Le métier de vétérinaire ne se limite pas à la faculté de soigner les maux des animaux puisqu'être vétérinaire c'est aussi être chef d'entreprise. Le management d'entreprise nous amène à maîtriser des notions clés indispensables, telles que la gestion budgétaire, la gestion des approvisionnements et bien évidemment des notions de comptabilité dans le but d'obtenir la meilleure rentabilité possible. Pour obtenir une rentabilité satisfaisante, il est nécessaire d'avoir un potentiel de marché suffisant et une activité à la hauteur du niveau d'équipement de l'établissement. La première étude de ce travail avait pour objectif d'analyser le potentiel de marché des vétérinaires canins en fonction de la région d'implantation. Quelle que soit la région française, le potentiel de marché semble prometteur. Certaines régions se démarquent cependant plus que d'autres (Bretagne et Pays de la Loire). La seconde étude a consisté à établir une analyse financière de trois types de structures vétérinaires (cabinet, clinique et centre hospitalier) afin de mettre en corrélation le coût d'investissement de ces structures en termes de matériels, personnels, locaux, etc. et la rentabilité de celles-ci. Deux nouveaux paramètres de mesure de rentabilité ont été élaborés au cours de ce travail : la marge du libéral (ML) et la rentabilité prévisionnelle libérale (REL). Ces paramètres permettent une estimation prévisionnelle de la rémunération des entrepreneurs et une estimation du potentiel de rentabilité des structures vétérinaires. D'après ces indicateurs, le cabinet est la structure qui parait la plus rentable. Mais c'est aussi celle qui possède le potentiel d'évolution le plus restreint. Le centre hospitalier et la clinique possèdent une ML et une REL croissantes tout au long de l'étude, signifiant un potentiel d'évolution encourageant.[-]