L'endoscopie urinaire est devenue un outil incontournable pour l'examen du bas appareil urinaire chez l'homme. Cette technique ne s'est véritablement développée chez le chien que dans les années 1980 et est encore peu exploitée chez le chat. Chez le chat, la technique de la cystoscopie est relativement simple. Ses applications sont multiples, que ce soit pour apporter un supplément d'informations après une radiographie ou une échographie (urolithiase, hématurie...) ou comme examen diagnostique à part entière (anomalies congénitales, cystite interstitielle...). La visualisation directe des lésions ainsi que la pratique de biopsies font de la cystoscopie une méthode de diagnostic extrêmement précise, des affections du bas-appareil urinaire. Ses possibilités curatives (même si elles sont encore limitées) telles que le retrait de calcul sont également très intéressantes. Si l'on excepte le cas du chat mâle non urétrostomié, les complications sont rares et les limites peu nombreuses. De grand progrès devraient être réalisés à l'avenir dans le domaine de la miniaturisation et de la qualité de l'image pour permettre l'application de la cystoscopie à tous les chats. Le cout de l'équipement réserve actuellement l'emploi de cet examen à des structures spécialisées. Au vu de notre étude, les avantages considérables de la cystoscopie et ses faibles inconvénients font qu'elle parait indispensable dans le cadre de la pratique spécialisée des structures de pointe françaises.[-]