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Documents Perret, Alexis 1 résultats

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Depuis Darwin, l'existence de la reproduction coopérative demeure un défi pour la biologie évolutive. La première proposition avancée pour expliquer les comportements d'aide des auxiliaires dans des groupes pratiquant la reproduction coopérative a été la sélection de parentèle. Elle est toujours l'hypothèse la plus plebiscitée de nos jours. Malgré tout, cette théorie ne parvient pas à expliquer comment les comportements d'aide ont été sélectionnés lorsque le niveau de parenté entre les individus concernés est faible. Trois autres théories ont été proposées pour comprendre la reproduction coopérative. L'une de ces théories est l'hypothèse de « l'augmentation de groupe ». Elle postule que les comportements d'aide qui augmentent la taille du groupe sont sélectionnés grâce à l'accroissement des bénéfices conférés par la vie au sein du groupe. Bien que la capacité de cette théorie à participer à l'émergence et la stabilisation de la coopération ait été démontrée sur le plan théorique, il manque toujours des preuves empiriques. Dans cette étude, nous avons cherché à tester l'influence de l'augmentation de groupe « active » chez un cichlidé, Neolamprologus pulcher. Cette forme d'augmentation de groupe est basée sur les bénéfices réciproques à long terme de la vie en groupe reçus par un auxiliaire. Ces bénéfices sont dépendants des chances d'héritage du territoire de l'auxiliaire. L'hypothèse sous-jacente prédit que le niveau d'aide fourni par un auxiliaire augmente avec ses chances d'hériter le territoire. Chez N. pulcher, la probabilité d'héritage du territoire par les femelles est fortement dépendante du rang. Pour mettre à l'épreuve cette prédiction, le rang de onze auxiliaires femelles a été manipulé et leur niveau d'aide lors de tâches d'entretien du territoire et de défense contre un prédateur des oeufs a été comparé. Aucun effet du rang n'a été mis en évidence lors de l'entretien du territoire mais la défense des oeufs semble augmenter avec la réduction du rang hiérarchique. Ces résultats ne sont pas en faveur d'une action de l'hypothèse d'augmentation de groupe active sur la reproduction coopérative chez N. pulcher. De futures études sont nécessaires afin de mieux comprendre les théories pouvant expliquer l'émergence et le maintien de comportements altruistes au sein du règne animal.[-]
Depuis Darwin, l'existence de la reproduction coopérative demeure un défi pour la biologie évolutive. La première proposition avancée pour expliquer les comportements d'aide des auxiliaires dans des groupes pratiquant la reproduction coopérative a été la sélection de parentèle. Elle est toujours l'hypothèse la plus plebiscitée de nos jours. Malgré tout, cette théorie ne parvient pas à expliquer comment les comportements d'aide ont été s...

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