernant l'utilisation de cet antibiotique, l'importance de son antibiorésistance et de ses caractéristiques, à la fois à l'échelle mondiale et française. La seconde partie de cette thèse, présente 5 études menées par l'équipe APPIFish sur des souches prélevées au sein de plusieurs élevages aquacoles du grand Ouest français. Une recherche de résistance à la colistine est menée sur l'ensemble des souches appartenant aux espèces Pseudomonas spp., Aeromonas spp. et E. coli essentiellement. Plusieurs caractéristiques des souches identifiées comme étant résistantes sont ensuite étudiées : niveau de résistance, autres résistances antibiotiques présentes, type de portage génétique. Ces données sont ensuite comparées à celles issues de la littérature. Ces études ont ainsi montré que malgré la diminution de la consommation en colistine dans le monde en milieu terrestre, des souches résistantes sont bien présentes en milieu aquacole. Le portage de ces résistances ne semble pas être lié aux gènes MCR mais à d'autre mécanismes encore non connus. Les données à ce sujet restent cependant peu nombreuses.[-]
L'antibiorésistance à la colistine est une préoccupation mondiale depuis la découverte de gènes mobiles porteurs de cette résistance en 2015. En médecine humaine elle est utilisée en dernier recours contre des bactéries résistantes aux autres traitements, c'est pourquoi la médecine vétérinaire se doit de préserver son efficacité en maitrisant son utilisation. La première partie de cette étude se propose de résumer les données bibliographiques ...

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La résistance bactérienne aux antibiotiques est une préoccupation croissante pour la santé humaine, la santé animale ainsi que pour l'environnement. Mis en parallèle avec la pénurie de vétérinaires ruraux et la prise de conscience du rôle de l'environnement dans la santé publique, un système différent de tarification des actes vétérinaires pour les éleveurs, la contractualisation, apparaît en modifiant la relation entre ces deux acteurs de la santé animale. L'objectif de cette étude est d'évaluer les effets de cette pratique sur la consommation d'antibiotiques dans les élevages. En effet, la consommation d'antibiotiques par la médecine vétérinaire a été identifiée comme l'un des leviers de la lutte contre l'antibiorésistance en médecine humaine, en médecine animale et dans l'environnement. L'hypothèse initiale, équivalente à celle proposée par différents auteurs, vise à prouver une diminution de l'exposition aux antibiotiques des animaux d'élevage dans un système de contractualisation collective, aussi appelé « conventionné ». Nous tenterons donc ici de vérifier cette hypothèse. Malgré des résultats montrant une moindre exposition en système conventionné qu'en médecine libéral, l'enregistrement de la pathologie et de la mortalité par le vétérinaire est source d'un biais important dans cette étude, celles-ci étant mieux recensées en système conventionné et contractuel qu'en système libéral. Nous ne pouvons pas conclure sur la baisse d'usage découverte ici. La promotion et le développement de ce système, associé à la contractualisation individuelle dont il est complémentaire, peuvent être soutenus par différentes politiques publiques. Outre la potentielle lutte contre l'antibiorésistance, il entraînerait des conséquences positives sur le maillage vétérinaire et le suivi sanitaire des élevages.[-]
La résistance bactérienne aux antibiotiques est une préoccupation croissante pour la santé humaine, la santé animale ainsi que pour l'environnement. Mis en parallèle avec la pénurie de vétérinaires ruraux et la prise de conscience du rôle de l'environnement dans la santé publique, un système différent de tarification des actes vétérinaires pour les éleveurs, la contractualisation, apparaît en modifiant la relation entre ces deux acteurs de la ...

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Les entérites néonatales chez les bovins représentent un enjeu financier et sanitaire important pour les éleveurs. Leur origine est généralement multifactorielle et fait intervenir différents microorganismes tels que des bactéries (Escherichia coli), des virus (Coronavirus, Rotavirus) ou encore des parasites (Cryptosporidium parvum). Dans un contexte mondial où l'antibiorésistance est la problématique majeure de santé publique, notre étude vise à faire un état des lieux de l'évolution des résistances bactériennes et notamment chez Escherichia coli en prenant pour base les observations faites par Mlle Lacroute dans l'Allier de 2011 à 2013. Ainsi, durant les saisons de vêlages 2020-2021 et 2021-2022, des prélèvements de sang et de selles ont été réalisés, dans cette même région, sur 38 veaux malades et 40 veaux témoins de moins de 10 jours. Les prélèvements de selles ont été utilisés afin d'isoler une ou plusieurs colonies d'Escherichia coli pour en typer la souche et rechercher les éventuelles résistances aux différentes molécules antibiotiques utilisés couramment en médecine vétérinaire. Les échantillons de sang, quant à eux, ont servi à mesurer les taux d'immunoglobulines G présentes dans le sang des veaux afin de juger de l'efficacité du transfert colostral et de potentiellement permettre de faire une corrélation entre transfert colostral et le statut (malade ou témoin) du veau. Les taux de résistance aux antibiotiques calculés lors de notre étude sont pour la plupart similaires à ceux de l'étude de 2013, exceptés pour les taux de résistance aux antibiotiques critiques (fluoroquinolones et céphalosporine de 3ème et 4ème générations) en forte régression. Ce constat est particulièrement encourageant car il témoigne d'un fort recul des résistances à ces molécules, un des principaux objectifs des plan EcoAntibio 1 et 2 mis en place en 2012 et 2017. D'autre part, notre étude a révélé que la présence du gène de virulence CS31A chez Escherichia coli était presque systématiquement corrélée à la présence de gènes de résistance à l'amoxicilline, à la streptomycine et aux tétracyclines. Ceci pourrait s'expliquer par l'existence d'un plasmide bactérien porteur de ces gènes de résistance et de virulence. Une étude ultérieure visant à approfondir cette hypothèse pourrait se révéler intéressante.[-]
Les entérites néonatales chez les bovins représentent un enjeu financier et sanitaire important pour les éleveurs. Leur origine est généralement multifactorielle et fait intervenir différents microorganismes tels que des bactéries (Escherichia coli), des virus (Coronavirus, Rotavirus) ou encore des parasites (Cryptosporidium parvum). Dans un contexte mondial où l'antibiorésistance est la problématique majeure de santé publique, notre étude vise ...

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Responsable de 2 à 10% des infections nosocomiales en Europe et aux Etats-Unis, Acinetobacter baumannii est une bactérie caractérisée par une importante capacité à acquérir des résistances aux antibiotiques via différents mécanismes, dont le transfert horizontal de gènes et, en particulier, la transformation bactérienne, la rendant très difficile à contrôler. L'objectif de cette thèse est d'étudier les conditions d'expression de gènes impliqués dans le mécanisme de transformation bactérienne chez A. baumannii. Grâce à la construction d'une plateforme d'expression chromosomique, nous avons mis en évidence que le gène pilA, codant un constituant majeur de l'appendice de captation de l'ADN exogène, présentait une expression singulière et dépendante de la richesse nutritionnelle du milieu ainsi que de sa composition en sels.[-]
Responsable de 2 à 10% des infections nosocomiales en Europe et aux Etats-Unis, Acinetobacter baumannii est une bactérie caractérisée par une importante capacité à acquérir des résistances aux antibiotiques via différents mécanismes, dont le transfert horizontal de gènes et, en particulier, la transformation bactérienne, la rendant très difficile à contrôler. L'objectif de cette thèse est d'étudier les conditions d'expression de gènes impliqués ...

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Depuis leur découverte en 1929, les antibiotiques ont permis de lutter contre de nombreuses maladies infectieuses. Leur efficacité remarquable a motivé au fil des années une utilisation massive, tant en médecine humaine que vétérinaire. De nos jours, l'absence de découverte de nouvelles molécules, la surconsommation d'antimicrobiens ainsi que leur mésusage sont considérés comme les principaux facteurs responsables de l'émergence inquiétante de caractères de résistance. D'autres parts, il n'existe pas de réelle étanchéité entre le monde humain, le monde animal et l'environnement qu'ils partagent. Les données phylogénétiques montrent que de nombreux déterminants de résistances sont communs entre ces trois entités. Les voies de transmission sont multiples. L'Homme peut se contaminer au contact de l'animal, ou encore par consommation de denrées d'origine animale. A l'inverse, l'animal peut aussi se contaminer au contact de l'Homme. L'environnement subit l'influence d'activités humaines et reçoit les bactéries résistantes issues d'eaux usées traitées ou encore d'épandage d'affluents d'élevage. La problématique de l'antibiorésistance est donc multisectorielle. Dans ce contexte, l'approche « One health » prend tout son sens puisqu'elle considère l'interconnexion entre la santé humaine, la santé animale et les différents écosystèmes composant l'environnement. Dans ce contexte, la lutte contre cette épidémie silencieuse doit passer par une approche globale et coordonnée d'acteurs locaux et internationaux. Différentes alternatives ou stratégies complémentaires aux antibiotiques sont en cours d'étude pour espérer diminuer leur consommation et donc l'apparition de résistances.[-]
Depuis leur découverte en 1929, les antibiotiques ont permis de lutter contre de nombreuses maladies infectieuses. Leur efficacité remarquable a motivé au fil des années une utilisation massive, tant en médecine humaine que vétérinaire. De nos jours, l'absence de découverte de nouvelles molécules, la surconsommation d'antimicrobiens ainsi que leur mésusage sont considérés comme les principaux facteurs responsables de l'émergence inquiétante de ...

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L'antibiorésistance représente un problème majeur à la fois en santé humaine et en santé animale, notamment grâce à sa capacité de transmission entre les hommes et les animaux, et ce, particulièrement dans les milieux hospitaliers vétérinaires. La présente thèse porte sur la présentation des souches bactériennes isolées lors d'infections bactériennes chez les carnivores domestiques et équidés au sein du centre hospitalier vétérinaire de VetAgro Sup entre 2014 et 2019, ainsi que de leurs profils de sensibilité aux antibiotiques. Une comparaison de ces données avec celles obtenues à l'échelle nationale par le Résapath sur cette période a été effectuée. Le travail réalisé permet ainsi d'identifier les services dans lesquels les étudiants et personnels de l'établissement sont en contact avec des souches résistantes lors de leur exercice, et de proposer des mesures de lutte supplémentaires, qui s'appuient sur la biosécurité et la communication, à mettre en place pour limiter la transmission de ces souches résistantes au sein de l'établissement.[-]
L'antibiorésistance représente un problème majeur à la fois en santé humaine et en santé animale, notamment grâce à sa capacité de transmission entre les hommes et les animaux, et ce, particulièrement dans les milieux hospitaliers vétérinaires. La présente thèse porte sur la présentation des souches bactériennes isolées lors d'infections bactériennes chez les carnivores domestiques et équidés au sein du centre hospitalier vétérinaire de VetAgro ...

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Les bactériovirus, plus souvent appelés bactériophages, sont des virus infectant spécifiquement les bactéries. Découverts au cours des années 1910 par les travaux de Frederic Twort et Félix d'Hérelle, leur potentiel intérêt en médecine a très vite été compris. L'usage thérapeutique des bactériophages, la phagothérapie, connut un véritable essor jusqu'aux années 1940. La découverte des antibiotiques, des querelles scientifiques et une mauvaise compréhension de ces virus ont conduit à leur oubli en occident et en France, pays de leur découverte. Cependant, les phénomènes d'antibiorésistance impose aujourd'hui un usage plus raisonné de ces-derniers et, face aux échecs thérapeutiques, la recherche mondiale explore de nouvelles alternatives dans la lutte antibactérienne. Grâce aux travaux du génie génétique, où ils se sont révélés des éléments clefs dans la compréhension du génome, les bactériophages sont aujourd'hui mieux compris. A travers un travail bibliographique, nous étudions les bactériophages et leur potentiels intérêts en médecine vétérinaire. Une grande importance est apportée à la biologie de ces virus qui est mise en corrélation avec leurs propriétés pharmacologiques. La dernière partie est consacrée à leur potentiels intérêts en médecine vétérinaire. Si des résultats encourageants sont obtenus pour un usage local des phages, notamment dans le cadre des pyodermites et otites canines ou des mammites bovines, leur usage pour le traitement du portage chronique des salmonelles ou de E. coli 0157/H7 semble plus difficile. Des recherches complémentaires sont nécessaires avant de déterminer définitivement si leur utilisation thérapeutique en routine est possible.[-]
Les bactériovirus, plus souvent appelés bactériophages, sont des virus infectant spécifiquement les bactéries. Découverts au cours des années 1910 par les travaux de Frederic Twort et Félix d'Hérelle, leur potentiel intérêt en médecine a très vite été compris. L'usage thérapeutique des bactériophages, la phagothérapie, connut un véritable essor jusqu'aux années 1940. La découverte des antibiotiques, des querelles scientifiques et une mauvaise ...

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L'utilisation des antibiotiques est de plus en plus contrôlée en France et dans le monde. Ces contrôles se font au nom du « One Health » (Une seule santé) qui regroupe l'homme, les animaux et l'environnement afin de limiter son impact négatif et de maintenir son efficacité pour la santé de tous. Les impacts environnementaux des antibiotiques dépendent énormément de leurs familles, car leur absorption, distribution et excrétion ne sont pas les mêmes. De plus, certains peuvent être actifs dans le milieu extérieur et cela pose un problème. Le principal impact est l'antibiorésistance, qui s'acquiert au sein des populations animales. Les critères de sélection dépendent des voies d'administrations, des modalités de traitements, des concentrations utilisées sur l'animal. Ces dernières vont par la suite être les causes d'excrétions plus ou moins importantes dans l'environnement extérieur, où là encore une sélection va être mise en place (Fumier, champs lors d'épandage, plantes...).Si celles-ci ne sont pas maitrisées, alors on risque une impasse thérapeutique d'abord en médecine vétérinaire, avant qu'elle ne s'étende à la médecine humaine. En effet plusieurs moyens de propagations sont possibles comme l'épandage, puis le lessivage par les eaux de pluie. Ces eaux peuvent emporter les résidus antibiotiques jusqu'à des centaines de kilomètres, pour atterrir dans des stations d'épuration, puis dans la consommation humaine. Afin d'éviter cette propagation des résistances, plusieurs plans de maitrise existent. En France, des baisses de l'utilisation des antibiotiques ont été observées grâces aux différents plans eco-antibio, à la vaccination (encore trop peu utilisée), mais aussi par les bonnes pratiques chez les vétérinaires et les éleveurs. Ensuite, il est nécessaire de limiter l'excrétion, mais aussi la diffusion en améliorant les connaissances sur les familles antibiotiques, en développant le compostage et en outillant mieux les stations d'épuration. Toutes ces maitrises mises en place ou à mettre en place sont les clefs afin de diminuer l'antibiorésistance et les risques associés.[-]
L'utilisation des antibiotiques est de plus en plus contrôlée en France et dans le monde. Ces contrôles se font au nom du « One Health » (Une seule santé) qui regroupe l'homme, les animaux et l'environnement afin de limiter son impact négatif et de maintenir son efficacité pour la santé de tous. Les impacts environnementaux des antibiotiques dépendent énormément de leurs familles, car leur absorption, distribution et excrétion ne sont pas les ...

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La lutte contre l'antibiorésistance fait partie des grands enjeux du 21ème siècle en termes de santé publique mondiale. De nombreux organismes internationaux se regroupent autour du concept de « One health » pour agir de manière coordonnée face aux résistances bactériennes. L'élevage, dont l'aquaculture, se retrouve donc au centre de cette lutte car très consommateur d'antibiotiques. Or la phytothérapie se présente comme un atout possible pour réduire notre consommation d'antibiotiques. En effet, de nombreux articles mettent en avant le pouvoir des plantes appliqué au modèle aquacole français. Les plantes possèdent des propriétés antibactériennes et immunostimulantes intéressantes en prophylaxie dans les élevages aquacoles pour lutter contre les bactérioses et donc réduire la consommation d'antibiotiques. Cependant, des études sont encore nécessaires pour réaliser des produits de phytothérapie standardisés et efficaces tout en assurant une sécurité pour les écosystèmes aquatiques ainsi que pour l'homme.[-]
La lutte contre l'antibiorésistance fait partie des grands enjeux du 21ème siècle en termes de santé publique mondiale. De nombreux organismes internationaux se regroupent autour du concept de « One health » pour agir de manière coordonnée face aux résistances bactériennes. L'élevage, dont l'aquaculture, se retrouve donc au centre de cette lutte car très consommateur d'antibiotiques. Or la phytothérapie se présente comme un atout possible pour ...

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L'antibioprophylaxie en chirurgie de stérilisation de convenance est une pratique répandue, utilisée afin de prévenir le développement d'infections de site opératoire, mais n'est actuellement plus systématiquement recommandée dans ce type de chirurgie, désignées comme « propres » et associées à un faible degré de contamination selon la classification d'Altemeier. L'étude rétrospective présentée dans cette thèse porte sur 2391 cas de stérilisations de convenance de chiens, chiennes et chattes réalisées entre 2016 et 2020 au Chuvac de VetAgro Sup. Les déroulés opératoires, les pratiques pharmacologiques et chirurgicales, ont été mis en perspective à l'aide d'Analyses des Correspondances Multiples, pour ensuite étudier leur impact sur les taux de complications générales et d'infections de site opératoire. Dans cette étude, il ressort une stabilité des taux de complications postopératoires et d'infections de site opératoire autour de 3,1 % et <1 % respectivement, malgré la modification de différentes pratiques, notamment antibiotiques, analgésiques, de technique de suture cutanée et de type de pansement employées. La présence de léchage de la plaie semblait, quant à elle, liée à l'identification de complications inflammatoires ou infectieuses de site opératoire. Ce travail s'intègre dans la continuité des initiatives de l'Organisation Mondiale de la Santé et autres organismes scientifiques de santé visant à limiter le phénomène d'antibiorésistance dans la perspective du « One Health », et souligne de façon convaincante l'intérêt de ne plus employer systématiquement l'antibioprophylaxie dans le cadre des chirurgies de stérilisation de convenance des animaux de compagnie.[-]
L'antibioprophylaxie en chirurgie de stérilisation de convenance est une pratique répandue, utilisée afin de prévenir le développement d'infections de site opératoire, mais n'est actuellement plus systématiquement recommandée dans ce type de chirurgie, désignées comme « propres » et associées à un faible degré de contamination selon la classification d'Altemeier. L'étude rétrospective présentée dans cette thèse porte sur 2391 cas de sté...

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Dans le cadre du concept « One Health », l'usage raisonné des antibiotiques est plus que jamais au cœur des préoccupations en santé publique, du fait du développement croissant d'antibiorésistances. Cela a motivé la mise en place de réseaux de surveillance et de nombreux plans de lutte dans le monde. L'usage d'antibiotiques en prévention est notamment l'une de leurs cibles. Or, en médecine vétérinaire, l'antibioprophylaxie est encore souvent utilisée, et particulièrement lors des chirurgies de convenance des animaux de compagnie. Ces stérilisations sont des chirurgies courantes intervenant sur des animaux en bonne santé. Le risque de développement d'infection de site opératoire est ainsi limité à la suite de ces interventions dites propres. Les recommandations actuelles spécifient que l'antibioprophylaxie est alors inutile dans la grande majorité des cas. L'enquête dont nous présentons les résultats en deuxième partie de cette thèse, a permis de recueillir les réponses et opinions de 727 praticiens français. Elle nous a permis de confirmer qu'une grande proportion de vétérinaires ont encore recours aux antibiotiques, en antibioprophylaxie mais aussi en antibiocouverture, avec seuls 23,5 % de praticiens n'en effectuant jamais. L'étude a révélé plusieurs associations avec cet usage, dont l'habitude, le manque de preuves scientifiques et de mauvaises mesures d'asepsie. Un changement des pratiques nécessite donc une meilleure communication autour du sujet. Ce travail est une première approche visant à diminuer les réticences à la modification des pratiques en apportant une synthèse actualisée des recommandations sur le sujet et un retour d'expérience de certains vétérinaires.[-]
Dans le cadre du concept « One Health », l'usage raisonné des antibiotiques est plus que jamais au cœur des préoccupations en santé publique, du fait du développement croissant d'antibiorésistances. Cela a motivé la mise en place de réseaux de surveillance et de nombreux plans de lutte dans le monde. L'usage d'antibiotiques en prévention est notamment l'une de leurs cibles. Or, en médecine vétérinaire, l'antibioprophylaxie est encore souvent ...

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L'antibiorésistance est un problème actuel qui doit être pris en considération en médecine humaine mais également en médecine vétérinaire. Des moyens de lutte sont mis en place et c'est le cas de l'antibiogramme qui est un outil essentiel pour lutter contre l'antibiorésistance. L'établissement de ce guide pratique a pour but de familiariser les vétérinaire avec cet outil : par l'apprentissage de sa réalisation et de son interprétation, par la connaissance des mécanismes de résistance des bactéries les plus courantes et par son utilisation dans la pratique courante.[-]
L'antibiorésistance est un problème actuel qui doit être pris en considération en médecine humaine mais également en médecine vétérinaire. Des moyens de lutte sont mis en place et c'est le cas de l'antibiogramme qui est un outil essentiel pour lutter contre l'antibiorésistance. L'établissement de ce guide pratique a pour but de familiariser les vétérinaire avec cet outil : par l'apprentissage de sa réalisation et de son interprétation, par la ...

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L'antibiorésistance est un problème actuel qui doit être pris en considération en médecine humaine mais également en médecine vétérinaire. Des moyens de lutte sont mis en place et c'est le cas de l'antibiogramme qui est un outil essentiel contre l'antibiorésistance. L'établissement de ce guide pratique a pour but de familiariser les vétérinaires avec cet outil : par l'apprentissage de sa réalisation et de son interprétation, par la connaissance des mécanismes de résistance des bactéries les plus courantes et par son utilisation dans la pratique courante.[-]
L'antibiorésistance est un problème actuel qui doit être pris en considération en médecine humaine mais également en médecine vétérinaire. Des moyens de lutte sont mis en place et c'est le cas de l'antibiogramme qui est un outil essentiel contre l'antibiorésistance. L'établissement de ce guide pratique a pour but de familiariser les vétérinaires avec cet outil : par l'apprentissage de sa réalisation et de son interprétation, par la connaissance ...

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L'antibiorésistance des bactéries environnementales est un sujet d'importance croissante, certaines résistances pouvant être transmises entre des bactéries environnementales et des bactéries pathogènes, pour l'homme ou les animaux. Dans du plan Eco-antibio 2, une étude a été réalisée pour évaluer l'antibiorésistance d'une bactérie environnementale, Escherichia coli, au sein de deux piscicultures bretonnes et dans les selles des pisciculteurs travaillant sur ces sites. Cette étude a permis de mettre en évidence de nombreuses souches d'Escherichia coli dans l'eau des piscicultures et les selles de pisciculteurs. Ces souches présentent en majorité au moins une résistance à l'un des antibiotiques testés. La résistance la plus fréquemment retrouvée est celle à l'oxytétracycline, suivie de la résistance à la colistine, dont la fréquence d'isolement est supérieure à ce qui avait été documenté pour E. coli dans la littérature. Une étude sur les gènes de résistances portés par les bactéries et pouvant être transmis aux bactéries pathogènes pourrait permettre d'évaluer le risque que ces bactéries représentent pour l'antibiorésistance de bactéries pathogènes, en médecine vétérinaire ou humaine.[-]
L'antibiorésistance des bactéries environnementales est un sujet d'importance croissante, certaines résistances pouvant être transmises entre des bactéries environnementales et des bactéries pathogènes, pour l'homme ou les animaux. Dans du plan Eco-antibio 2, une étude a été réalisée pour évaluer l'antibiorésistance d'une bactérie environnementale, Escherichia coli, au sein de deux piscicultures bretonnes et dans les selles des pisciculteurs ...

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L'antibiorésistance est aujourd'hui un véritable problème de santé animale et de santé publique notamment par l'intermédiaire des zoonoses. Le nombre de résistances bactériennes aux antibiotiques ne cesse d'augmenter alors que l'arsenal thérapeutique stagne. Elles sont responsables de nombreuses impasses thérapeutiques à l'origine de plus de 700 000 morts par an à l'échelle mondiale. Cette thèse a pour objectifs principaux de sensibiliser le vétérinaire à l'impact de l'antibiorésistance pour qu'il ait la volonté personnelle d'intégrer une utilisation raisonnée des antibiotiques dans sa pratique quotidienne ; et de lui donner des clefs pour faciliter et optimiser cette intégration. Pour cela, après un rappel sur les paramètres pharmaceutiques et les mécanismes d'action des antibiotiques et de leurs résistances, nous essayerons d'éclairer la vision du vétérinaire sur la règlementation et les plans de lutte pour la réduction de la consommation des antibiotiques. L'efficacité de ces mesures sera décortiquée par l'analyse des chiffres du suivi des ventes d'antibiotiques. Nous verrons également l'utilité des réseaux d'épidémiosurveillance des résistances, des guides de bonnes pratiques d'hygiène et d'utilisation des antibiotiques et les alternatives thérapeutiques aux antibiotiques pour la mise en place d'une antibiothérapie raisonnée. Enfin, les tests diagnostiques rapides pour objectiver l'étiologie bactérienne d'une infection ainsi que les différentes techniques d'identification bactérienne et de détection de sensibilité, dont les antibiogrammes, seront développés. Cela permettra au vétérinaire de choisir de mettre en place ses propres analyses bactériologiques au sein de sa clinique ou de se référer à l'expertise des laboratoires.[-]
L'antibiorésistance est aujourd'hui un véritable problème de santé animale et de santé publique notamment par l'intermédiaire des zoonoses. Le nombre de résistances bactériennes aux antibiotiques ne cesse d'augmenter alors que l'arsenal thérapeutique stagne. Elles sont responsables de nombreuses impasses thérapeutiques à l'origine de plus de 700 000 morts par an à l'échelle mondiale. Cette thèse a pour objectifs principaux de sensibiliser le ...

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Les carnivores domestiques sont nombreux dans les foyers Français. Ils vivent au contact direct de l'Homme. Les infections du bas appareil urinaire sont fréquentes aussi bien chez l'Homme que chez l'animal. Les bactéries responsables de ces infections sont capables de développer des résistances contre les antibiotiques auxquels elles étaient sensibles auparavant, et représentent donc un danger pour l'Homme : elles peuvent être transmises à l'Homme (rare) ou des échanges de gènes de résistances entre bactéries d'origines animales et humaines peuvent se produire. Le vétérinaire a une place importante dans la lutte contre l'apparition d'antibiorésistances, en utilisant de manière raisonnée les antibiotiques et en informant correctement le propriétaire des risques. La lutte contre la dissémination de ces résistances passe avant tout par des mesures d'hygiène et de biosécurité strictes aussi bien pour l'Homme, que pour l'environnement.[-]
Les carnivores domestiques sont nombreux dans les foyers Français. Ils vivent au contact direct de l'Homme. Les infections du bas appareil urinaire sont fréquentes aussi bien chez l'Homme que chez l'animal. Les bactéries responsables de ces infections sont capables de développer des résistances contre les antibiotiques auxquels elles étaient sensibles auparavant, et représentent donc un danger pour l'Homme : elles peuvent être transmises à ...

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Le contrôle de l'antibiorésistance en élevage est d'importance croissante à la fois pour la santé animale et la santé humaine. En collaboration avec plusieurs laboratoires et unités de recherche, il a été réalisé une étude sur le portage d'Escherichia coli résistantes aux céphalosporines de 3ème génération et de bactéries porteuses d'intégrons de classes 1, 2 et 3 dans un échantillon d'élevages bovins et caprins des départements des Deux-Sèvres et de la Vienne. Ces deux méthodes ont été testées pour caractériser l'antibiorésistance en élevage. Deux indicateurs d'antibiorésistances ont été développés pour évaluer le niveau d'antibiorésistance d'un élevage. Ils répondent chacun à des besoins différents. Parallèlement, une estimation et une comparaison de l'exposition aux antibiotiques des élevages bovins et des élevages caprins ont été faites. Deux indicateurs d'antibiorésistances ont été développés pour évaluer le niveau d'antibiorésistance d'un élevage. Ils répondent chacun à des besoins différents. Le choix et la validation de ces outils pourraient ouvrir des perspectives de surveillance de l'antibiorésistance chez les ruminants à l'échelle du territoire français.[-]
Le contrôle de l'antibiorésistance en élevage est d'importance croissante à la fois pour la santé animale et la santé humaine. En collaboration avec plusieurs laboratoires et unités de recherche, il a été réalisé une étude sur le portage d'Escherichia coli résistantes aux céphalosporines de 3ème génération et de bactéries porteuses d'intégrons de classes 1, 2 et 3 dans un échantillon d'élevages bovins et caprins des départements des Deux-Sèvres ...

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La lutte contre l'antibiorésistance représente l'un des défis majeurs de santé publique du XXIème siècle. L'accent est mis sur la recherche d'alternatives permettant de limiter le recours aux antibiotiques. Dans ce contexte nous nous sommes intéressés à l'activité des huiles essentielles sur des souches bactériennes. Une étude bibliographique a tout d'abord été réalisée, dans la première et la seconde partie de cette thèse, afin de traiter de l'antibiorésistance actuellement, des pathologies auriculaires des carnivores domestiques ainsi que de l'aromathérapie. La troisième partie est une partie expérimentale dans laquelle nous avons étudié l'activité des huiles essentielles de Cannelier de Ceylan, de Tea Tree, de Sarriette, de Lavandin et de Thym à thymol, carvacrol et linalol sur des souches bactériennes isolées à partir d'otites chez le chien. Grâce à la réalisation d'aromatogrammes et de mesures de concentrations minimales inhibitrices, nous avons comparé l'activité de ces huiles essentielles sur les différentes souches et étudié l'impact de la qualité de l'huile essentielle sélectionnée et du chémotype choisit. D'après la réalisation de nos aromatogrammes et nos calculs de concentrations minimales inhibitrices, c'est l'huile essentielle de cannelle qui présente le meilleur potentiel thérapeutique. Des études ultérieures sur sa toxicité in vivo ainsi que sur les synergies envisageables avec les antibiotiques utilisés par voie topique pourraient être intéressantes à l'avenir.[-]
La lutte contre l'antibiorésistance représente l'un des défis majeurs de santé publique du XXIème siècle. L'accent est mis sur la recherche d'alternatives permettant de limiter le recours aux antibiotiques. Dans ce contexte nous nous sommes intéressés à l'activité des huiles essentielles sur des souches bactériennes. Une étude bibliographique a tout d'abord été réalisée, dans la première et la seconde partie de cette thèse, afin de traiter de ...

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Bien que le spectre des espèces bactériennes incriminées en cas d'infection hépatobiliaire, chez le chien et le chat, soit maintenant bien documenté dans la littérature vétérinaire, peu de données sont disponibles quant aux résistances bactériennes. Le travail de cette thèse vise ainsi à analyser les caractéristiques des infections biliaires chez ces deux espèces, en portant une attention particulière aux résistances des isolats incriminés. L'étude porte sur 431 et 234 prélèvements hépatobiliaires, provenant respectivement de l'ENVA et du laboratoire VEBIO. Il est montré que les chiens touchés sont prioritairement des mâles, adultes (âge médian de 10 ans), de race Terrier (30 %). Soixante-quinze pourcents ont une augmentation de l'activité sérique des PAL, et 100 % ont au moins une anomalie du système biliaire à l'examen échographique (anomalie de la paroi de la vésicule biliaire et/ou boue biliaire principalement). Les chats touchés sont majoritairement des mâles, adultes (âge médian de 10 à 12 ans), Européens (70 %) et 60% ont une augmentation de l'activité sérique des ALAT, et/ou de la bilirubinémie totale. Au total, 97 isolats sont identifiés à l'ENVA, et 246 au laboratoire VEBIO. La majorité des cultures sont monomicrobiennes (>80 %), avec le plus souvent des bactéries gram négatives (67 %). Les espèces les plus communes sont : Escherichia coli (40 %), Enterococcus spp. (10 %), Staphylococcus spp. (10-15 %), Streptococcus spp. (5-10 %), Klebsiella spp. (5%) et Enterobacter spp. (3-8 %). Les résistances sont élevées vis-à-vis des tétracyclines et du TMPS, contrairement à la gentamicine. Pour les bactéries gram négatives et les entérocoques la résistance aux pénicillines est élevée, et l'ajout d'une bêta-lactamase ne diminue qu'inconstamment ces résistances. A l'ENVA, la résistance aux céphalosporines de première et troisième génération est acceptable à faible, excepté pour les entérocoques, mais elles sont modérées à élevées d'après le laboratoire VEBIO. Pour les fluoroquinolones, la résistance est modérée pour les bactéries gram négatives, mais à l'ENVA les bactéries gram positives y sont fortement résistantes, contrairement aux données du laboratoire VEBIO. Au total, 40 % des bactéries sont multirésistantes. Trente pourcents des souches d'Escherichia coli et au minimum la moitié des souches d'Enterococcus spp. sont qualifiables de multirésistantes. Il a été montré significativement plus de bactéries multirésistantes parmi les chiens ayant déjà reçu une antibiothérapie (dans les 3 mois) comparés à ceux qui n'en n'ont pas reçu. Enfin à l'ENVA, une diminution des résistances bactériennes semble être présente au cours des années, mais l'incidence des bactéries multirésistantes semble rester stable.[-]
Bien que le spectre des espèces bactériennes incriminées en cas d'infection hépatobiliaire, chez le chien et le chat, soit maintenant bien documenté dans la littérature vétérinaire, peu de données sont disponibles quant aux résistances bactériennes. Le travail de cette thèse vise ainsi à analyser les caractéristiques des infections biliaires chez ces deux espèces, en portant une attention particulière aux résistances des isolats incriminés. ...

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L'analyse épidémiologie de données de prescription et délivrance est un outil essentiel permettant d'objectiver les usages d'antibiotiques en élevage et identifier des possibles leviers de réduction. Une étude pharmaco-épidémiologique a été conduite sur une base de données incluant 1209 lots de dinde de chair mis en place de janvier 2015 à décembre 2017 et répartis en trois productions : standard, certifiée et baby. L'analyse révèle que l'ensemble des lots étudiés a reçu au moins une prescription de médicament antibiotique. Les trois familles d'antibiotiques les plus utilisées, quelle que soit la production, sont les béta-lactamines, les cyclines et les polypeptides. L'analyse détaillée des indicateurs d'exposition (NADD, NACD et ALEA) a montré que les lots de dinde standards étaient, en moyenne, plus exposés aux antibiotiques (ALEA = 2,02) que les lots certifiés (ALEA = 1,76) et baby (ALEA = 1,96). L'analyse de variables explicatives a révélé le rôle clé de deux paramètres sur l'exposition aux antibiotiques (ALEA) : la densité dans les bâtiments d'élevage et le gain moyen quotidien du lot.[-]
L'analyse épidémiologie de données de prescription et délivrance est un outil essentiel permettant d'objectiver les usages d'antibiotiques en élevage et identifier des possibles leviers de réduction. Une étude pharmaco-épidémiologique a été conduite sur une base de données incluant 1209 lots de dinde de chair mis en place de janvier 2015 à décembre 2017 et répartis en trois productions : standard, certifiée et baby. L'analyse révèle que ...

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