Cette étude est un travail expérimental sur l'influence du mode d'élevage sur la santé de portées de chiots ainsi que sur leur bien-être durant les 21 premiers jours de vie. Cette période représente la phase la plus critique dans la croissance des chiots. En effet, elle comptabilise 75 à 90% de la mortalité avant sevrage. Les causes sont bien connues cependant aucune étude ne porte sur l'effet des conditions d'élevage. Afin d'en comprendre l'impact, la physiologie des nouveau-nés est ici rappelée. Le comportement maternel est aussi pris en compte car profondément connecté à la survie des chiots. Une première étude des pratiques d'élevage en rigueur en France est réalisée comme introduction à cette thèse. Des éleveurs ou particuliers sont interrogés sur leur gestion de la période néonatale. En parallèle, 15 portées de petites races ou miniatures sont suivies dans 7 élevages volontaires. Parmi elles, 9 sont élevées en couveuse, 5 sur tapis chauffant et 1 sous lampe chauffante. Les conditions de température sont identiques entre ces groupes et évoluent chaque semaine. Les recherches sur les portées ne mettent pas en évidence d'effet du mode d'élevage sur le comportement maternel. La croissance varie avec un gain quotidien moyen supérieur pour les chiots élevés sous lampe chauffante. Cependant, le nombre limité de portée et le recours à différent opérateurs ne permet l'obtention d'un résultat significatif.[-]