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Documents Clodion, Ruben 1 résultats

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Les cellules Natural Killer (NK) canines représentent des éléments clés de la réponse immunitaire innée au concept aujourd'hui débattu. Elles s'insèrent au sein de la classification des cellules lymphoïdes innées et contribuent à diverses immunités au sein de l'organisme ; leur valant un intérêt particulier dans le cadre de la mise en place de thérapies émergentes. Ces cellules sont en revanche impliquées dans certaines pathologies de l'organisme, allant du rejet de greffe à diverses maladies auto-immunes, voire des néoplasies des cellules NK. En l'absence d'anticorps disponibles pour suivre les marqueurs conventionnels dans l'espèce canine, la caractérisation précise de cette population cellulaire particulière reste à ce jour un enjeu important. La littérature récente à ce sujet en est la preuve et un consensus n'est pas encore clairement identifié sur le phénotype des cellules NK canines. Face à l'enjeu que représente l'identification des cellules NK, cette thèse a pour objet de tenter de les identifier à l'aide des anticorps disponibles au BioPôle Alfort (anti-CD3, anti-CD8 et anti-CD11b, avec une hypothèse de phénotype CD3-/CD8+/CD11b+ pour les cellules NK). Ces marquages ont été effectués sur des cellules mononucléées du sang périphérique, à partir d'échantillons canins disponibles au service d'immunologie du BioPôle Alfort. Les résultats obtenus indiquent près de 0,1 % en moyenne pour les cellules de phénotype CD3-/CD8+/CD11b+ et 8,3 % en moyenne pour les cellules CD3-/CD8+/CD11b-, sans influence de l'état de congélation des cellules, ni du sexe des animaux pour le phénotype CD3-CD8+CD11b+. Face à ces valeurs bien en deçà de l'estimation la plus basse disponible dans la littérature canine (2,5%, Gingrich et al., 2019), des essais incluant d'autres anticorps ont été tentés (anti-CD5 et anti-NKp46 humains), avec une absence de marquage lors des essais réalisés. De plus, de nombreux échantillons provenaient de chiens atteints de processus néoplasiques dont des troubles lymphoprolifératifs, pouvant biaiser les résultats obtenus. Le marquage étant maintenant mis au point techniquement au service d'immunologie du BioPôle Alfort, d'autres travaux sur du sang issu de chiens sains, sont nécessaires à l'identification précise de la nature des cellules CD3-CD8+CD11b+ et CD3-CD8+CD11b- (analyse du transcriptome, tests de cytotoxicité, visualisation de la population en question entre autres), afin de pouvoir offrir dans un futur proche, une possibilité de phénotyper les cellules NK canines au cliniciens, lors de présentation de lymphome ou de leucémie, en plus des immunophénotypages classiquement proposés.[-]
Les cellules Natural Killer (NK) canines représentent des éléments clés de la réponse immunitaire innée au concept aujourd'hui débattu. Elles s'insèrent au sein de la classification des cellules lymphoïdes innées et contribuent à diverses immunités au sein de l'organisme ; leur valant un intérêt particulier dans le cadre de la mise en place de thérapies émergentes. Ces cellules sont en revanche impliquées dans certaines pathologies de l...

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