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Devenir des génisses et vaches laitières après un diagnostic de gestation négatif.

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Thèse
H

Le Roux, Kevin

École nationale vétérinaire de Nantes

2009

72

N-2009-038

Vache laitière ; Génisse ; Gestation ; Prostaglandine ; Diagnose de la gestation ; Performance de reproduction

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr/GED_BHV/191865791904/na_09_038.pdf

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 038

Bibliographie : 52

Titre anglais : Progression of dairy heifers and cow after a non-pregnant diagnosis

Type de fond : Fonds contemporain

Cette étude avait pour objectif d'analyser le devenir des vaches et génisses laitières présentant un diagnostic de gestation négatif, et de vérifier l'intérêt de l'utilisation systématique de prostaglandine F2alpha sur ces animaux. Pour cela, nous avons travaillé sur 40 troupeaux laitiers Prim'Holstein d 'une clientèle vétérinaire. Nous avons analysé les résultats d'échographies de Novembre 2008 à Avril 2009. Les animaux ont été échographiés, en moyenne, 51,6 jours après l'insémination : 21,6 % des génisses échographiées se sont révélées non gestantes, contre 28,7 % pour les vaches. Nous avons sélectionné les femelles diagnostiquées non gestantes pour étudier leur devenir. Deux lots ont alors été constitués : un pseudo lot témoin et un lot recevant une ou deux injections de prostaglandines à 12 jours d'intervalle. Les génisses ont été re-inséminées, en moyenne, 12,4 jours après l'échographie, contre 17,4 jours pour les vaches. L'utilisation de prostaglandines n'a permis, ni d'augmenter le taux de réussite, ni de diminuer l'intervalle entre le diagnostic de gestation négatif et l'insémination suivante. En pratique courante, les diagnostics de gestation sont donc effectués trop tardivement et ceci est d'autant plus pénalisant que de nombreuses femelles non vues en chaleur depuis l'insémination, sont en fait non gestantes. Il s'agit alors, soit d'un défaut de détection des chaleurs, soit d'un retour en chaleur tardif : la mauvaise réponse aux prostaglandines chez les vaches, suggère l'importance des anomalies de cyclicité à l'origine des retours tardifs. Cependant, le défaut de détection des chaleurs semble également avoir un rôle important, particulièrement pour les génisses. Cette étude montre donc, que sur une femelle non gestante, il est préférable d'effectuer un examen ovarien afin adapter le traitement, plutôt que d'appliquer un protocole médical de manière systématique.

Emprunt/Réservation

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