Ce manuscrit sur l'étude de la résistance, toujours croissante, des strongles des caprins aux antiparasitaires, visait à étudier une prévalence de résistance dans des élevages de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Dans une première partie, nous faisons une synthèse des connaissances sur la biologie des strongles l'étude clinique du parasitisme par les strongles digestifs, et évoquons les solutions de gestion du parasitisme. Nous faisons ensuite une synthèse de la prévalence et des mécanismes de la résistance aux différents traitements antiparasitaires, et décrivons les différentes méthodes pour évaluer et maitriser les résistances. La partie expérimentale consiste en la réalisation de tests de développement larvaire, dans lesquels les résistances au thiabendazole, au lévamisole et à l'éprinomectine étaient testées. Les résultats ont été interprétés par rapport à une dose discriminante référencée par des auteurs. Celle de l'éprinomectine est déterminée arbitrairement selon des résultats observés dans la littérature. Il en résulte que le thiabendazole ne fonctionne plus dans les 3 élevages étudiés, et que le lévamisole, dans un élevage. L'éprinomectine semble résistante selon le seuil établi pour les 3 élevages. Cependant, un FECRT réalisé sur un des 3 élevages montre que l'éprinomectine est encore fonctionnelle. Cette contradiction dans les résultats soulève des interrogations quant au protocole de notre LDA, et du seuil de résistance déterminé.[-]