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L'exposition des animaux à des stress environnementaux répétés dans leur biotope naturel pourrait impacter leurs cycles biologiques et avoir des effets délétères à long terme. Les glucocorticoïdes, hormones du stress, favorisent une réponse adaptative et une modulation de la physiologie énergétique de l'animal lui permettant de gérer un état de stress aigu. Cependant, il est supposé qu'une exposition chronique à taux élevés de glucocorticoïdes peut engendrer du stress oxydant et impacter durablement l'organisme. Récemment, des études ont cherché à montrer que les espèces vivant dans des milieux contraignants présentent des adaptations pour limiter les effets négatifs d'un stress chronique sur le stress oxydant. Nous avons testé cette hypothèse sur des manchots royaux adultes en induisant une exposition chronique à de hauts niveaux de corticostérone par la pose d'implants de corticostérone. Par la suite, nous avons mesuré ces taux de corticostérone, les dynamiques énergétiques ainsi que les variations de différents marqueurs de stress oxydatif durant plusieurs semaines. Malgré une augmentation de la corticostérone, un seul marqueur du stress oxydant témoin de la réparation des dommages oxydants à l'ADN s'est révélé significatif. Des légères variations du métabolisme glucidique et protéique pourraient aussi témoigner des adaptations au stress chronique. Cette étude souligne la capacité d'adaptation des animaux à leur milieu de vie et entrouvre la porte sur des possibles mécanismes physiologiques leur permettant d'éviter ou d'alléger les effets néfastes de la surcharge allostatique en glucocorticoïdes.
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L'exposition des animaux à des stress environnementaux répétés dans leur biotope naturel pourrait impacter leurs cycles biologiques et avoir des effets délétères à long terme. Les glucocorticoïdes, hormones du stress, favorisent une réponse adaptative et une modulation de la physiologie énergétique de l'animal lui permettant de gérer un état de stress aigu. Cependant, il est supposé qu'une exposition chronique à taux élevés de glucocorticoïdes ...
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Pour faire face à une baisse de ressources alimentaires, l'hibernation est une stratégie efficace qui consiste, pendant l'hiver, à alterner entre deux états physiologiques : 1/ la torpeur durant laquelle la température corporelle et la consommation d'énergie chutent et 2/ des retours à l'euthermie qui permettent de restaurer certaines fonctions vitales. Certaines espèces profitent de ces réchauffements pour se réalimenter avec des graines stockées à la belle saison : ce sont les espèces « food-storing », en opposition à celles « fat-storing », bien plus étudiées dans la littérature, qui consomment leurs réserves de tissu adipeux blanc au cours de l'hibernation. Par ailleurs, des études ont déjà démontré que des espèces réactives de l'oxygène (ROS) s'accumulent au cours de la période d'hibernation. Les objectifs de ce travail étaient d'étudier la respiration des mitochondries d'une espèce « food-storing » - le hamster d'Europe - ainsi que le niveau de stress oxydant associé à cette respiration, et ce, dans un muscle squelettique et le foie. Pour cela nous avons utilisé l'oxymétrie de flux avec des tissus d'animaux en torpeur et d'autres en euthermie, pour étudier l'efficacité des mitochondries et leur part de respiration non couplée. Enfin, pour mesurer l'ampleur du stress oxydant, nous avons aussi mesuré la longueur relative des télomères par qPCR dans ces tissus et nous avons dosé les produits finaux de l'oxydation et les défenses antioxydantes. Nos résultats contrastent avec la littérature sur les espèces « fat-storing » en montrant une augmentation de l'efficacité mitochondriale du muscle en torpeur, associée à une augmentation du stress oxydant causant un raccourcissement des télomères. Au niveau des mitochondries du foie, nous observons une augmentation de la fuite de protons, qui peut servir à générer de la chaleur. Aucune augmentation des métabolites des ROS ni des défenses antioxydantes n'a été observée dans la circulation générale. On ne comprend pas encore tout des mécanismes locaux impliquant les ROS et leurs dommages. Ces premières mesures ouvrent la voie pour de futures recherches sur les coûts physiologiques des espèces « food- storing » comme le hamster d'Europe au cours des cycles de torpeur et de retour à l'euthermie pendant l'hibernation.
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Pour faire face à une baisse de ressources alimentaires, l'hibernation est une stratégie efficace qui consiste, pendant l'hiver, à alterner entre deux états physiologiques : 1/ la torpeur durant laquelle la température corporelle et la consommation d'énergie chutent et 2/ des retours à l'euthermie qui permettent de restaurer certaines fonctions vitales. Certaines espèces profitent de ces réchauffements pour se réalimenter avec des graines ...
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