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Intérêts et limites de la stabilisation intra-articulaire du grasset chez le chien

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Thèse
H

Cauchy, Aurélien

École nationale vétérinaire d'Alfort

2024

1 vol. (90 p.)

A-2024-014

Ligament croisé ; Ligament croisé cranial ; Entorse ; Boiterie ; Grasset ; Technique chirurgicale ; Orthopédie ; Greffe ; Tendon ; Chien

La rupture du ligament croisé crânial est une des causes les plus fréquentes de consultation pour boiterie d'un membre pelvien en médecine vétérinaire. Sa prise en charge est exclusivement chirurgicale et plusieurs techniques reposant sur une stabilisation par prothèses extra-articulaires, ou des ostéotomies, sont actuellement utilisées et fournissent des résultats fonctionnels satisfaisants. Ces techniques ne permettent cependant pas de rétablir une biomécanique articulaire physiologique, engendrant des complications avec notamment une dégradation arthrosique et l'apparition potentielle de lésions méniscales. Chez l'Homme, les techniques de reconstruction intra-articulaire se basant sur l'utilisation d'autogreffes constituent la prise en charge de référence de la rupture du ligament croisé antérieur. En chirurgie vétérinaire, ces techniques présentent historiquement un taux d'échec important, s'expliquant par de fortes réactions inflammatoires ainsi qu'une usure prématurée des implants entrainant leurs ruptures. Cependant l'émergence de nouveaux polymères et les traitements de ces derniers ont permis d'améliorer les propriétés mécaniques ainsi que la tolérance biologique des ligaments synthétiques, suscitant un regain d'intérêt pour ces techniques. Les techniques de reconstruction intra-articulaire présentent les avantages de pouvoir être réalisées par un abord mini-invasif ainsi que de permettre une meilleure reconstitution de la biomécanique articulaire par rapport aux techniques d'ostéotomies. En revanche, les techniques se basant sur l'utilisation de greffe se heurtent à l'absence chez le chien de greffon ayant des propriétés mécaniques suffisantes sans que leur prélèvement n'induise de conséquences fonctionnelles délétères. En conséquence, les techniques se développant chez le chien sont actuellement plutôt orientées sur l'utilisation de ligaments synthétiques seuls ou en association avec des allogreffes, ces derniers levant un problème de disponibilité avec la nécessité de formation de banque de prélèvements. Pour ces techniques, la littérature vétérinaire récente fait cependant état de résultats fonctionnels encourageants, notamment avec l'émergence du concept d'intégration biologique de la prothèse. Avant de pouvoir envisager une utilisation à plus grande échelle, des études complémentaires sont nécessaires en particulier sur les choix d'implantation (reconstruction anatomique ou isométrique).

Url / Doi : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04609782v1/file/A-2024-014.pdf

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 014

Bibliogr. p. : 77-86

Titre anglais : Interests and limitations of intra-articular stabilization of the stifle joint in dogs

Résumé anglais : Cranial cruciate ligament rupture is one of the most common causes of hind limb lameness in veterinary medicine. Its management is exclusively surgical, with several techniques currently in use, ranging from extra-articular stabilization with synthetic ligaments to tibial osteotomies, all of which provide satisfactory functional outcomes. However, these techniques do not restore physiologic joint biomechanics, with subsequent progression of degenerative joint disease and possibly, meniscal lesions. In humans, intra-articular reconstruction techniques using autografts are the gold standard for treatment of anterior cruciate ligament rupture. In veterinary medicine, historically, these techniques have had a high failure rate due to inflammatory response and implant wear with subsequent failure. However, improvements of polymers and their treatments have increased the mechanical properties and biocompatibility of synthetic ligaments, renewing interest in these techniques. Intra-articular reconstruction techniques offer the advantages of being performed through a minimally invasive approach and allowing better restoration of joint biomechanics compared to osteotomy techniques. However, techniques that relied on grafts are challenged by the lack of grafts with sufficient mechanical properties without causing adverse functional consequences upon harvesting in dogs. As a result, techniques developed in dogs are currently focused on the use of synthetic ligaments used alone or combined with allografts, the latter posing availability issues requiring the establishment of graft banks. Recent veterinary literature, however, reports encouraging functional outcomes with these techniques, particularly with the emergence of the concept of biological integration of the synthetic ligament. Before considering their widespread use, further studies are needed, especially regarding the surgical technique (anatomical or isometric implantation).

Mots-clés anglais : Ligament ; Cranial cruciate ligament ; Sprain ; Lameness ; Stifle joint ; Surgical technique ; Orthopedics ; Graft ; Tendon ; Dog

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Viateau-Duval, Véronique

Assesseur / Examinateur : Maurice, Émeline

Type de fond : Fonds contemporain


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