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Ovulation provoquée à la GNRH chez des juments résistantes à l'HCG

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Thèse
H

Brachet, A.S.

École nationale vétérinaire de Nantes

2007

103

N-2007-090

Ovulation ; Cheval ; GnRH ; Human chorionic gonadotropin ; Reproduction assistée ; Reproduction ; Reproduction femelle ; Jument ; Fertilité

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr/GEIDEFile/na_07_090.pdf?Ar...

Localisation : Env Nantes (Bibliothèque)

N° de thèse : 090

Bibliographie : 65

Titre anglais : Treatment of ovulation with GNRH to HCG resistant mares

Type de fond : Fonds contemporain

La maîtrise de la reproduction équine revêt de nos jours une importance économique majeure et présente deux aspects. Tout d'abord, avec la généralisation de l'insémination artificielle et la forte demande des étalons, il est devenu primordial de dater avec précision l'ovulation afin de réaliser l'insémination à un moment optimal pour permettre la fécondation. De plus, il paraît important de s'assurer que la jument ne présente aucune affection qui pourrait altérer sa fertilité et l'empêcher de mener sa gestation à terme. Depuis de nombreuses années, l'hCG (human Chorionic Gonadotropin) est largement utilisée par le vétérinaire équin. Cette molécule permet, lorsqu'elle est injectée à une jument prête à ovuler, l'ovulation dans un intervalle de 36 à 48 heures après l'injection. Cependant, des cas de résistance à ce traitement ont été décrits. Sans que l'on puisse expliquer entièrement ce phénomène, il apparaît que certaines juments ne répondent pas à cette injection ou ovulent de façon décalée par rapport à l'intervalle de 36 à 48 heures. De nombreuses études envisagent les analogues de synthèse de la GnRH, en particulier la buséréline et des implants de deslorelin, comme alternative à l'utilisation de l'hCG dans l'induction de l'ovulation chez la jument. Mais jusqu'à présent, aucune étude n'a évalué l'efficacité de ces analogues chez les juments résistantes à l'hCG. Le but de notre étude, menée à la station de monte de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes, est de voir si la buséréline administrée en deux ou trois fois sur une journée permet d'induire l'ovulation chez des juments résistantes à l'hCG. L'analyse statistique n'a pas permis de dégager de résultats significatifs, il aurait fallu une plus grande population d'étude avec plus de juments et plus de cycles exploitables. Mais, lors des traitements avec la buséréline, on a réussi à faire ovuler des juments qui n'ovulaient pas quand elles recevaient un traitement avec de l'hCG et à faire remplir 27,6% (8/29) des juments traitées.

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