Le glaucome équin, malgré sa faible incidence, est une affection difficile à prendre en charge avec un pronostic visuel souvent mauvais à long terme, représentant un défi pour le clinicien. La première partie de ce travail a permis de rappeler les bases anatomiques nécessaires à la compréhension de la pathogénie du glaucome. Le plus souvent le glaucome équin est secondaire à plusieurs épisodes d'uvéites, dont les séquelles entravent le drainage de l'humeur aqueuse, à l'origine d'une hypertension oculaire. Cette hypertension oculaire est un facteur prédisposant à l'apparition d'un glaucome, où s'ensuit une atteinte du nerf optique. Le diagnostic de glaucome n'est pas aisé. Il passe par un examen oculaire minutieux mais également par des examens complémentaires. La deuxième partie de ce travail a permis d'étudier le glaucome grâce à une étude rétrospective réalisée sur 17 cas de glaucome présentés à la Clinéquine entre 2005 et 2020. Cette étude a permis de faire un état des lieux des symptômes le plus souvent rencontrés, des moyens mis en oeuvre pour le diagnostic, des traitements thérapeutiques mis en place en première intention ainsi que des traitements chirurgicaux. Néanmoins, les résultats de cette étude sont à interpréter avec prudence au vu du faible effectif et des nombreux biais qu'elle comporte. D'autres études sont donc nécessaires afin de faire émerger un consensus sur la prise en charge du glaucome équin.[-]