La physiopathogénie de l'arthrose, notamment celle du coude du chien, est développée dans ce travail. Cette pathologie se traite de manière multimodale avec des traitements hygiéniques, médicamenteux voire chirurgicaux. De plus de nouvelles thérapies émergent, notamment les biothérapies ayant des effets sur la diminution de l'inflammation, sur la progression de l'arthrose voire dans la régénération de l'articulation. Parmi elles, le PRP ou plutôt les PRP, du fait de leur grande variété selon leur protocole d’élaboration et leur composition, montrent des potentiels très intéressants. Les effets principaux sont liés à une inhibition des voies de l’inflammation (NF-k? et COX-2) et des effets chondroprotecteurs. La caractérisation de la composition du PRP constitue un point essentiel dans la comparaison des études. L’étude clinique présentée dans cette thèse s’intéresse au traitement de l’arthrose de 9 coudes de chien par de l’ACP (un PRP élaboré à l’aide d’un kit spécifique). La baisse progressive des 4 scores étudiés (scores vétérinaire, LOAD, CBPI et VAS) au cours des 12 semaines d’étude montre des résultats encourageants. Deux autres points sont à préciser : une absence de supériorité entre les groupes (1 seule injection de PRP ou 3 injections) ainsi qu’une efficacité potentielle à long terme (supérieure à 1 an). Ce travail sera complété par la suite par des dosages de différents facteurs dans les liquides synoviaux de ces chiens ainsi que d'autres thèses vétérinaires s'appuyant notamment sur l'utilisation d'un tapis de marche. Ces travaux ont pour objectif de confirmer l’efficacité du PRP voire de progresser dans la compréhension de son mécanisme d’action.