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DIAGNOSTIC EXPERIMENTAL DE L'ASPERGILLOSE RHINOSINUSALE DU CHIEN

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Thèse
H

Mulon, P-Y.

École nationale vétérinaire d'Alfort

2002

76 P.

A-2002-198

Mycose ; Aspergillose ; Appareil respiratoire ; Rhinite ; Sinusite ; Diagnostic ; Sérologie ; Scanner ; Carnivore ; Chien

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=524

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 198

Bibliographie : 50

Titre anglais : EXPERIMENTAL DIAGNOSIS OF CANINE NASAL ASPERGILLOSIS

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Guillot, Jacques

Assesseur / Examinateur : Moissonnier, Pierre

Type de fond : Fonds contemporain

L'aspergillose rhino-sinusale du chien est une affection entrant dans le diagnostic différentiel des rhinites chroniques. Le diagnostic de cette mycose est toujours difficile pour le clinicien et plusieurs examens complémentaires sont nécessaires pour le confirmer. L'examen tomo-densitométrique demeure une référence pour le clinicien lors de récidive de rhinite malgré les traitements précédents. Toutefois la faible disponibilité actuelle et le coût de cet examen sont ses deux principaux inconvénients. Pour aider le clinicien, les autres techniques d'imagerie médicale comme la radiologie et la rhinsocopie sont plus souvent envisagées. La sérologie est aussi un outil essentiel du diagnostic de l'aspergillose rhino-sinusale du chien. Notre étude a été réalisée pour évaluer la valeur de trois tests effectués lors de suspicion d'aspergillose rhinosinusale chez le chien : deux examens sérologiques (l'électrosynérèse, l'immuno-empreinte) et la culture mycologique à partir d'un écouvillon nasal. Trente-sept chiens répartis en deux groupes ont été inclus dans l'étude. Le groupe A est composé de chiens présentant des images tomo-densitométriques compatibles avec une aspergillose (n=27). Le groupe B incluent des chiens pour lesquels les images tomo-densitométriques étaient évocatrices d'une autres pathologies (n=12). Le trop faible nombre de cultures mycologiques réalisées sur les chiens du groupe B nous empêche de conclure sur la valeur réelle de ce test. Les deux tests sérologiques présentent une sensibilité moyenne (électrosynérèse = 59 %, immuno-empreinte = 29 %) et une excellente spécificité (électrosynérèse = 100 %, immunoempreinte = 92 %) malgré le faible seuil de positivité choisi pour chacun des tests. Au vu de ces résultats, nous pouvons affirmer que l'électrosynérèse et dans une moindre mesure, l'immuno-empreinte permettent de confirmer une suspicion radiographique ou rhinoscopique d'aspergillose rhino-sinusale chez le chien. Par contre, en présence d'images évocatrices d'une atteinte fongique, une sérologie négative seule n'est pas suffisante pour l'infirmation de cette hypothèse.

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