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De mars 2014 à novembre 2021, 21 chats ont été opérés de disjonctions épiphysaires proximales de la tête fémorale (DEPTF) selon la technique de pose de broches transcervicales. 33,3% (7/21) étaient de race Main Coon. 85,7% (18/21) des chats étaient des mâles. 94,2% (16/17) des chats étaient stérilisés. L'âge des chats au diagnostic étaient en moyenne de 18,25 ? 8,6 mois. Une enquête téléphonique a permis d'évaluer la satisfaction des propriétaires au-delà de 6 mois postopératoires vis-à-vis de cette technique d'enclouage. Nous avons également étudié la réussite de cette chirurgie à court, moyen et long terme au travers de l'évaluation fonctionnelle, clinique et radiographique. L'évaluation fonctionnelle été objectivée par le calcul de deux systèmes de score issus de la littérature. L'évaluation clinique et radiographique a été évaluée en utilisant de critères de souffrance articulaire décris dans la littérature. Nous avons pu constater que 33,3% des chats opérés avec cette technique présentaient une boiterie résiduelle au-delà de 6 mois postopératoires. Le taux de complications majeures postopératoires est de 22,2%. Aucune de ces complications majeures n'était liée à la nécrose avasculaire de la tête fémorale. Une reprise chirurgicale a été mise en œuvre dans 16,67% des cas. L'évaluation fonctionnelle, clinique et radiographique au-delà de 6 mois postopératoires a par ailleurs montré de très bons à bons résultats dans 85,7% des cas. 95,2% des propriétaires étaient satisfaits voire très satisfaits de la prise en charge chirurgicale par cette technique. Comparativement à la chirurgie classique de la résection de la tête et du col fémoral dans le traitement des DEPTF du chat, les bons résultats de l'évaluation fonctionnelle, clinique et radiographique à 6 mois postopératoire de la pose de broches transcervicales chez le chat doit amener le chirurgien à reconsidérer cette chirurgie comme un traitement envisageable pour la gestion des DEPTF.
[-] De mars 2014 à novembre 2021, 21 chats ont été opérés de disjonctions épiphysaires proximales de la tête fémorale (DEPTF) selon la technique de pose de broches transcervicales. 33,3% (7/21) étaient de race Main Coon. 85,7% (18/21) des chats étaient des mâles. 94,2% (16/17) des chats étaient stérilisés. L'âge des chats au diagnostic étaient en moyenne de 18,25 ? 8,6 mois. Une enquête téléphonique a permis d'évaluer la satisfaction des pr...
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Il a été constaté depuis maintenant plusieurs années que le nombre de chiens atteints de dysplasie de la hanche est en constante augmentation, augmentant ainsi le nombre de candidats potentiels à la pose de prothèse totale de hanche. Ainsi, c'est dans ce contexte et avec l'ambition de permettre la conception d'implants mieux adaptés à chaque individu que nous avons souhaité récolter des données sur la morphométrie fémorale proximale canine acquises grâce à des images tomodensitométriques. L'objectif était alors de compléter les bases de données existantes en présentant nos résultats par catégorie de poids. Ce manuscrit rassemble dans un premier temps des connaissances théoriques sur l'anatomie de la hanche et sur la morphométrie osseuse. La seconde partie est consacrée à l'étude morphométrique de la partie proximale du fémur, au moyen de mesures réalisées sur des scanners. Un traitement statistique et une discussion autour des résultats obtenus composent également cette partie.
[-] Il a été constaté depuis maintenant plusieurs années que le nombre de chiens atteints de dysplasie de la hanche est en constante augmentation, augmentant ainsi le nombre de candidats potentiels à la pose de prothèse totale de hanche. Ainsi, c'est dans ce contexte et avec l'ambition de permettre la conception d'implants mieux adaptés à chaque individu que nous avons souhaité récolter des données sur la morphométrie fémorale proximale canine ...
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Cela fait plus de 30 ans que le modèle canin est utilisé comme modèle pour la prothèse totale de genou chez l'homme. Ce n'est que récemment que celle-ci est envisagée dans un but thérapeutique chez le chien, cependant les connaissances morphométriques de cette articulation pourraient être renforcées. L'enjeu de cette étude est donc de compléter les connaissances actuelles sur l'anatomie et la morphométrie fémorale distale en établissant des valeurs de référence à partir d'images tomodensitométriques ; et en appréciant la variabilité inter-individuelle et pondérale. La base de données utilisée comporte 17 chiens. Il en ressort une corrélation positive non linéaire entre les dimensions du fémur distal et le poids du chien pour la plupart des paramètres mesurés. Une autre problématique est soulevée : la nécessité ou non de créer une gamme d'implants symétriques. En effet les dimensions des condyles latéraux et médiaux ne sont que partiellement différentes. Les limites de cette étude comportent notamment le nombre de cas peu conséquent ainsi que le fait que le dimorphisme sexuel n'est pas pris en compte. Une étude plus large est nécessaire afin de conforter ces résultats et de permettre de mieux adapter les implants orthopédiques chez le chien.
[-] Cela fait plus de 30 ans que le modèle canin est utilisé comme modèle pour la prothèse totale de genou chez l'homme. Ce n'est que récemment que celle-ci est envisagée dans un but thérapeutique chez le chien, cependant les connaissances morphométriques de cette articulation pourraient être renforcées. L'enjeu de cette étude est donc de compléter les connaissances actuelles sur l'anatomie et la morphométrie fémorale distale en établissant des ...
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Les implants présentent de nombreuses utilisations notamment en orthopédie dans le traitement par réduction chirurgicale des fractures par exemple. Ces implants sont en contact direct avec le vivant et doivent donc avoir plusieurs propriétés essentielles telles que la biocompatibilté et la biofonctionnalité. Parmi les implants orthopédiques, se trouve les implants métalliques composés de titane et d'acier pour la plupart. Afin d'améliorer leurs propriétés chimiques, physiques, et biologiques dont leur capacité d'intégration osseuse, des traitements de surface sont utilisés et induisent soit des modifications de surface soit la production d'un revêtement. Dans un premier temps, nous avons réalisé dans cette thèse une revue bibliographique des implants et de leurs traitements de surface. Ensuite, nous avons présenté, notre étude expérimentale portant sur le traitement étudié ainsi que les résultats obtenus. L'analyse par micro tomographie à rayons X n'a pas permis de montrer de différences significatives entre un implant passivé (traitement classique) et l'implant étudié. Dans un troisième temps, nous avons donc discuté de ces résultats.
[-] Les implants présentent de nombreuses utilisations notamment en orthopédie dans le traitement par réduction chirurgicale des fractures par exemple. Ces implants sont en contact direct avec le vivant et doivent donc avoir plusieurs propriétés essentielles telles que la biocompatibilté et la biofonctionnalité. Parmi les implants orthopédiques, se trouve les implants métalliques composés de titane et d'acier pour la plupart. Afin d'améliorer leurs ...
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L'objectif de cette étude était de comparer la charge de rupture à 0° sur des condyles fémoraux de chat, sur les ancres (1) Fastak 2,8mm (Arthrex ®), (2) Pushlock 2,4mm (Arthrex ®) et (3) Soft anchor Fibertak 1,7mm (Arthrex ®). La charge à 3 mm de déplacement, l'élongation totale, la raideur, le mode de rupture et la facilité d'implantation ont également été évaluées. Dix fémurs ont été recueillis sur des chats adultes et répartis dans trois groupes, puis soumis à des essais de traction après implantation des ancres au niveau de l'insertion fémorale proximale du ligament collatéral latéral du grasset. Aucune différence significative n'a été observée sur la charge de rupture entre les trois ancres (197,65 ± 46,00 N, 205,63 ± 20,29 N et 171,95 ± 55,95 N pour les ancres 1, 2 et 3, respectivement). L'ancre 1 présente une charge à 3 mm de déplacement significativement plus importe (110,71 ± 12,28 N) que les ancres 2 (56,53 ± 21,30 N, p = 0,0003026) et 3 (50,09 ± 33,36 N, p = 0,001894), et également une raideur significativement plus importante (46,80 ± 1,70 N/mm) que les ancres 2 (28,72 ± 5,22 N/mm, p = 0,0001964) et 3 (24,10 ± 7,29 N/mm, p = 0,0004242). Les ancres 1 et 3 présentent un mode de rupture par arrachement de l'ancre, tandis que l'ancre 2 présente plusieurs modes de rupture. Dans 4 cas sur 6, la rupture s'est faite par rupture de l'œillet et libération du fil de suture. Dans 1 cas sur 6, l'œillet s'est cassé, libérant le fil qui a lacéré la partie crantée de l'ancre. Enfin, dans 1 cas sur 6, l'œillet n'a pas cassé et a éjecté la partie crantée de l'ancre hors du fémur. L'ancre FASTak 2,8mm® est supérieure aux ancres Pushlock 2,4mm® et Fibertak 1,7mm® pour des tests d'arrachement aigus à 0° au niveau du condyle fémoral de chat. Les trois ancres peuvent être recommandées dans le cadre de réparations ligamentaires du grasset chez le chat.
[-] L'objectif de cette étude était de comparer la charge de rupture à 0° sur des condyles fémoraux de chat, sur les ancres (1) Fastak 2,8mm (Arthrex ®), (2) Pushlock 2,4mm (Arthrex ®) et (3) Soft anchor Fibertak 1,7mm (Arthrex ®). La charge à 3 mm de déplacement, l'élongation totale, la raideur, le mode de rupture et la facilité d'implantation ont également été évaluées. Dix fémurs ont été recueillis sur des chats adultes et répartis dans trois ...
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Les disjonctions épiphysaires fémorales proximales, constituées des fractures Salter Harris de type I traumatiques et des glissements épiphysaires (ou disjonction spontanée), sont des affections fréquentes chez le jeune chat en croissance. Bien que des hypothèses aient été avancées, l'étiologie du glissement épiphysaire reste incomprise. D'un point de vue clinique et radiographique, les disjonctions épiphysaires fémorales proximales traumatiques ou spontanées sont très similaires et le diagnostic différentiel entre les deux est parfois difficile en l'absence d'examen histologique (permettant le diagnostic de certitude). Pourtant la différentiation entre ces affections permet de choisir le traitement chirurgical le plus adapté. Afin de dégager des éléments permettant de différencier les deux affections, une étude épidémiologique rétrospective sur 46 chats présentés pour disjonctions épiphysaires fémorales proximales au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort (ChuvA) entre janvier 2010 et janvier 2022 a été réalisée. Dans cette étude, il existe des différences statistiques significatives sur des caractéristiques épidémiologiques, anamnestico-cliniques et radiographiques entre les animaux atteints de glissement épiphysaire et ceux atteints de disjonctions épiphysaires fémorales proximales (DEFP) traumatiques. Ainsi, les animaux atteints de glissement épiphysaire sont en moyenne plus âgés et plus lourds que les animaux atteints de DEFP traumatiques. Une affection bilatérale et/ou associée à des lésions d'ostéolyse ou de sclérose du col fémoral est plutôt en faveur d'un glissement épiphysaire que d'une DEFP traumatique. Enfin, dans la population des chats domestiques de France, sous réserve que les biais de sélection et de classement ne remettent pas en cause l'inférence, il y a de grandes chances pour que, indépendamment de l'âge, du sexe, du statut reproducteur et du rapport « poids/âge », le glissement épiphysaire soit plus fréquent chez les Maine coon que chez les autres races.
[-] Les disjonctions épiphysaires fémorales proximales, constituées des fractures Salter Harris de type I traumatiques et des glissements épiphysaires (ou disjonction spontanée), sont des affections fréquentes chez le jeune chat en croissance. Bien que des hypothèses aient été avancées, l'étiologie du glissement épiphysaire reste incomprise. D'un point de vue clinique et radiographique, les disjonctions épiphysaires fémorales proximales traumatiques ...
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