La maladie de Lyme est une maladie transmise à l'homme via la morsure d'une tique. Elle est due à un complexe de bactéries appartenant au genre Borrelia, appelé Borrelia burgdorferi sensu lato (Bbsl). Certaines formes graves de la maladie sont majoritairement causées par des espèces spécifiques au sein des Bbsl : Borrelia garinii est ainsi la bactérie majoritairement responsable de neuroborrélioses chez l'homme en Europe. Cette bactérie a pour réservoir les oiseaux. Le but de notre étude était d'étudier la diversité génétique et la répartition spatiale des Bbsl détectées chez des larves gorgées collectées sur des oiseaux en France, en se concentrant principalement sur B. garinii. Pour ce faire, nous avons utilisé les séquences génétiques de 96 Bbsl (dont 74 B. garinii), correspondant à un fragment du gène flaB de ces bactéries. Ces Bbsl provenaient de larves gorgées collectées sur des oiseaux capturés dans différents sites en France dans le cadre d'un projet précédent (OUTLYER). B. garinii était retrouvée dans toute la France. La matrice des distances génétiques montrait une grande proximité génétique entre les séquences étudiées. L'arbre phylogénétique construit par la méthode du maximum de parcimonie à partir des séquences des Bbsl et l'étude des métadonnées associées n'ont pas mis en évidence de regroupement de bactéries génétiquement proches (clades) pour le gène séquencé en fonction de l'espèce d'oiseau ou du milieu de vie de celui-ci. Aucune structure spatiale n'a été visualisée lors de l'étude de la répartition spatiale des Bbsl provenant des différents clades identifiés grâce à l'arbre phylogénétique : les B. garinii génétiquement proches pour le gène séquencé (flaB) ne semblaient pas être spatialement proches. Le gène séquencé (flaB) est un gène conservé au sein d'une espèce de Bbsl, ce qui explique la faible diversité génétique observée pour les séquences de Bbsl étudiées. De ce fait, il est probable que la diversité génétique observée dans cette étude pour le gène flaB ne reflète pas la diversité génétique existant entre les génomes des Bbsl étudiées. Il serait donc intéressant de reprendre cette étude en privilégiant un protocole permettant d'obtenir une plus grande variabilité génétique au sein des séquences étudiées.[-]

Les canidés se développent, comme les autres carnivores, au début de l'ère tertiaire dans les niches écologiques laissées vacantes par la disparition des grands reptiles carnassiers. Leur évolution et leur diversification se déroulent, durant toute l'ère tertiaire, sur le continent Nord-Américain. Le genre Canis apparaît à la fin de cette ère et gagne, dès lors, par le détroit de Behring, le reste du monde. Inexistant dans les restes fossiles de plus de quinze mille ans, le chien est né, en Orient, de l'apprivoisement d'abord, de la domestication ensuite, du loup, qui par son organisation sociale et sa répartition géographique, se rapproche beaucoup des sociétés primitives humaines. De son ancêtre, le chien primitif se distingue par sa taille et son museau plus petits, ainsi que par son stop plus marqué; la diversification en de multiples races est secondaire et due à la main de l'homme.[-]