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Impact du recours aux antibiotiques en élevage sur l'antibiorésistance dans l'environnement et pistes pour en assurer la maîtrise

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Thèse
H

Bayonne, Kévin

École nationale vétérinaire d'Alfort

2022

1 vol. (58 p.)

A-2022-120

Antibiorésistance ; Environnement ; Élevage ; Dissémination ; Maitrise des risques

L'utilisation des antibiotiques est de plus en plus contrôlée en France et dans le monde. Ces contrôles se font au nom du « One Health » (Une seule santé) qui regroupe l'homme, les animaux et l'environnement afin de limiter son impact négatif et de maintenir son efficacité pour la santé de tous. Les impacts environnementaux des antibiotiques dépendent énormément de leurs familles, car leur absorption, distribution et excrétion ne sont pas les mêmes. De plus, certains peuvent être actifs dans le milieu extérieur et cela pose un problème. Le principal impact est l'antibiorésistance, qui s'acquiert au sein des populations animales. Les critères de sélection dépendent des voies d'administrations, des modalités de traitements, des concentrations utilisées sur l'animal. Ces dernières vont par la suite être les causes d'excrétions plus ou moins importantes dans l'environnement extérieur, où là encore une sélection va être mise en place (Fumier, champs lors d'épandage, plantes...).Si celles-ci ne sont pas maitrisées, alors on risque une impasse thérapeutique d'abord en médecine vétérinaire, avant qu'elle ne s'étende à la médecine humaine. En effet plusieurs moyens de propagations sont possibles comme l'épandage, puis le lessivage par les eaux de pluie. Ces eaux peuvent emporter les résidus antibiotiques jusqu'à des centaines de kilomètres, pour atterrir dans des stations d'épuration, puis dans la consommation humaine. Afin d'éviter cette propagation des résistances, plusieurs plans de maitrise existent. En France, des baisses de l'utilisation des antibiotiques ont été observées grâces aux différents plans eco-antibio, à la vaccination (encore trop peu utilisée), mais aussi par les bonnes pratiques chez les vétérinaires et les éleveurs. Ensuite, il est nécessaire de limiter l'excrétion, mais aussi la diffusion en améliorant les connaissances sur les familles antibiotiques, en développant le compostage et en outillant mieux les stations d'épuration. Toutes ces maitrises mises en place ou à mettre en place sont les clefs afin de diminuer l'antibiorésistance et les risques associés.

Url / Doi : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03980991/file/A-2022-120.pdf

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 120

Bibliogr. p. : 52-55

Titre anglais : Impact of the use of antibiotics in animal husbandry on antibiotic resistance in the environment and ways to control it

Résumé anglais : The use of antibiotics is more and more controlled in France and in the world. These controls are done in the name of « One Health » which includes humans, animals and the environment in order to limit its negative impact and maintain its effectiveness for the health of all. The environmental impacts of antibiotics depend greatly on their families, as their absorption, distribution and excretion are not the same. In addition, some of them can be active in the external environment and this is a problem. The main impact is antibiotic resistance, which is acquired in animal populations. The selection criteria depend on the routes of administration, the treatment methods and the concentrations used on the animal. The latter will then be the cause of more or less important excretions in the external environment, where again a selection will be set up (Manure, fields during spreading, plants...). If these are not controlled, then we risk a therapeutic impasse first in veterinary medicine, before it extends to human medicine. Indeed, several means of propagation are possible, such as spraying, then leaching by rainwater. These waters can carry antibiotic residues up to hundreds of kilometers, to land in sewage treatment plants, then in human consumption. In order to avoid this propagation of resistance, several control plans exist. In France, decreases in the use of antibiotics have been observed thanks to the different eco-antibio plans, to vaccination (still too little used), but also by good practices among veterinarians and breeders. Then, it is necessary to limit excretion, but also diffusion by improving knowledge on antibiotic families, by developing composting and by better equipping wastewater treatment plants. All of these controls that are in place or to be put in place are the keys to reducing antibiotic resistance and the associated risks.

Mots-clés anglais : Antibiotic resistance . Environment . Breeding . Dissemination . Control

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Millemann, Yves

Assesseur / Examinateur : Lagrée, Anne-Claire

Type de fond : Fonds contemporain


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