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Les plantes d'intérieur, prisées pour leur aspect décoratif, peuvent représenter un danger pour les animaux de compagnie, notamment les chiens, chats et lapins, en raison de leur toxicité. Ces intoxications provoquent des symptômes allant de troubles digestifs légers à des affections graves, voire mortelles. Ce travail présentera dans un premier temps une revue de la littérature sur la toxicité des plantes courantes dans les foyers. Il se poursuit par une étude épidémio-clinique, utilisant les données du Centre Antipoison Animal et Environnemental de l'Ouest, pour analyser les cas d'expositions à ces plantes. Enfin, une enquête destinée aux propriétaires d'animaux de compagnie viendra compléter l'étude épidémiologique et évaluer leur niveau de connaissance sur ce sujet. Notre étude montre que les chats sont les plus exposés aux plantes toxiques représentant plus de la moitié des cas, suivis des chiens et lapins. Les jeunes animaux, plus explorateurs, sont particulièrement à risque. Le mode de vie des chats, souvent en contact avec les plantes d'intérieur, accentue cette tendance. Bien que de nombreux propriétaires soient conscients des dangers, les intoxications persistent, révélant que cette connaissance n'est pas suffisante pour éviter les expositions. Il est donc crucial de renforcer la vigilance et les mesures préventives. Une meilleure information, par exemple à travers un dépliant sur les plantes toxiques, pourrait sensibiliser davantage les vétérinaires et propriétaires et ainsi protéger les animaux de compagnie.
[-] Les plantes d'intérieur, prisées pour leur aspect décoratif, peuvent représenter un danger pour les animaux de compagnie, notamment les chiens, chats et lapins, en raison de leur toxicité. Ces intoxications provoquent des symptômes allant de troubles digestifs légers à des affections graves, voire mortelles. Ce travail présentera dans un premier temps une revue de la littérature sur la toxicité des plantes courantes dans les foyers. Il se ...
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La babésiose canine est une maladie parasitaire d'intérêt majeur en médecine vétérinaire. Elle est causée par les protozoaires du genre Babesia, transmis par les tiques. Ces protozoaires infectent les hématies du chien est sont à l'origine d'un syndrome fébrile et d'une anémie, pouvant dans certains cas se compliquer d'une ou plusieurs défaillances d'organes. Des traitements spécifiques existent mais le pilier de la lutte contre la babésiose est la prévention avec notamment l'utilisation de molécules acaricides permettant de tuer les tiques avant qu'elles n'aient eu le temps d'infecter le chien. Pour élargir la protection, des vaccins ont été développés. Il s'agit de vaccins sous unités adjuvés qui confèrent aux chiens une immunité active contre les infections par Babesia canis. L'infection reste possible mais la sévérité des signes cliniques est diminuée grâce à la vaccination. Cependant l'efficacité de ces vaccins est régulièrement remise en question et peu d'études ont été réalisées sur le sujet. Une étude a été réalisée sur 142 chiens avec un diagnostic confirmé de babésiose. Après avoir analysés les cas sur des données épidémiologiques et cliniques, l'efficacité de la vaccination est étudiée sous forme d'une étude cas-témoins appareillée contenant 9 cas vaccinés et 45 témoins. Cette étude révèle une capacité de la vaccination à réduire de 33% la sévérité des signes cliniques, notamment en réduisant l'anémie. Une tendance à la protection contre les formes graves et les formes compliquées est également observée mais des effectifs plus grands seraient nécessaires pour obtenir des résultats significatifs.
[-] La babésiose canine est une maladie parasitaire d'intérêt majeur en médecine vétérinaire. Elle est causée par les protozoaires du genre Babesia, transmis par les tiques. Ces protozoaires infectent les hématies du chien est sont à l'origine d'un syndrome fébrile et d'une anémie, pouvant dans certains cas se compliquer d'une ou plusieurs défaillances d'organes. Des traitements spécifiques existent mais le pilier de la lutte contre la babésiose est ...
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En février 2021 lors d'un concours international de saut d'obstacles prenant place au CES Valence en Espagne, une épidémie d'HVE-1 s'est déclarée. De nombreux chevaux ont développé des signes cliniques dont la forme neurologique, la Myéloencéphalopathie Equine à Herpèsvirus. Une étude clinique, épidémiologique et diagnostique a été menée sur un panel de chevaux restés en quarantaine sur site. Cette étude a permis de dégager des facteurs de risque, mais aussi de faire évoluer les méthodes diagnostiques. A la suite de cet évènement, la FEI a fait évoluer ces protocoles en matière d'organisation d'évènement hippique et de gestion de biosécurité des maladies infectieuses. L'application FEI HorseApp va permettre de faciliter les contrôles des chevaux à l'avenir.
[-] En février 2021 lors d'un concours international de saut d'obstacles prenant place au CES Valence en Espagne, une épidémie d'HVE-1 s'est déclarée. De nombreux chevaux ont développé des signes cliniques dont la forme neurologique, la Myéloencéphalopathie Equine à Herpèsvirus. Une étude clinique, épidémiologique et diagnostique a été menée sur un panel de chevaux restés en quarantaine sur site. Cette étude a permis de dégager des facteurs de ...
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La leishmaniose est une zoonose causée par des protozoaires du genre Leishmania, notamment Leishmania infantum dans le sud de l'Europe, transmis par la piqûre de phlébotomes femelles infectées. Elle représente un enjeu majeur de santé publique en étant la troisième maladie à transmission vectorielle la plus prévalente chez l'Homme après le paludisme et la filariose lymphatique. Bien que le chien soit considéré comme principal réservoir de L. infantum, la leishmaniose féline apparaît comme une maladie émergente avec de plus en plus de cas rapportés en zones endémiques, notamment dans les pays du pourtour méditerranéen. Cependant, le rôle épidémiologique du chat n'est pas totalement élucidé à ce jour et l'absence de consensus concernant les méthodes diagnostiques ne permet pas d'établir de façon précise la prévalence de l'affection chez cet hôte. Le travail de cette thèse consiste dans une première partie à répertorier les connaissances bibliographiques actuelles sur la leishmaniose féline; puis dans une deuxième partie, en une étude clinique conduite dans 10 départements du sud de la France afin de déterminer la prévalence et les facteurs de risque associés à l'infection par L. infantum chez les chats vivant dans le sud de la France.
[-] La leishmaniose est une zoonose causée par des protozoaires du genre Leishmania, notamment Leishmania infantum dans le sud de l'Europe, transmis par la piqûre de phlébotomes femelles infectées. Elle représente un enjeu majeur de santé publique en étant la troisième maladie à transmission vectorielle la plus prévalente chez l'Homme après le paludisme et la filariose lymphatique. Bien que le chien soit considéré comme principal réservoir de L. ...
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Le glaucome équin, malgré sa faible incidence, est une affection difficile à prendre en charge avec un pronostic visuel souvent mauvais à long terme, représentant un défi pour le clinicien. La première partie de ce travail a permis de rappeler les bases anatomiques nécessaires à la compréhension de la pathogénie du glaucome. Le plus souvent le glaucome équin est secondaire à plusieurs épisodes d'uvéites, dont les séquelles entravent le drainage de l'humeur aqueuse, à l'origine d'une hypertension oculaire. Cette hypertension oculaire est un facteur prédisposant à l'apparition d'un glaucome, où s'ensuit une atteinte du nerf optique. Le diagnostic de glaucome n'est pas aisé. Il passe par un examen oculaire minutieux mais également par des examens complémentaires. La deuxième partie de ce travail a permis d'étudier le glaucome grâce à une étude rétrospective réalisée sur 17 cas de glaucome présentés à la Clinéquine entre 2005 et 2020. Cette étude a permis de faire un état des lieux des symptômes le plus souvent rencontrés, des moyens mis en oeuvre pour le diagnostic, des traitements thérapeutiques mis en place en première intention ainsi que des traitements chirurgicaux. Néanmoins, les résultats de cette étude sont à interpréter avec prudence au vu du faible effectif et des nombreux biais qu'elle comporte. D'autres études sont donc nécessaires afin de faire émerger un consensus sur la prise en charge du glaucome équin.
[-] Le glaucome équin, malgré sa faible incidence, est une affection difficile à prendre en charge avec un pronostic visuel souvent mauvais à long terme, représentant un défi pour le clinicien. La première partie de ce travail a permis de rappeler les bases anatomiques nécessaires à la compréhension de la pathogénie du glaucome. Le plus souvent le glaucome équin est secondaire à plusieurs épisodes d'uvéites, dont les séquelles entravent le drainage ...
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Les pyodermites canines sont des affections fréquemment rencontrées et une des causes les plus fréquentes de prescription d'antibiotiques en médecine vétérinaire. La bactérie la plus souvent impliquée, Staphylococcus pseudintermedius, acquiert de plus en plus de résistance aux antibiotiques, ce qui rend le traitement de ces affections extrêmement complexe. La recherche de nouvelles perspectives thérapeutiques pour y faire face est nécessaire. L'application topique d'ozone sous forme d'huile ozonée est une option thérapeutique intéressante à considérer dans ce cadre étant donné ses effets antiseptiques, anti-inflammatoires et stimulants de la cicatrisation. Elle a été étudiée dans différentes espèces : homme, ruminants ou félins mais aucune étude de son efficacité dans les pyodermites canines n'a encore été réalisée. Le but de cette thèse est d'étudier l'effet de l'ozone sous forme topique sur les pyodermites canines. Pour cela, une étude in vitro a permis de déterminer une concentration minimale inhibitrice de l'huile ozonée sur Staphylococcus pseudintermedius. L'absence d'effet cytotoxique in vitro sur des kératinocytes canins a également été démontrée, ce qui a permis de mettre en place l'étude clinique. Cette étude clinique pilote a démontré un effet thérapeutique intéressant de l'application topique d'huile ozonée pour le traitement de chiens atteints de pyodermite localisée. Ainsi, 50% des cas inclus ont montré une guérison complète, avec uniquement ce traitement, appliqué matin et soir, en 6 semaines. Des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
[-] Les pyodermites canines sont des affections fréquemment rencontrées et une des causes les plus fréquentes de prescription d'antibiotiques en médecine vétérinaire. La bactérie la plus souvent impliquée, Staphylococcus pseudintermedius, acquiert de plus en plus de résistance aux antibiotiques, ce qui rend le traitement de ces affections extrêmement complexe. La recherche de nouvelles perspectives thérapeutiques pour y faire face est nécessaire. ...
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Erinaceus europaeus est un mammifère fréquemment rencontré en France et la principale espèce de Mammifères admise en centre de soins et de réhabilitation de la faune sauvage dans notre pays. Récemment, en lien avec l'activité du Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes de Pays de la Loire, une maladie émergente à tropisme cutané a été détectée chez des individus admis dans la structure et suspectée d'être liée à la présence de S. aureus résistants à la méticilline. Cette étude avait trois objectifs principaux : caractériser plus précisément cette nouvelle maladie cutanée et déterminer s'il existe un lien avec la présence de SARM, fournir des premières informations concernant les caractéristiques de l'infection par des SARM chez le Hérisson d'Europe, et fournir des données afin d'évaluer les potentiels risques que représentent ces souches pour les hommes et les animaux en contact avec les individus porteurs. Un total de 140 hérissons admis au CVFSE entre juin 2020 et avril 2021 ont été inclus dans l'étude. Aucun lien entre la présence de ces agents et le tableau clinique cutané n'a pu être mis en évidence, cependant des SARM ont été détectés chez 17% des individus et les facteurs de risque associés à la présence de ces souches, ainsi que leurs caractéristiques génétiques, interrogent sur leur origine. 71% des SARM isolés étaient porteurs du gène mecC, en accord avec à ce qui a été observé en Europe du Nord. Cette étude permet de fournir des données concernant la maladie cutanée observée au CVFSE sur les hérissons afin d'améliorer leur prise en charge, et de fournir des premières informations concernant l'infection par des SARM dans cette espèce en France.
[-] Erinaceus europaeus est un mammifère fréquemment rencontré en France et la principale espèce de Mammifères admise en centre de soins et de réhabilitation de la faune sauvage dans notre pays. Récemment, en lien avec l'activité du Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes de Pays de la Loire, une maladie émergente à tropisme cutané a été détectée chez des individus admis dans la structure et suspectée d'être liée à la présence de ...
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Le cochon d'Inde est le second nouvel animal de compagnie médicalisé après le lapin, et le quatrième animal présenté en consultation dans les cliniques vétérinaires de petits animaux. Certaines études avaient mis en évidence la prévalence élevée d'anomalies et d'affections oculaires chez cette espèce. Ces résultats ont mis en exergue l'intérêt de réaliser un travail récapitulatif et poussé des connaissances et de l'épidémiologie des affections oculaires des cochons d'Inde afin d'évaluer la place réelle en clinique de l'ophtalmologie des cochons d'Inde. La première partie de cette thèse avait pour but de faire un point sur la littérature actuelle sur les connaissances anatomiques et pathologiques de l'appareil oculaire des cochons d'Inde ainsi que les connaissances relatives à la réalisation de l'examen ophtalmologique chez cette espèce avec par exemple les normes de références des examens complémentaires. La seconde partie de ce travail était une étude épidémiologique descriptive et analytique de type cas-témoins sur l'ensemble des consultations de cochons d'Inde à caractère ophtalmologique vues au ChuvA de 2010 à 2020. Les données récoltées ont été mises en relation avec celles de la littérature. Les affections oculaires les plus fréquemment retrouvées dans notre étude étaient la kératite et la conjonctivite suivies par la cataracte, l'exophtalmie et les dégénérescences cornéennes lipidocalciques. Les prévalences retrouvées dans la littérature sont semblables à l'exception de la cataracte qui avait une prévalence bien plus élevée (18 % contre 1,5 %). En outre, des associations statistiquement significatives ont été mises en évidence et mériteront de futures recherches tel que l'association : présence de paille ou de foin dans le substrat avec la présence de kératite. Enfin, cette partie a évalué la place de l'ophtalmologie des cochons d'Inde au sein du ChuvA et semble mettre en évidence une tendance à l'augmentation du nombre de consultation nécessitant la prise en charge par le service spécialisé d'ophtalmologie.
[-] Le cochon d'Inde est le second nouvel animal de compagnie médicalisé après le lapin, et le quatrième animal présenté en consultation dans les cliniques vétérinaires de petits animaux. Certaines études avaient mis en évidence la prévalence élevée d'anomalies et d'affections oculaires chez cette espèce. Ces résultats ont mis en exergue l'intérêt de réaliser un travail récapitulatif et poussé des connaissances et de l'épidémiologie des affections ...
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La présence d'une anomalie oculaire constitue un motif de consultation fréquent chez les lapins de compagnie qui sont de plus en plus présents dans les foyers français. Cette étude avait pour objectif d'établir une prévalence pour chaque maladie oculaire rencontrée chez le lapin et de réaliser une analyse épidémiologique et clinique descriptive des anomalies oculaires chez cette espèce. Notre étude a porté sur 279 lapins présentés au Centre hospitalier universitaire pour Animaux de compagnie de l'École nationale vétérinaire d'Alfort entre 2017 et 2019 et présentant une anomalie oculaire. Neuf affections oculaires se sont révélées majoritaires dans notre étude avec un nombre de lapins affectés supérieur à 10. L'ulcère cornéen était la principale affection oculaire, présente chez 106 lapins, soit 38,0 % de l'échantillon. Les huit autres affections oculaires majoritaires classées par ordre décroissant de nombre de lapins atteints étaient : la cataracte, la dacryocystite, la conjonctivite, l'uvéite antérieure, l'écoulement oculaire d'origine indéterminée, la kératopathie épithéliale, l'exophtalmie d'origine indéterminée et l'abcès rétrobulbaire. Seize affections d'effectif inférieur à 10, comme le glaucome, la blépharite, la sclérose du cristallin, ont également été recensées. Nous n'avons pas mis en évidence de prédisposition de sexe ou de race pour la majorité des affections majoritaires étudiées. L'âge au moment du diagnostic était assez varié pour les individus atteints d'ulcère cornéen, de kératopathie épithéliale, de conjonctivite et d'exophtalmie d'origine indéterminée. Grâce à une description clinique des caractéristiques des affections nous avons pu remarquer notamment que le principal type d'ulcère cornéen rencontré était l'ulcère stromal superficiel et que les cataractes rencontrées dans notre étude étaient principalement incipientes (à localisation corticale) au moment du diagnostic. Concernant les causes à l'origine des affections majeures, l'exposition de l'oeil lors d'une anesthésie générale était la principale cause d'ulcère cornéen et de kératopathie épithéliale. La principale cause de dacryocystite et d'abcès rétrobulbaire était la présence d'une maladie dentaire. L'infection par E. Cuniculi était quant à elle la cause principale de cataracte et d'uvéite antérieure dans notre étude, pour les lapins où une cause a pu être identifiée. De manière générale, les résultats de notre étude sont en accord avec les données existant dans la littérature. Nous avons cependant observé quelques différences. Par exemple, un écoulement séreux était plus fréquemment rencontré qu'un écoulement purulent lors de dacryocystite. Un autre exemple est le fait que notre étude a permis de distinguer clairement les lapins présentant un ulcère cornéen de ceux présentant une kératopathie épithéliale alors que ces deux affections sont confondues dans la littérature. Dans notre étude, la cause principale d'ulcère cornéen était l'exposition lors d'une anesthésie générale alors que la principale cause évoquée dans la littérature est la cause traumatique.
[-] La présence d'une anomalie oculaire constitue un motif de consultation fréquent chez les lapins de compagnie qui sont de plus en plus présents dans les foyers français. Cette étude avait pour objectif d'établir une prévalence pour chaque maladie oculaire rencontrée chez le lapin et de réaliser une analyse épidémiologique et clinique descriptive des anomalies oculaires chez cette espèce. Notre étude a porté sur 279 lapins présentés au Centre ...
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Giardia duodenalis est un parasite d'intérêt quant à la santé humaine et animale dans le monde. Les singes hurleurs (genre Alouatta), des primates vivant en Amérique latine, semblent particulièrement touchés, et d'autant plus en captivité. La population de singes hurleurs étant en déclin, des programmes de conservation sont mis en œuvre. Ainsi, des centres de réhabilitation accueillent des singes hurleurs afin de les réintégrer dans leur environnement naturel. Cette étude réalise dans un premier temps une revue bibliographique de la giardiose chez les singes hurleurs en Amérique latine. Des données sur le protozoaire Giardia duodenalis et sur l'hôte d'intérêt, le genre Alouatta, sont abordées. Puis une étude clinique et épidémiologique de la giardiose chez ces primates est réalisée. Dans une deuxième partie, le cas d'un foyer de giardiose chez des singes hurleurs, détenus dans le refuge et centre de réhabilitation Güirá Oga en Argentine, est étudié. Les conditions favorisant la survie du protozoaire et les récidives fréquentes chez ces singes sont mises en évidence et des propositions de mesures de gestion sont élaborées.
[-] Giardia duodenalis est un parasite d'intérêt quant à la santé humaine et animale dans le monde. Les singes hurleurs (genre Alouatta), des primates vivant en Amérique latine, semblent particulièrement touchés, et d'autant plus en captivité. La population de singes hurleurs étant en déclin, des programmes de conservation sont mis en œuvre. Ainsi, des centres de réhabilitation accueillent des singes hurleurs afin de les réintégrer dans leur ...
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Après une revue actualisée des dermatophytoses du cobaye, les résultats d'une étude rétrospective portant sur la période 2014-2017 sont étudiés. L'étude clinique repose sur 547 cas de T. porcellae, 96 cas de T. mentagrophytes et 9 cas de M. canis. Les jeunes cobayes (< 6 mois) sont principalement touchés. Les signes cliniques observés sont des dépilations, du squamosis et des croûtes. Les lésions sont majoritairement multiples et localisées sur la tête pour T. porcellae et T. mentagrophytes ; principalement uniques et localisées sur le tronc pour M. canis. Les suppurations sont rares mais statistiquement plus fréquentes lors de teigne à T. mentagrophytes (7%). Selon l'espèce isolée, entre 2 et 11% des cobayes sont asymptomatiques. Concernant la contagiosité, des contaminations animales ont eu lieu entre 20 et 33% et des contaminations humaines entre 17 et 22%, selon le dermatophyte. Les cobayes âgés de 7 à 12 mois ainsi que ceux ayant un pelage long semblent plus contagieux. Une dernière partie de l'étude s'intéresse aux traitements de la dermatophytose du cobaye (83 cas). Le protocole de traitement qui semble le plus efficace associe en topique de l'éniconazole dilué à de l'itraconazole administré en semaine alternée, pendant 6 semaines.
[-] Après une revue actualisée des dermatophytoses du cobaye, les résultats d'une étude rétrospective portant sur la période 2014-2017 sont étudiés. L'étude clinique repose sur 547 cas de T. porcellae, 96 cas de T. mentagrophytes et 9 cas de M. canis. Les jeunes cobayes (< 6 mois) sont principalement touchés. Les signes cliniques observés sont des dépilations, du squamosis et des croûtes. Les lésions sont majoritairement multiples et localisées sur ...
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L'hydrothérapie regroupe l'ensemble des méthodes curatives mettant à profit les propriétés de l'eau. Chez le cheval, elle connaît un essor commercial important et devient maintenant partie intégrante de l'arsenal thérapeutique de soins apportés aux membres. En effet, en tant qu'athlète, les sollicitations biomécaniques sur la partie distale des membres sont importantes et le développement de multiples thérapies répond au besoin constant d'amélioration du maintien de l'intégrité et de la guérison en cas de lésion de l'appareil locomoteur du cheval. En tant que thérapie non dopante, non invasive et relativement éthique, l'hydrothérapie est une piste intéressante à approfondir. Ce travail propose dans un premier temps une synthèse bibliographique des données actuelles concernant l'hydrothérapie équine. L'eau est un agent de refroidissement avéré. En particulier, dans la prévention et le traitement des fourbures pour lesquels la cryothérapie constitue la technique majeure. Outre ces propriétés antalgiques, l'eau présente un intérêt dans la mobilisation active de l'appareil locomoteur : l'activité immergée augmente le niveau d'effort à réaliser en diminuant le poids apparent de l'organisme. Cependant, pour l'heure, peu d'études cliniques avec protocole standardisé et présence d'un groupe contrôle démontrent les bénéfices thérapeutiques permettant de valider les indications et limites de l'hydrothérapie. Malgré la banalisation de thérapies alternatives sur le marché de la santé équine, des contre- indications et précautions existent quant à l'usage de l'hydrothérapie. Ceci souligne la nécessité de contrôles vétérinaires dans la constitution des protocoles de réhabilitation. Le second objectif de ce travail est de développer une machine d'hydrothérapie où le cheval, immobile, est massé par des courants d'eau de température contrôlée. Les aspects techniques, économiques et scientifiques de ce projet d'entrepreneuriat sont abordés. Concernant ce dernier point, la réalisation d'une étude clinique pourrait permettre d'asseoir davantage la crédibilité de l'hydrothérapie en médecine équine et apporter de sérieux arguments de vente aux clients potentiels.
[-] L'hydrothérapie regroupe l'ensemble des méthodes curatives mettant à profit les propriétés de l'eau. Chez le cheval, elle connaît un essor commercial important et devient maintenant partie intégrante de l'arsenal thérapeutique de soins apportés aux membres. En effet, en tant qu'athlète, les sollicitations biomécaniques sur la partie distale des membres sont importantes et le développement de multiples thérapies répond au besoin constant ...
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