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Documents Colliot, Charline 1 résultats

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L'hypercorticisme, également connu sous le nom de syndrome de Cushing est une dysendocrinie largement documentée chez le chien âgé. Elle s'accompagne d'un certain nombre de complications, notamment urinaires. L'objectif premier de notre étude était de décrire les complications urinaires du syndrome de Cushing au moment du diagnostic, puis leur évolution après la mise en place d'un traitement spécifique de l'hypercorticisme. Nous avons cherché à caractériser de façon précise et à apporter des informations supplémentaires sur ces atteintes urinaires afin d'en améliorer la connaissance et donc la prise en charge. L'étude porte sur des chiens atteints d'hypercorticisme présentés au ChuvA entre 2005 et 2019. Une protéinurie a été mise en évidence chez 64,5 % des chiens par une bandelette urinaire et chez 75 % des chiens par un RPCU. La moitié des valeurs de RPCU étaient supérieures à 3,4, compatibles avec une atteinte glomérulaire. Une hypertension artérielle systémique était présente chez 52 % des individus pour qui la mesure avait été réalisée. Notre étude est donc un argument supplémentaire en faveur d'une atteinte glomérulaire lors de syndrome de Cushing. Nous avons confirmé la persistance de la protéinurie sous traitement chez 50 % des chiens malgré une diminution chez l'autre moitié. Des signes échographiques de maladie rénale chronique étaient présents chez 24,2 % des chiens protéinuriques au moment du diagnostic. La valeur médiane de créatinine chez les chiens protéinuriques était significativement plus élevée que celle des chiens non protéinuriques. Ces résultats sont donc en faveur d'une altération du débit de filtration glomérulaire chez les chiens protéinuriques atteints du syndrome de Cushing. Par ailleurs, 36,5 % des chiens avaient une uroculture positive à l'admission. La majorité des infections étaient monomicrobiennes et impliquaient la bactérie Escherichia coli. Les bactéries isolées étaient résistantes à 30 % des antibiotiques testés et l'érythromycine était l'antibiotique pour lequel le plus grand nombre de souches bactériennes étaient résistantes. La majorité des infections récidivantes étaient des infections persistantes (44 %), 25 % étaient des rechutes, 19 % des réinfections et 12 % des surinfections. Quant aux urolithiases, celles-ci étaient peu fréquentes (10,3 %) et leur nature n'a pu être confirmée par spectrophotométrie que dans un seul cas (oxalate de calcium). Leur localisation était principalement vésicale. D'autres études seraient nécessaires afin de vérifier le lien de causalité entre syndrome de Cushing et ces complications urinaires et étudier leur impact sur la prise en charge thérapeutique et le pronostic.[-]
L'hypercorticisme, également connu sous le nom de syndrome de Cushing est une dysendocrinie largement documentée chez le chien âgé. Elle s'accompagne d'un certain nombre de complications, notamment urinaires. L'objectif premier de notre étude était de décrire les complications urinaires du syndrome de Cushing au moment du diagnostic, puis leur évolution après la mise en place d'un traitement spécifique de l'hypercorticisme. Nous avons cherché à ...

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