Le bien-être d'un animal est défini depuis 2018 par l'ANSES comme l'état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l'animal. Cette notion est au cœur des préoccupations sociétales, notamment dans un contexte d'élevage. Elle apparait comme étant la résultante d'une adéquation entre les conditions de vie proposées à un animal (mesures de bientraitance) et les besoins de ce dernier. L'objectif de ce travail est d'énumérer les différents indicateurs permettant l'objectivation du bien-être animal en élevage canin. En effet, l'élevage canin en France se caractérise par une grande diversité des typologies. Nous cherchons au travers de ce travail à proposer une conduite à tenir pour objectiver le bien-être, afin de proposer des pistes d'amélioration à mettre en place dans un optique d'uniformisation des pratiques au sein de cette filière française. De ce travail ressort qu'une modification du comportement semble être un marqueur précoce d'atteinte du bien- être animal, aussi bien du point de vue maternel que du point de vue de sa progéniture. D'autres paramètres sont atteints plus tardivement, tels que les paramètres physiologiques, de (re)production, et de santé. Ainsi, il convient d'envisager l'objectivation du bien-être au travers du continuum que constituent ces différents paramètres. Le rôle du vétérinaire, par le biais de la visite réglementaire à visée sanitaire qu'il effectue dans les élevages, est absolument central. Ce dernier doit agir en harmonie avec l'éleveur, pour qui les responsabilités quant à la qualité des chiots qu'il produit dans sa structure, ne font que s'accroître à mesure que la législation relative à l'élevage canin évolue.[-]

L'objectif de ce travail était de développer un système de notation de la biosécurité en élevage de chiens et de chats, à travers l'étude de différents paramètres d'hygiène et de prophylaxie médicale. Après avoir déterminé quels critères permettaient une évaluation pertinente de la biosécurité interne d'une part, et de la biosécurité externe d'autre part, des points ont été attribués à chacun d'eux, selon leur importance relative. Un fichier Excel a ensuite été réalisé pour permettre une application plus aisée du questionnaire, avec des réponses pré-enregistrées aboutissant au cumul automatique des points, et à la note finale. De plus, le fichier fournit une représentation graphique des résultats obtenus par l'élevage évalué, en comparaison avec la moyenne obtenue pour d'autres élevages. La deuxième partie de cette étude avait pour but d'appliquer ce système de notation de manière rétrospective aux élevages de chiens et de chats visités par l'Ecole Vétérinaire de Toulouse depuis l'année 2015, à partir du recoupement des informations déjà disponibles sous diverses formes. Le manque de réponses disponibles n'a autorisé qu'une analyse partielle de la biosécurité pour ces élevages. Une large distribution du questionnaire ainsi que son remplissage complet seraient alors nécessaires afin de comparer les pratiques de biosécurité entre les élevages de chiens et les élevages de chats dans une future étude française ou internationale.   The aim of this work was to develop an assessment system of biosecurity in canine and feline facilities, via the evaluation of several hygiene and husbandry parameters. Relevant criterias were chosen in order to evaluate internal and external biosecurity and points were attributed to each of them according to their relative importance. Then, an Excel file was created to allow easier application of the questionnaire, with pre-recorded responses leading to automatic accumulation of points, and to the final score. In addition, the file provides a graphical representation of the breeder's results, in comparison with the average values obtained for other facilities. The second part of this study aimed to apply this scoring system to the canine and feline facilities which were visited by the Veterinary School of Toulouse since 2015. This retrospective study was conducted from the cross-checking of various informations that were already available. The lack of available answers necessitated the removal of many questions from the initial questionnaire, thus allowing only a partial biosecurity analysis for these facilities. Wide spread of the questionnaire and its complete full filling would be necessary in order to compare the biosecurity practices between dog et cat breeders, in France and in other countries[-]

Dans le cadre de l'étude 'Abeille sentinelle' (Apis mellifera) témoin de la pollution de l'environnement : étude sur un transect paysager en Pays de Loire, une étude écopathologique a été réalisée durant les années 2008 et 2009. L'objectif de cette étude était de réaliser un suivi sanitaire des colonies de 18 ruchers dans l'Ouest de la France. A l'aide de visites sanitaires des colonies réalisées à 4 reprises durant les deux années et à l'aide d'analyses de détection par PCR (Polymerase Chain Reaction) réalisées à partir de prélèvements biologiques réalisés durant 4 campagnes de prélèvement en 2009, le portage de 12 agents infectieux (AVP : Agents Vivants supposés Pathogènes) a ainsi pu être déterminé à l'échelle des colonies, des ruchers et des paysages étudiés. Lors des visites, les colonies se sont révélées en grande partie en bonne santé, sans expression clinique notable. Les analyses d'AVP ont révélé un portage important d'agents infectieux dans les colonies, avec quelques variations périodiques en lien avec l'activité de l'Abeille. Un portage majeur et majoritairement a symptomatique d'agents infectieux a donc été constaté sur les colonies étudiées. Certains des AVP étudiés ont pu être mis en relation avec le devenir des colonies en fin d'étude (mort / survie).[-]