Nos résultats suggèrent que les immunothérapies anti-PD-1 et anti-CCR4 testées en essais cliniques chez des chiens atteints de divers types de cancers pourraient également présenter dans cette espèce un intérêt pour le traitement des carcinomes mammaires simples de haut grade. Nous avons également confirmé que l'infiltrat immunitaire de ces carcinomes s'organise en TLS enrichies en lymphocytes B et T CD8+ ne présentant pas de centre germinatif, et que le rôle des lymphocytes B dans la surveillance immunitaire de ces tumeurs semble différent de chez la femme. Nous avons mis en évidence l'impact significatif du développement simultané de tumeurs bénignes et malignes sur l'infiltrat immunitaire des tumeurs bénignes, et donc établi une preuve de concept de l'importance de la prise en compte des développements tumoraux simultanés dans les études ultérieures. Enfin, notre étude n'a pas permis une application optimale des techniques d'analyses automatisées, suggérant que leur mise en place demandera une prise en compte des spécificités du tissu mammaire canin et la constitution de cohortes très homogènes[-]