L'utilisation de la phytothérapie en médecine vétérinaire s'intensifie depuis quelques années. De nombreux vétérinaires, mais également des propriétaires, montrent un intérêt pour cette thérapeutique complémentaire reconnue par l'Ordre national des vétérinaires. Parmi ses nombreuses indications, la phytothérapie peut notamment être utilisée dans la gestion de troubles du comportement chez le chien, permettant parfois d'éviter l'utilisation de médicaments allopathiques ou d'en diminuer les doses. / Dans la première partie de ce travail, le comportement du chien et des exemples de troubles sont présentés pour aborder dans une deuxième partie l'apport de la phytothérapie dans la prise en charge de ces troubles. Les avantages et les inconvénients de la phytothérapie au regard de l'allopathie sont présentés en dernière partie du manuscrit. / Ce travail met en évidence la nécessité de mettre en place des études cliniques standardisées pour étayer les preuves de l'utilisation de la phytothérapie chez le chien dans la gestion de troubles du comportement.[-]

Le comportement d'automédication chez les primates non-humains est un sujet de plus en plus étudié dans le milieu scientifique mais qui fait également débat. Cette étude fournit au lecteur un éclairage sur ce qu'est l'automédication chez les primates, et ses contributions à la médecine humaine ou animale. En effet, la proximité phylogénétique des primates et des humains permet d'envisager une transposition des découvertes d'une espèce à l'autre. Dans un premier temps, les caractéristiques et les formes d'apprentissages du comportement d'automédication sont présentées. Dans une deuxième partie, les différentes formes d'automédication chez les primates sont abordées : l'ingestion de parties de végétaux, la géophagie et l'application de substances en topique. En conclusion, l'apport de l'observation de certains comportements chez les primates non -humains dans le développement de l'allopathie en médecine humaine et animale est discuté.[-]