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Ce travail propose une analyse approfondie du cycle épidémiologique d'Anaplasma phagocytophilum chez les rongeurs et les musaraignes. Après une brève présentation de ces espèces, sont relevés, d'une part, les pourcentages d'infection des rongeurs et musaraignes par A. phagocytophilum et d'autre part, l'avis des auteurs sur la possibilité que des rongeurs ou des musaraignes soient réservoirs de souches humaines d'A. phagocytophilum. Puis une étude expérimentale est menée sur la détection de la bactérie chez des rongeurs et musaraignes en France. Dans un premier temps, les principaux protocoles de détection d'Anaplasma phagocytophilum en Europe sont répertoriés et les résultats obtenus sont comparés entre eux. Dans un second temps, après extraction d'ADN à partir de rongeurs et musaraignes, une recherche de la présence de l'ADN bactérien a été faite par qPCR msp2. Une PCR nichée ciblant une portion du gène ARNr 16S a ensuite été réalisée sur les échantillons ayant présenté des résultats douteux. Tous les échantillons testés se sont avérés négatifs. La présence de l'ADN d'A. phagocytophilum n'a donc pas été détectée dans les prélèvements étudiés. La discussion a principalement porté sur les protocoles et seuils de positivité utilisés. S'il est possible de d'affirmer que dans la majorité des pays européens, les rongeurs déjà considérés comme réservoirs d'A. phagocytophilum sont infectés par de souches non pathogènes pour l'être humain, il reste encore des investigations à mener, notamment sur la notion de réservoir d'un agent pathogène pour une espèce et concernant les musaraignes. Le cycle épidémiologique d'A. phagocytophilum chez les rongeurs et les musaraignes semble faire intervenir Ixodes trianguliceps comme vecteur d'A. phagocytophilum en Europe. Ixodes ricinus pourrait éventuellement permettre la transmission de souches, pathogènes pour des animaux (comme AY176591) ou bien zoonotiques (comme AF093788), d'A. phagocytophilum de ces petits mammifères à d'autres espèces de vertébrés.[-]
Ce travail propose une analyse approfondie du cycle épidémiologique d'Anaplasma phagocytophilum chez les rongeurs et les musaraignes. Après une brève présentation de ces espèces, sont relevés, d'une part, les pourcentages d'infection des rongeurs et musaraignes par A. phagocytophilum et d'autre part, l'avis des auteurs sur la possibilité que des rongeurs ou des musaraignes soient réservoirs de souches humaines d'A. phagocytophilum. Puis une ...

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Les virus Influenza touchent de nombreuses espèces. Ils sont fréquemment à l'origine d'épidémies en santé humaine et animale. Ils sont source de zoonose et représentent un enjeu majeur tant en santé publique que d'un point de vue économique. Leur forte propension à muter ainsi que leur génome segmenté leur confère une grande capacité d'évolution et d'échappement aux systèmes immunitaires. Lorsque plusieurs virus Influenza infectent une même cellule, l'aspect segmenté de leur génome leur offre la possibilité de réaliser des réassortiments. L'infection collective des cellules par différentes familles de virus est de plus en plus étudiée pour les avantages qu'elle peut conférer aux populations virales. Certains de ces avantages sont possibles uniquement en cas de segmentation du génome notamment par l'échange de segments. Dans cette thèse nous avons testé différentes méthodes d'infection collective avec les virus influenza A par le biais d'agrégats viraux. Les tentatives d'agrégation avec de la fétuine, des billes avec des étiquettes d'histidine ou des polymères chargés se sont montrées infructueuses. Mais les résultats se sont montrés plus prometteur avec certaines billes chargées positivement sur lesquelles l'agrégation des virus influenza A semble avoir eu lieu, laissant la porte ouverte pour d'autres études sur l'évaluation de l'impact de l'agrégation et des infections collectives sur les populations d'influenza A.[-]
Les virus Influenza touchent de nombreuses espèces. Ils sont fréquemment à l'origine d'épidémies en santé humaine et animale. Ils sont source de zoonose et représentent un enjeu majeur tant en santé publique que d'un point de vue économique. Leur forte propension à muter ainsi que leur génome segmenté leur confère une grande capacité d'évolution et d'échappement aux systèmes immunitaires. Lorsque plusieurs virus Influenza infectent une même ...

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Les abcès dentaires sont une des affections bucco-dentaires les plus fréquentes du Lapin de compagnie. Si plusieurs études présentent des données sur la flore pathogène à l'origine des abcès dentaires du Lapin, les informations relatives à la composition de la flore buccale commensale du Lapin sont à ce jour beaucoup plus que limitées. Cette thèse repose sur une étude expérimentale visant à établir la flore buccale saine du Lapin de compagnie. Dans une première partie bibliographique, sont présentées les connaissances actuelles relatives à l'anatomie et à la physiologie de la cavité buccale du Lapin de compagnie. La deuxième partie présente l'étude réalisée. Il en résulte que les genres et espèces isolés le plus fréquemment sont les suivants : Rothia nasimurium, Streptococcus (notamment S. ferus), Enterobacter, Staphylococccus, Pelistega, Actinomyces (notamment A. gashouyii), Corynebacterium, Enterobacter cloacae et Kosakonia cowanii. Ces résultats sont détaillés en approfondissant des éléments de discussion qu'ils soulèvent, et en comparant ces résultats aux données actuellement disponibles sur la flore pathogène des abcès dentaires.[-]
Les abcès dentaires sont une des affections bucco-dentaires les plus fréquentes du Lapin de compagnie. Si plusieurs études présentent des données sur la flore pathogène à l'origine des abcès dentaires du Lapin, les informations relatives à la composition de la flore buccale commensale du Lapin sont à ce jour beaucoup plus que limitées. Cette thèse repose sur une étude expérimentale visant à établir la flore buccale saine du Lapin de compagnie. ...

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La cytauxzoonose féline est une protozoose infectieuse vectorielle et non contagieuse affectant les félidés sauvages et domestiques. Cette protozoose a été découverte pour la première fois en Amérique du Nord et sa présence a été mise en évidence en Europe. L'agent responsable de la maladie, Cytauxzoon spp (protozoaire du groupe des Apicomplexa ou sporozoaires, ordre des Piroplasmida ou piroplasmes, famille des Theileriidae) se développe dans les érythrocytes et le système réticulo-endothélial. La cytauxzoonose se manifeste, chez le chat domestique (Felis catus), par un syndrome pyrétique et hémolytique, caractérisé par une anémie accompagnée d'ictère. Des inclusions intra-érythrocytaires sont observables sur le frottis sanguin. En Amérique du Nord la maladie conduit dans une grande majorité des cas à la mort des chats infectés, tandis qu'en Europe, des cas asymptomatiques ont été observés. / En Europe, de nombreuses études ont mis en évidence la présence d'ADN de Cytauxzoon sp. sur des prélèvements sanguins de chats (Criado-Fornelio et al., 2009; Legroux et al., 2017; Panait et al., 2020; Willi et al., 2022) notamment en France avec une étude approfondie dans le Jura, une zone endémique du Lynx (Lynx lynx) étant l'hypothétique hôte réservoir de Cytauxzoon sp. (Bohin, 2018). On peut alors s'interroger sur l'identité du vecteur de ce protozoaire. En effet ce dernier a été identifié en Amérique du Nord comme étant les adultes d'Amblyoma americanum, les nymphes A.americanum et les adultes Dermacentor variabilis (Allen et al., 2019; Blouin et al., 1984; Reichard et al., 2009, 2010, 2013, 2019), tandis qu'en Europe, aucun vecteur n'a pu être identifié. / Ces éléments sont à l'origine d'un travail d'enquête centré sur le département du Jura, zones habitées en France par le lynx (Lynx lynx) où ils ont été mis en évidence comme porteur de Cytauxzoon sp. dans une étude récente (Bohin, 2018). Nous avons pu confirmer la présence du parasite chez le chat domestique mais également mettre en évidence une tique Ixodes ricinus comme vecteur hypothétique de Cytauxzoon sp.[-]
La cytauxzoonose féline est une protozoose infectieuse vectorielle et non contagieuse affectant les félidés sauvages et domestiques. Cette protozoose a été découverte pour la première fois en Amérique du Nord et sa présence a été mise en évidence en Europe. L'agent responsable de la maladie, Cytauxzoon spp (protozoaire du groupe des Apicomplexa ou sporozoaires, ordre des Piroplasmida ou piroplasmes, famille des Theileriidae) se développe dans ...

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Le virus de l'influenza D (IDV) a été isolé pour la première fois en 2011 chez les animaux et détecté quelques années plus tard chez le Hérisson d'Europe, chez qui sa signification clinique n'a jamais été explorée. Un second virus, EriCov, un coronavirus, a lui été isolé chez le hérisson dès 2012, sans qu'aucune association significative avec des signes cliniques ait été établie. L'objectif de ce travail est de déterminer si ces virus circulent dans la population de Hérissons d'Europe accueillie au centre de soin de l'ENVT et s'ils peuvent être associés à la présence de signes cliniques. Des recherches d'ARN viral par RT-PCR sur prélèvements fécaux de 94 individus ont été réalisées ainsi que des sérologies IDV sur 40 individus. Un examen clinique minutieux de chaque animal a été également réalisé. L'IDV a été détecté par RT-PCR chez un individu et des anticorps ont été détectés chez 33% d'entre eux. Aucune association significative avec des signes cliniques n'a pu être établie. EriCoC a été détecté dans 48.1 % des échantillons et une association significative n'a pas pu être établie avec une manifestation clinique.[-]
Le virus de l'influenza D (IDV) a été isolé pour la première fois en 2011 chez les animaux et détecté quelques années plus tard chez le Hérisson d'Europe, chez qui sa signification clinique n'a jamais été explorée. Un second virus, EriCov, un coronavirus, a lui été isolé chez le hérisson dès 2012, sans qu'aucune association significative avec des signes cliniques ait été établie. L'objectif de ce travail est de déterminer si ces virus circulent ...

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Au cours des dernières années, l'élevage bovin s'est fortement amélioré notamment au niveau des moyens zootechniques mis en place au sein des exploitations. Des sélections effectuées sur plusieurs générations ont permis une nette amélioration de la génétique des bovins d'élevage. Cette dernière a entraîné une augmentation de la valeur économique des animaux rendant possible certains actes diagnostiques et thérapeutiques décrits dans différents articles. Les affections des cavités nasales et des sinus paranasaux chez les bovins sont des affections relativement fréquentes qui méritent d'être explorées notamment car les signes cliniques de ces différentes affections sont peu spécifiques. L'imagerie médicale par tomodensitométrie est une technique diagnostique peu utilisée en médecine bovine et relativement peu décrite dans le monde scientifique. Pourtant, cette technique d'imagerie permet de repérer les marges des différentes affections néoplasiques et de voir l'étendu des fractures osseuses, ce qui pourrait en faire un examen de choix dans la préparation de différentes chirurgies bovines ou dans des cas de recherche de pronostic pour l'animal.[-]
Au cours des dernières années, l'élevage bovin s'est fortement amélioré notamment au niveau des moyens zootechniques mis en place au sein des exploitations. Des sélections effectuées sur plusieurs générations ont permis une nette amélioration de la génétique des bovins d'élevage. Cette dernière a entraîné une augmentation de la valeur économique des animaux rendant possible certains actes diagnostiques et thérapeutiques décrits dans différents ...

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Neospora caninum est une coccidie découverte récemment et dont les principaux symptômes dans l'espèce canine apparaissent chez le chiot sous forme d'atteinte neurologique ascendante (Dubey et al., 2020). La dernière étude ayant étudié la séroprévalence du parasite en France date de 2001 (Pitel et al., 2001). L'étude rétrospective de 1062 sérums de chiens consultant au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort (ChuvA) entre le 1er mars 2021 et le 7 octobre 2022 a montré une séroprévalence de 5,65% (60/1062) vis-à-vis de Neospora caninum. Dans l'échantillon de chiens d'Île-de-France vivant en zone urbaine ou alentours, médicalisés, consultant dans un centre de référé et nécessitant des analyses, il y avait une plus grande proportion de chiens positifs parmi les chiens femelles (6,8 contre 4,7%), les chiens stérilisés (6,9 contre 5,1%), les chiens en dessous de la médiane d'âge de 7 ans (6,1 contre 5,2%), les chiens atteints de troubles neurologiques (8,8% contre 5,9%), les chiens dont les traitement antiparasitaires internes et externes étaient à jour (respectivement 8,4 et 8,7 % contre 4,5 et 4,4%), les chiens de race croisée(8,3contre 5,3%), les chiens vivant avec d'autres animaux (7,6 contre 4,8%), les chiens ayant accès à un sol urbanisé (5,8 contre 5,6%) et enfin les chiens vivant proche d'un élevage d'animaux de rente (8,3 contre 3,8%). Aucune des associations n'est significative dans l'échantillon. Les résultats indiquent qu'il existe un grand nombre de néosporose subclinique, et qu'elle est aussi sous-estimée lors d'affections neurologiques. Ces résultats ont été obtenus suite à l'analyse en doublon des sérums des animaux à l'aide d'un Kit ELISA par compétition commercial de la marque ID.vet.[-]
Neospora caninum est une coccidie découverte récemment et dont les principaux symptômes dans l'espèce canine apparaissent chez le chiot sous forme d'atteinte neurologique ascendante (Dubey et al., 2020). La dernière étude ayant étudié la séroprévalence du parasite en France date de 2001 (Pitel et al., 2001). L'étude rétrospective de 1062 sérums de chiens consultant au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort (ChuvA) entre le 1er ...

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Les affections respiratoires sont un motif extrêmement fréquent de consultation chez le rat de compagnie. Or, ces troubles sont souvent le résultat d'une association complexe de facteurs environnementaux et infectieux. Dans cette étude basée sur une population de 37 individus, nous avons cherché à mesurer, en utilisant la PCR sur flush nasal, la prévalence du portage de Mycoplasma pulmonis et à comprendre les facteurs pouvant être à l'origine d'une expression symptomatique chez les rats domestiques. Nous avons ainsi montré une prévalence de 100% au sein de notre population comprenant 57% d'individus symptomatiques à divers degrés. L'étude des facteurs environnementaux a montré le rôle d'une alimentation et d'une litière adaptées dans la limitation des risques de développement de signes cliniques. Les rats provenant d'animalerie apparaissent également dans cette étude comme plus exposés au déclenchement de signes respiratoires dans la semaine suivant leur adoption.   Respiratory diseases are quite common reasons for consultation in exotic pet rats. Most of time, tjese disorders are the result of a complex combination of environemental and infectious factors. In this study, based on a 37 rats population, we tried to assess the carriage prevalence of Mycoplasma pulmonis by using PCR on nasal flush samples. We also tried to understand the factors responsible for the onset of clinical respiratory signs in pet rats. We have thus shown a 100% prevalence in our study population in which 57% of the rats were showing clinical signs. The study of environmental factors revealed the positive role of adequate nutrition and bedding conditions on the reduction of the risk to develop respiratory clinical signs. On the contrary, pet rats from pet shops appeared to be more exposed to the onset respiratory signs during the week following their adoption.[-]
Les affections respiratoires sont un motif extrêmement fréquent de consultation chez le rat de compagnie. Or, ces troubles sont souvent le résultat d'une association complexe de facteurs environnementaux et infectieux. Dans cette étude basée sur une population de 37 individus, nous avons cherché à mesurer, en utilisant la PCR sur flush nasal, la prévalence du portage de Mycoplasma pulmonis et à comprendre les facteurs pouvant être à l'origine ...

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La perte de substance osseuse fait partie des complications majeures les plus fréquentes des fractures d'origine traumatique. Elle peut être la conséquence d'un défaut de stabilisation, de réduction ou de la présence d'un foyer infectieux au sein d'une fracture. Le traitement du défaut osseux résultant a pour objectif la conservation de la motricité fonctionnelle du membre affecté. Cependant à l'heure actuelle aucune technique proposée en médecine vétérinaire ne semble apporter des résultats satisfaisants, en particulier sur des pertes de substance osseuse de taille critique. Alain-Charles Masquelet a développé une technique chirurgicale de reconstruction de grandes pertes de substance osseuse des os long en deux temps. Le principe de cette technique repose dans un premier temps sur l'induction d'une membrane biologique autour du défaut osseux à combler. Puis, dans un second temps, sur le comblement de la cavité délimitée par cette membrane par une autogreffe osseuse. Cette technique ayant présenté de bons résultats chez l'homme, elle a été appliquée par la suite à des modèles animaux de grande taille puis, à partir de 2003, sur des carnivores domestiques admis au Centre hospitalier universitaire vétérinaire d'Alfort (ChuvA). L'objectif de cette étude était d'évaluer de manière rétrospective l'intérêt de cette technique dans la prise en charge chirurgicale des ostéomyélites et des pseudarthroses d'origine traumatique résultant en une grande perte de substance osseuse appendiculaire chez le chien et le chat. L'application de la technique sur 7 animaux admis au ChuvA a permis de documenter une cicatrisation osseuse complète dans 2 cas, une amélioration fonctionnelle dans tous les cas, l'éradication d'un foyer d'ostéomyélite dans 2 cas sur 5 et la conservation de leur membre et de sa fonctionnalité pour tous les cas traités, en évitant ainsi une éventuelle amputation. L'application de la technique a tout de même été assortie d'un taux non négligeable de complications et l'étude a été réalisée sur un faible nombre de cas dont le suivi précis n'a pas été respecté. Les résultats obtenus ouvrent tout de même la perspective du développement de cette technique en médecine vétérinaire dans le traitement des grandes pertes de substance osseuse d'origine traumatique chez les chiens et les chats.[-]
La perte de substance osseuse fait partie des complications majeures les plus fréquentes des fractures d'origine traumatique. Elle peut être la conséquence d'un défaut de stabilisation, de réduction ou de la présence d'un foyer infectieux au sein d'une fracture. Le traitement du défaut osseux résultant a pour objectif la conservation de la motricité fonctionnelle du membre affecté. Cependant à l'heure actuelle aucune technique proposée en ...

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Les affections des cavités nasales et des sinus paranasaux chez le cheval peuvent être diagnostiquées à l'aide d'examens complémentaires tels que la radiographie conventionnelle et l'endoscopie respiratoire. Cependant, certaines de ces affections peuvent passer inaperçu et nécessitent des examens plus sophistiqués, tels que la tomodensitométrie. Les cavités nasales du cheval représentent le départ du système respiratoire du cheval. En parallèle des cavités nasales, le cheval possède un système complexe de sinus paranasaux, cavités creuses et remplies d'air dans la tête, communiquant avec l'appareil respiratoire. Un examen complet et précis de ces cavités nasales et sinus paranasaux peut être réalisé à l'aide de la tomodensitométrie. L'étude détaillée de l'anatomie des cavités nasales et des sinus paranasaux du cheval, ainsi que les affections de ceux-ci sont nécessaires à la compréhension et à l'interprétation des images obtenues avec les appareils de tomodensitométrie. C'est donc l'objet de la première partie de cette thèse. Les principes physiques ainsi que le fonctionnement de la tomodensitométrie sont décrits en deuxième partie. Une étude détaillée des images normales de tomodensitométrie des cavités nasales et des sinus paranasaux du cheval y est incluse. Par ailleurs, des cas cliniques présentant des affections des cavités nasales et des sinus paranasaux du cheval diagnostiquées à l'aide d'un examen tomodensitométrique sont présentées à la suite.[-]
Les affections des cavités nasales et des sinus paranasaux chez le cheval peuvent être diagnostiquées à l'aide d'examens complémentaires tels que la radiographie conventionnelle et l'endoscopie respiratoire. Cependant, certaines de ces affections peuvent passer inaperçu et nécessitent des examens plus sophistiqués, tels que la tomodensitométrie. Les cavités nasales du cheval représentent le départ du système respiratoire du cheval. En parallèle ...

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