Les maladies oculaires d'origine génétique sont de plus en plus décrites chez le cheval, les nouvelles techniques d'exploration du génome permettant la découverte de nouvelles mutations tous les ans et ainsi la création de tests génétiques. Ces maladies restent tout de même bien moins décrites que des maladies similaires chez l'Homme ou d'autres espèces animales et la majorité des études sont réalisées aux États-Unis, ce qui rend leurs caractéristiques épidémiologiques difficilement interprétable en Europe. L'objectif de cette thèse est de faire le point des connaissances actuelles concernant le génome équin, les maladies oculaires et les maladies systémiques à répercussion oculaire d'origine génétique chez le cheval. Pour chacune de ces parties sont séparées les maladies pour lesquelles un test génétique est commercialisé des maladies dont l'origine génétique n'est que suspectée. Lorsque le mécanisme génétique et le mode de transmission d'une maladie sont connus, le développement de tests génétiques permet de choisir les accouplements au sein d'une race prédisposée, afin de réduire progressivement la prévalence de cette maladie. Ces tests peuvent également aider au diagnostic ou à l'identification d'individus à risque, le pronostic visuel de ces maladies variant de la simple gêne à la cécité complète et le pronostic global pouvant être sombre en cas de maladie systémique grave.[-]