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Documents Gargiulo, Annabelle 1 résultats

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L'obstruction urétrale par une lithiase est une affection fréquente chez les chiens induisant des complications possiblement mortelles. Une reperméabilisation des voies urinaires via une urorétropulsion (par sondage et/ou par urohydrorétropulsion) doit être réalisée afin de repousser les lithiases urétrales dans la vessie. En fonction de la réussite ou de l'échec de cette procédure, la technique chirurgicale utilisée par la suite sera différente. Si l'urorétropulsion est réussie, une cystotomie est préconisée. En revanche, si l'urorétropulsion échoue, une urétrostomie (en amont du site d'obstruction) est réalisée. Peu d'informations à propos de données épidémiologiques et cliniques des chiens présentant une obstruction par une lithiase urétrale sont disponibles dans la littérature, ainsi qu'à propos de facteurs de réussite d'une urorétropulsion. De même, peu d'études ont étudié les complications à la suite d'une urétrostomie et/ou d'une cystotomie dans un contexte d'obstruction urétrale chez le chien. Cette étude a pour but d'actualiser les connaissances à ce sujet. Après un bilan des connaissances actuelles concernant la lithogénèse et les données générales des lithiases, l'épidémiologie, la pathogénie, le diagnostic, et la prise en charge médicale et chirurgicale de l'obstruction urétrale canine, une étude rétrospective a été réalisée concernant la prise en charge chirurgicale des lithiases urétrales obstructives de 86 chiens présentés au Centre Hospitalier Vétérinaire d'Alfort entre 2010 et 2020. L'objectif de cette étude rétrospective est de recenser les données pré-opératoires, de déterminer des facteurs d'intérêt significativement associés à la réussite ou non d'une urorétropulsion, tout en dégageant les complications et leur prévalence associées aux différentes techniques chirurgicales possibles. Une urorétropulsion a été réussie chez 76,7% des chiens et non réussie chez 23,3% chiens de notre étude. Ainsi, 76,7% des chiens ont eu une cystotomie, 9,3% des chiens ont eu une urétrostomie et 14,0% des chiens ont eu une urétrostomie associée à une cystotomie. Le pourcentage de réussite d'urorétropulsion au bloc opératoire était significativement plus important que celui en consultation. De plus, la taille de la plus grosse lithiase urétrale, présente à l'admission sur les radiographies, était significativement plus petite chez les chiens ayant eu une urorétropulsion réussie que chez les chiens où l'urorétropulsion n'a pas été réussie. Les complications rencontrées à la suite des différentes techniques chirurgicales sont comparables à celles décrites dans la littérature. Plus de deux tiers des chiens ont eu au moins une complication durant leur suivi et la majorité ont eu des complications mineures et à court terme. La réalisation d'une urétrostomie, au lieu d'une cystotomie, augmentait significativement le risque d'avoir au moins une complication post-opératoire, d'avoir de l'hématurie et un saignement de plaie en post-opératoire et augmentait significativement le temps d'apparition médian d'un saignement de plaie.[-]
L'obstruction urétrale par une lithiase est une affection fréquente chez les chiens induisant des complications possiblement mortelles. Une reperméabilisation des voies urinaires via une urorétropulsion (par sondage et/ou par urohydrorétropulsion) doit être réalisée afin de repousser les lithiases urétrales dans la vessie. En fonction de la réussite ou de l'échec de cette procédure, la technique chirurgicale utilisée par la suite sera d...

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