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Etiopathogénie des infections à Microsporum canis. Etude d'une exoprotéase kératinolytique

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Travail Universitaire

Ferreiro, Laerte

FACULTE DE MEDECINE

CRETEIL

1995

194 p.

P-06-04-02

Mycose ; Microsporum canis ; Relation hôte-parasite ; Immunité humorale ; Pathogénie ; Kératine ; Carnivore ; Chien ; Chat

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

Type de fond : Fonds contemporain

Microsporum canis est le principal agent de dermatophytose chez les carnivores domestiques et est à l'origine d'infections zoonotiques très fréquentes dans le monde entier. Pour mieux comprendre les interactions hôte-parasite, il est nécessaire d'étudier les différents composants des champignons pouvant intervenir dans leur pathogénicité ainsi que les mécanismes de défense de l'hôte, en particulier, la réponse immune. Ainsi pour étudier l'infection à M. canis chez les carnivores domestiques, nous avons, dans un premier temps, isolé de nombreuses souches de M. canis chez des carnivores domestiques. Ensuite nous avons comparé leurs profils électrophorétiques et leurs activités enzymatiques. Dans toutes ces souches, nous avons décelé une activité kératinasique ; en outre, les souches exprimant une forte activité chymotrypsique provenaient des lésions les plus inflammatoires. Parallèlement, nous avons testé un modèle expérimental d'infection par Microsporum canis chez le chat notamment avec un inoculum formé d'arthroconidies produites in vitro. Ensuite, afin d'étudier les kératinases de M. canis, nous avons sélectionné les souches les plus productives et optimisé les conditions de culture. Une kératinase a été caractérisée comme étant une sérine-protéase de type chymotrypsique/substilisine avec un pH optimal de 8,5. La purification de cette protéase par chromatographie d'affinité sur phénylalanine-agarose suivie d'une analyse en SDS-PAGE nous a permis d'estimer sa masse moléculaire à 33 kDa. Enfin, nous avons étudié l'immunité humorale chez des carnivores naturellement et expérimentalement infectés par M.canis par électrosynérèse et par immuno-empreinte (western blot). Des anticorps anti-M. canis ont été détectés chez 24% des animaux infectés par M. canis, mais plus fréquemment chez les chiens infectés (65%) que chez les chats (13%). Nous avons montré que cette réponse humorale était dirigée contre de nombreux antigènes de M. canis ; en revanche la recherche d'anticorps anti-chymotrypsine de M. canis s'est révélé négative

Emprunt/Réservation

Y Réserver

Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 1
Cote / Code barre Localisation Commentaire
1 P-06-04-02
3032
[disponible] YRéserver
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