Cette thèse explore les inégalités salariales entre hommes et femmes dans la profession vétérinaire, malgré une féminisation marquée de ce secteur. Elle identifie les causes structurelles et culturelles de ces disparités, incluant les biais de genre dans le recrutement, l'évaluation et la promotion, ainsi que la "pénalité maternelle" qui limite les opportunités professionnelles des femmes. Les analyses montrent que les différences de spécialisation et de type de pratique contribuent également aux écarts de rémunération, les femmes étant souvent concentrées dans des domaines moins rémunérateurs.En comparant les pratiques internationales, la recherche met en lumière des mesures adoptées ailleurs, comme les congés parentaux équilibrés et la transparence salariale, qui pourraient inspirer des réformes en France. La thèse propose des recommandations pour une meilleure équité salariale, notamment par la transparence salariale, des pratiques de recrutement équitables et des programmes de sensibilisation à l'égalité des genres dans les écoles vétérinaires. Elle souligne l'importance de telles réformes pour promouvoir une profession où les compétences sont reconnues sans discrimination et où l'égalité des chances est garantie.[-]