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Commentaire : Les prélèvements post-mortem sur les animaux de la faune sauvage sont généralement pratiqués au cours de l'autopsie de ces derniers. Ils présentent plusieurs intérêts, notamment dans le domaine de l'épidémiosurveillance, dans un contexte où de nombreuses maladies émergentes ou ré-émergentes sont issues de la faune sauvage. Ils sont également très utilisés pour certaines études scientifiques sur la faune sauvage. Cette étude s'appuie sur de nombreux écrits ainsi que sur les propos de plusieurs vétérinaires experts de la faune sauvage. Elle a pour objectif de dégager des grands principes pour la bonne réalisation des prélèvements post-mortem sur les animaux de la faune sauvage. Elle s'intéresse tout d'abord aux différents acteurs qui réalisent ces prélèvements ainsi qu'à leurs buts. Ensuite, sont décrits les grands types de prélèvements ainsi que leurs conditions de réalisation : prélèvements bactériologiques, virologiques, fongiques, histologiques, toxicologiques, génétiques, parasitologiques, cytologiques, sanguins ... La réalisation de ces prélèvements est à adapter selon l'état de fraicheur et de conservation du cadavre. Par ailleurs, les membres de l'équipe de prélèvement doivent être préparés en amont de la venue sur le terrain. Ils doivent être en mesure de prendre la décision d'effectuer les prélèvements en laboratoire ou sur place. Les conditions d'hygiène et de sécurité sont très importantes pour éviter la transmission de maladies potentiellement zoonotiques. Enfin, une fois réalisés, les prélèvements doivent être conservés et transportés de manière adéquate jusqu'aux différents laboratoires d'analyses. C'est uniquement en respectant ces différents paramètres que les analyses issues de ces prélèvements peuvent s'avérer intéressantes.

N° de thèse : 128

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