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Documents Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments 17 résultats

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V
Mis en doute dans son existence même il y a encore quelques années, le changement du climat de la Terre est devenu, au fil du temps, une réalité incontestable. L'incertitude porte aujourd'hui sur les modalités régionales du phénomène : son ampleur, sa rapidité, sa durée. A l'évidence, il ne s'agit pas seulement d'une augmentation des températures (il convient d'ailleurs de préciser quelles te mpératures sont à prendre en compte : diurnes ou nocturnes ? Minimales, maximales ou moyennes ?), mais bien d'un changement plus général, c'est-à-dire intéressant également d'autres facteurs, comme les précipitations ou les phénomènes brusques (tempêtes, très fortes pluies, etc.).
Enfin, si, comme on le pense généralement, les gaz à effet de serre résultant des activités humaines y ont une part importante de responsabilité, le phé nomène se poursuivra inéluctablement durant un siècle au moins, compte tenu de la longue durée de vie de ces composés. Et ce, même dans l'hypothèse, fort peu probable au demeurant, d'une stabilisation des émissions (Anonyme 1995 ;
Anonyme 1997 ; Anderson et al. 2002).
Les cycles de circulation des agents pathogènes sont généralement très complexes. On conçoit facilement qu'ils puissent être a ffectés par des modifications du climat. Celles-ci auront donc des conséquences en termes d'éco-épidémiologie, mais le nombre et la variété des interactions mises en jeu rendent les prévisions difficiles.
S'il faut prendre garde à ne pas imputer au changement climatique tout évènement jugé quelque peu inhabituel, il convient aussi de ne pas négliger les impacts possibles d'un tel changement. Ce qui
signifie que nous devons, autant que faire se peut, évaluer les risques afin de nous y préparer au mieux.
Pour ce qui concerne le changement climatique lui-même, la prévision pour les vingt ou trente années à venir s'avère délicate, surtout à l'échelle d'un pays comme la France (Anonyme 1998 ; Anonyme 2003). Or, c'est sur ces prévisions que l'on doit se fonder pour juger des évolutions que présenteront les caractéristiques épidémiologiques des maladies infectieuses et parasitaires et, a fortiori , des conséquences en termes d'économie de l'élevage ou de santé publique.
Selon les termes de la saisine du Ministère de l'a griculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales, il s'agit de « procéder à l'identification des différentes maladies animales, notamment vectorielles, qui pourraient concerner le territoire français dans les prochaines années dans l'hypothèse d'un réchauffement climatique et de les hiérarchiser selon les risques qu'elles pourraient présenter pour la santé publique, l'économie de l'élevage et le degré de probabilité de leur occurrence ».
Selon la décision n°467 du 26 novembre 2003, « il est créé sur proposition du Comité d'experts spécialisé « Santé animale » lors de la réunion du 10 septembre 2003, un groupe de travail dénommé « Réchauffement climatique », chargé, à la lumière de données climatiques (air, eau) et de données relatives aux biotopes de vecteurs ou d'hôtes intermédiaires, d'identifier les différentes maladies animales et les zoonoses, notamment vectorielles, qui pourraient être introduites, qui pourraient
émerger ou dont l'incidence pourrait évoluer sur le territoire national à la faveur d'un éventuel réchauffement climatique, d'évaluer le risque d'apparition et de développement de ces maladies et de les hiérarchiser selon les risques pour :
- la santé publique ;
- la santé animale et les conséquences économiques induites ;
- le degré de probabilité d'occurrence.»
Les membres du groupe de travail ont souhaité, en premier lieu, que certains points soient précisés afin de mieux cerner le domaine concerné. Il a finalement été décidé de n'examiner que le seul cas de la France métropolitaine (à l'exclusion des DOM-TOM où peuvent se poser des problèmes spécifiques), et de restreindre le champ de l'étude aux maladies des animaux domestiques (animaux de rente et de compagnie), à l'exclusion de celles des « espèces mineures » comme les poissons, les abeilles ou les mollusques et, bien sûr, des maladies affectant la faune sauvage.
Pour procéder à l'évaluation demandée par le Mi nistère (Direction générale de l'alimentation), les membres du groupe de travail ont procédé de la manière suivante :
Deux experts climatologues ont été consultés : M. Je an Jouzel (Institut Pierre Simon Laplace) et M.
Serge Planton (Météo-France), afin de préciser les tendances prévisibles des variations climatiques
pour la France. Les conclusions de ces deux auditions sont présentées dans le présent rapport.
La première étape du travail consista à établir la li ste des maladies concernées. Au cours de l'étude, certaines maladies, bien qu'initialement retenues, n'ont cependant pas été prises en compte car il a été estimé qu'elles ne devaient pas subir d'évol ution notable du fait du changement du climat. Les raisons en sont brièvement exposées pour chacune d'elles.
Les maladies finalement retenues ont ensuite été examinées une à une, en fonction de leurs modalités de transmission (et donc leur rapport à l'environnement). Pour chacune d'elles, ont été estimées les conséquences possibles quant à la répartition géographique (risques éventuels d'introduction, d'extension ou de régression) et à l'incidence et, finalement, les conséquences sanitaires pour l'animal et pour l'homme et les conséquences économiques pour un élevage et pour la collectivité en tenant compte des moyens de lutte disponibles.
A l'issue de cet examen, les risques ont été dégagés et hiérarchisés. Pour ce faire, il a d'abord été procédé, pour chaque maladie, à une estimation de la probabilité de survenue d'une augmentation (ou diminution) d'incidence (niveaux de risque qualifiés de nul, négligeable, faible, modéré ou élevé) ; les
conséquences sanitaires et économiques ont ensuite fait l'objet d'évaluations séparées, intégrant des critères particuliers pour ces deux types de risques. C'est à partir d'un examen comparatif des
situations des différentes maladies qu'a finalem ent été établie une synthèse aboutissant à dégager celles de ces maladies qui peuvent être considérées comme préoccupantes en cas de réchauffement climatique.
Enfin, il convenait d'aborder succinctement les capacités de détection et de contrôle.
L'ensemble de ces données a permis de tirer des conclusions et des recommandations exposées dans le dernier chapitre du rapport.[-]
Mis en doute dans son existence même il y a encore quelques années, le changement du climat de la Terre est devenu, au fil du temps, une réalité incontestable. L'incertitude porte aujourd'hui sur les modalités régionales du phénomène : son ampleur, sa rapidité, sa durée. A l'évidence, il ne s'agit pas seulement d'une augmentation des températures (il convient d'ailleurs de préciser quelles te mpératures sont à prendre en compte : diurnes ou ...

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V
En France métropolitaine, la rage des carnivores domestiques et sauvages a été éradiquée grâce, notamment, à la vaccination, y compris la vaccination par voie orale des renards, et à la mise en œuvre d'une politique sanitaire adaptée (identification des animaux domestiques, contrôle des chiens errants,
mesures aux frontières...). Dans ce contexte, il est devenu nécessaire de chercher à mieux connaître la situation épidémiologique de la rage des Chiroptères, soupçonnée en Europe dès les années 1950, mais identifiée de manière plus
précise à partir des années 1980 et toujours présente.
Il faut noter dès à présent trois éléments importants :
• le statut de pays indemne de rage demeure attribué par l'Office international des épizooties, même en présence de cas de lyssaviroses des génotypes 5 et 6 chez les Chiroptères ;
• la rage des Chiroptères européens est liée aux génotypes 5 et 6 ;
• toutes les espèces de Chiroptères français sont protégées par la loi (capture, transport, manipulation
et destruction sont interdits sans autorisation).
Pour répondre aux questions de la Direction générale de l'alimentation, ont été abordées successivement :
• l'analyse qualitative du risque de transmission à l'Homme de la rage des Chiroptères en France ;
• l'évaluation qualitative du réseau de surveillance épidémiologique de la rage des Chiroptères en
France.
Les recommandations portant sur ces deux parties sont ensuite présentées.[-]
En France métropolitaine, la rage des carnivores domestiques et sauvages a été éradiquée grâce, notamment, à la vaccination, y compris la vaccination par voie orale des renards, et à la mise en œuvre d'une politique sanitaire adaptée (identification des animaux domestiques, contrôle des chiens errants,
mesures aux frontières...). Dans ce contexte, il est devenu nécessaire de chercher à mieux connaître la situation épidémiologique de la rage des ...

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