La formation continue, vecteur essentiel de développement personnel et professionnel se modernise depuis le début du XXIème siècle en s'appuyant sur les technologies numériques qui offrent de nouvelles opportunités pour l'acquisition de compétences. C'est dans ce contexte que ce travail interroge l'optimisation de la satisfaction des besoins en formation des vétérinaires en pharmacologie par la création d'un dispositif en micro-learning. La pertinence d'un tel modèle découle des avantages qu'il offre : des séquences d'apprentissage en autonomie, courtes et répétées, disponibles à chaque instant, particulièrement adaptées aux contraintes et aux besoins des vétérinaires et à l'apprentissage de la pharmacologie. Une étude de marché a été réalisée en se basant sur une méthode mixte incluant une enquête qualitative et une enquête quantitative. Les résultats soulignent un intérêt significatif des vétérinaires pour une offre de formation en micro-learning en pharmacologie, en dépit de réticences liées à l'utilisation du numérique et au coût. Nos analyses stratégiques mettent en évidence des opportunités pour une telle offre sur le marché de la formation continue vétérinaire, en particulier en ciblant les vétérinaires des générations Y et Z. La mise en place d'une stratégie marketing aboutie est cruciale pour créer la rencontre entre les vétérinaires clients potentiels et cette offre conçue pour répondre à leurs besoins et aux enjeux de la formation continue vétérinaire.[-]

De nombreux étudiants en école vétérinaire sont attirés par la perspective de travailler avec la faune sauvage, mais peu finissent par exercer dans ce domaine. Des études indiquent cette forte attirance et un état des lieux des enseignements dispensés actuellement au sein des écoles vétérinaires françaises suggère cependant que le manque de formation spécifique pourrait expliquer l'abandon de ce projet par les étudiants. Néanmoins, une évolution progressive de cette formation est perceptible. Une enquête menée auprès de vétérinaires impliqués dans la faune sauvage non captive a réuni 145 réponses, révélant une grande diversité de profils par la variété des activités et des statuts. Cette diversité complique l'identification et la définition du vétérinaire faune sauvage. L'enquête pointe également les défis rencontrés dans ce domaine, tels que les problèmes de rémunération et l'accès restreint à des formations complémentaires. La restructuration des programmes de formation en médecine vétérinaire, axée sur la faune sauvage, apparaît comme une piste prometteuse pour encourager davantage d'étudiants à s'engager dans ce secteur spécifique.[-]

La profession vétérinaire correspond à une pluralité de métiers. C'est un métier de vocation, qui fait rêver de nombreux enfants qui manquent, parfois, de connaissances sur ses débouchés et ses difficultés. Pour se former, les futurs vétérinaires doivent suivre un cursus en six ans durant lequel ils vont petit à petit construire leur projet professionnel. L'adaptation de la formation à chaque profil d'étudiant par une personnalisation du cursus pourrait être une solution pour favoriser cette construction. Dans ce sens, VetAgro Sup a développé un dispositif d'Enseignements Personnalisés (EP) qui représente 10% du volume horaire des étudiants. Ils doivent alors participer à des enseignements complémentaires au choix, optionnels mais obligatoires. Ce travail, mené durant plus de deux ans, avait pour objectif d'évaluer l'efficacité de ce nouveau dispositif et la satisfaction des étudiants. Nos études ont montré que les EP apportaient un complément au tronc commun, un espace de liberté et une ouverture d'esprit pour les étudiants. Ils favorisent également les rencontres avec les professionnels ce qui permet d'améliorer les connaissances des étudiants sur la profession, et pour certains, la construction de leur projet professionnel. Cependant, nous avons identifié quelques limites du dispositif proposé à VetAgro Sup qui demandent à être corrigées. Nous avons aussi pu voir qu'un suivi plus approfondi des étudiants notamment par leur enseignant référent et par un professionnel de terrain et des réflexions de plus grande ampleur sur les dispositifs de personnalisation du cursus et d'aide à la construction du projet professionnel des étudiants pourraient avoir leur intérêt.[-]

Le Guide pratique de l'ASV a fait peau neuve dans cette 4 e édition pour offrir aux lecteurs une approche plus agréable de toutes les informations contenues dans cette mise à jour. La nouvelle édition, destinée tout particulièrement aux auxiliaires vétérinaires, offre un panorama détaillé des différentes fonctions de la profession.
Ce livre est construit dans le souci d'apporter des réponses claires aux problèmes concrets qui peuvent se poser aux ASV. Il présente de façon synthétique et avec l'appui de nombreuses photographies et tableaux, les notions et fonctions importantes à maîtriser dans le métier d'ASV.
Les domaines techniques et les pratiques spécifiques sont abordés : accueil du client suivant les différentes situations, identification des animaux, aide en consultation, chirurgie et examens complémentaires, vente des médicaments, hygiène, contrôle des stocks, formalités administratives, avec une iconographie de plus de 500 photos.
Ce guide très pratique sera une aide quotidienne précieuse dans l'exercice de la profession.[-]

La profession vétérinaire s'est toujours adaptée avec succès aux nouveaux défis et développements de la société, conjointement avec l'évolution considérable des compétences requises. Dans ce contexte de changement permanent, les exigences sociétales évoluent et continuent de façonner la profession, entraînant une demande croissante de spécialisation, de collaboration interdisciplinaire et de gestion du risque omniprésent de maladies émergentes. Pour suivre ces changements, la formation continue vétérinaire s'adapte pour maintenir et améliorer la qualité et les performances des services vétérinaires. L'encadrement réglementaire de la formation continue a permis de définir ses nouveaux contours notamment par un système basé sur la responsabilisation de chaque vétérinaire pour l'actualisation de ses connaissances en fonction de ses impératifs professionnels, mais aussi par une obligation de quantification de la formation continue. La formation continue vétérinaire est essentielle pour garantir de la qualité des services vétérinaires afin de rester en phase avec les exigences croissantes et évolutives du XXIe siècle.[-]

"L'émergence, la réémergence ou même la persistance de certaines maladies animales autant à l'échelle locale qu'internationale constitue l'un des principaux facteurs limitants dans le champ des productions animales. En réponse à ces enjeux, dans son code zoosanitaire pour les animaux terrestre, l'OIE recommande à ses pays membres l'application stricte de mesures de biosécurité et insiste sur l'importance de l'adoption d'une logique de formation et de sensibilisation de tous les acteurs du domaine de la santé animale sur à la mise en place de telles mesures en élevage. Le Réseau Méditerranéen de Santé Animale oeuvre aussi, au travers de projets collaboratifs entre ses propres membres, au renforcement des moyens et des mesures de prévention et de lutte contre les maladies animales dans la région méditerranéenne. Pour s'inscrire dans cette dynamique, en tant que centres collaborateurs de l'OIE et en tant qu'institutions relevant de pays membres du Réseau Méditerranéen de Santé Animale (REMESA), l'École Nationale des Services vétérinaires (ENSV-FVI France) et le Centre National de Veille Zoosanitaire (CNVZ-Tunisie) se sont réuni pour élaborer une formation opérationnelle sur le thème de la biosécurité en élevage à destination des vétérinaires des pays du REMESA. Le travail réalisé dans le cadre de cette thèse a notamment abouti à la création d'un dispositif de formation fondé sur la méthode pédagogique dite des « mises en situation » en s'appuyant sur des cas concrets rencontrés en filière volailles et ruminants. L'objectif étant pour les participants, d'être in fine capables de conseiller les éleveurs de leur clientèle sur la mise en oeuvre de mesures de biosécurité dans leurs élevages.   The outbreak or even the persistence of some animal diseases, both at the local and international level, is one of the main limiting factors in the field of animal productions. Regarding these challenges, the OIE recommends the implementation of biosecurity measures to its member countries and insists on the importance of adopting a mindset promoting training and of raising awareness in animal health communities regarding implementation of such measures. The Mediterranean Animal Health Network also works, through collaborative projects between its own members, toward strengthening the prevention and control of animal diseases in the Mediterranean region. Engaging themselves in this kind of dynamic and as OIE collaborating centers and institutions belonging to member countries of the Mediterranean Animal Health Network (REMESA), the National School of Veterinary Services (ENSVFVI France) and the National Zoosanitary Watch Center (CNVZ-Tunisia) came together in order to develop operational training on the theme of biosecurity in farms for veterinarians from REMESA member countries. The work carried out within the framework of this thesis resulted in the development of a training system relying on the teaching method known as ""scenarios"" which are based on real-life cases encountered in the poultry and ruminants' sectors. The objective being for the participants, to be able to advise their farmer clients on the implementation of biosecurity measures in their farms."[-]