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Ce travail aborde dans une première partie bibliographique les généralités sur la lithogenèse, l'évaluation des risques de formation de calculs, l'épidémiologie et la prise en charge de l'urolithiase féline. Dans un second temps, une étude rétrospective portant sur 4 705 calculs urinaires prélevés chez les chats entre 2016 et 2021 en France et analysés par spectrométrie infrarouge est menée. Cette étude a pour objectif de présenter l'épidémiologie actuelle, de mesurer l'évolution des proportions des différents calculs depuis la dernière étude française, et de préciser les facteurs de risque liés à leur formation. De plus, elle envisage l'intérêt potentiel d'adapter la classification morpho-constitutionnelle en médecine vétérinaire. Chez les chats, les oxalates de calcium sont les calculs les plus fréquents, suivis de près par les struvites. En particulier, les chats de race tels que les Persans, Sacrés de Birmanie et British sont surreprésentés dans la population française féline présentant des calculs urinaires. Les chats européens, en revanche, présentent plus souvent des calculs de struvite. Les mâles et les chats plus âgés (en moyenne 8,2 ans) sont davantage affectés par les oxalates de calcium, tandis que les femelles sont plus touchées par les struvites. Les chats en surpoids sont surreprésentés dans les cas de calculs de struvite. Les données récoltées permettent d'établir une analyse multivariée afin de prédire la nature du calcul avant son analyse. Le nombre de calculs, leur taille, leur forme, ainsi que les caractéristiques morphologiques comme la consistance ou la couleur, varient en fonction de la nature du calcul.
[-] Ce travail aborde dans une première partie bibliographique les généralités sur la lithogenèse, l'évaluation des risques de formation de calculs, l'épidémiologie et la prise en charge de l'urolithiase féline. Dans un second temps, une étude rétrospective portant sur 4 705 calculs urinaires prélevés chez les chats entre 2016 et 2021 en France et analysés par spectrométrie infrarouge est menée. Cette étude a pour objectif de présenter l'ép...
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La Maladie Rénale Chronique féline (MRC) est une affection fréquente et progressive touchant plus de la moitié des chats âgés de plus de 7 ans. Cette maladie se caractérise par une détérioration irréversible des fonctions rénales. Son diagnostic repose sur des marqueurs biochimiques comme la créatininémie et la SDMA, ainsi que sur la classification IRIS qui permet de grader la maladie en fonction de sa gravité. La prise en charge de la MRC inclut des stratégies thérapeutiques visant à ralentir la progression de la maladie, prévenir les complications et améliorer la qualité de vie des chats. Une alimentation protectrice de la fonction rénale fait partie des principaux axes de traitement. En parallèle, l'évolution des technologies, notamment avec la e-santé et l'intelligence artificielle, offre de nouvelles perspectives dans la gestion de cette maladie. Des dispositifs connectés comme les distributeurs d'eau intelligents et les balances corporelles permettent un suivi de l'état général du chat et donc la prévention de l'apparition de la maladie. De plus, les modèles prédictifs basés sur l'IA améliorent le dépistage précoce de la MRC, permettant ainsi une meilleure prise en charge. Ces avancées technologiques ouvrent la voie à une gestion plus personnalisée et proactive de la MRC chez les chats, renforçant l'implication des propriétaires dans la surveillance de la santé de leurs animaux.
[-] La Maladie Rénale Chronique féline (MRC) est une affection fréquente et progressive touchant plus de la moitié des chats âgés de plus de 7 ans. Cette maladie se caractérise par une détérioration irréversible des fonctions rénales. Son diagnostic repose sur des marqueurs biochimiques comme la créatininémie et la SDMA, ainsi que sur la classification IRIS qui permet de grader la maladie en fonction de sa gravité. La prise en charge de la MRC ...
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Les aliments industriels pour chiens et chats ont permis de leur apporter une alimentation équilibrée, complète et facile d'utilisation. Cependant, les scandales sanitaires ont altéré la confiance du grand public envers les industriels du petfood. En parallèle, la place prise par l'animal au sein du foyer ne cesse d'évoluer et de plus en plus de propriétaires considèrent leur animal comme un membre de la famille. Ainsi, les propriétaires de chiens et de chats s'intéressent de plus en plus à la composition et aux valeurs de la marque d'alimentation qu'ils choisissent pour leur animal. Dans ce contexte, de nombreuses alternatives ont vu le jour. Parmi elles, des aliments industriels « non-conventionnels » et de nouvelles pratiques alimentaires comme la ration ménagère ou les rations à base de viande crue gagnent en popularité. Le positionnement marketing des marques de petfood a lui aussi évolué pour se rapprocher au plus près des attentes des propriétaires en quête de qualité et de transparence. En particulier, certaines allégations et certains visuels ne sont pas conformes à la réglementation et ne respectent pas les codes de déontologie publicitaire. La communication et le positionnement marketing de quinze marques d'alimentation ont été étudiées : cinq marques dites « vétérinaires », cinq marques dites « de grande distribution » et cinq marques dites « indépendantes ». Cette thèse a permis de mettre en évidence de nombreuses allégations et visuels susceptibles d'induire en erreur le propriétaire. La majorité a été retrouvée dans la communication des marques indépendantes, suivi des marques de grande surface et enfin, marginalement, chez les marques vétérinaires. Le vétérinaire tient donc une place centrale pour informer les propriétaires, démentir les communications trompeuses et guider les propriétaires dans le choix d'une alimentation adaptée à leur animal.
[-] Les aliments industriels pour chiens et chats ont permis de leur apporter une alimentation équilibrée, complète et facile d'utilisation. Cependant, les scandales sanitaires ont altéré la confiance du grand public envers les industriels du petfood. En parallèle, la place prise par l'animal au sein du foyer ne cesse d'évoluer et de plus en plus de propriétaires considèrent leur animal comme un membre de la famille. Ainsi, les propriétaires de ...
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Les tumeurs pulmonaires primitives félines sont des affections graves dont le diagnostic est rendu difficile par une présentation clinique peu spécifique. La découverte de la maladie survient souvent fortuitement lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres motifs. Des études récentes ont montré que la prise en charge chirurgicale à un stade précoce améliore nettement les chances de survie à long terme. Les examens diagnostiques avancés, comme le scanner, jouent donc un rôle crucial dans l'aide à la prise de décision chirurgicale. Cependant, peu d'études décrivent les caractéristiques tomodensitométriques de ces tumeurs, et la plus complète ne s'intéresse pas aux types tumoraux moins fréquents, tels que les tumeurs pulmonaires à présentation multifocale ou diffuse. Après une revue bibliographique des données épidémiologiques, cliniques, diagnostiques et thérapeutiques des tumeurs pulmonaires chez le chat, une étude rétrospective a été menée sur 34 chats recrutés de manière multicentrique entre le Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort et Micen Vet. Les chats inclus présentaient un diagnostic de tumeur pulmonaire primitive et un examen tomodensitométrique. L'objectif de cette étude était d'approfondir les connaissances sur les aspects tomodensitométriques de ces tumeurs, tout en précisant les données épidémiologiques et cliniques et en décrivant leur prise en charge thérapeutique. Un premier groupe de chats était constitué d'animaux atteints d'adénocarcinome pulmonaire sous forme de masse. Un second groupe comprenait six cas de lésions multifocales à diffuses, présentés sous forme d'une série de cas. Dans cette cohorte, les chats avaient en moyenne 13 ans, avec une majorité de diagnostics d'adénocarcinome. La découverte de la maladie était souvent fortuite et associée à des signes cliniques peu spécifiques. Les signes respiratoires n'étaient présents que dans moins d'un tiers des cas. Les adénocarcinomes pulmonaires apparaissaient sous la forme d'une masse, le plus souvent localisée dans les lobes caudaux, avec une position bronchocentrique, des contours irréguliers mais bien délimités. L'atténuation était hétérogène dans la majorité des cas, incluant des minéralisations ou du gaz dans environ un tiers des cas. Enfin, une série de six cas a été décrite : trois cas de carcinomes diffus, un cas de lymphome, un cas de tumeur à cellules rondes, probablement histiocytaire, et un cas de tumeur maligne d'origine indéterminée.
[-] Les tumeurs pulmonaires primitives félines sont des affections graves dont le diagnostic est rendu difficile par une présentation clinique peu spécifique. La découverte de la maladie survient souvent fortuitement lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres motifs. Des études récentes ont montré que la prise en charge chirurgicale à un stade précoce améliore nettement les chances de survie à long terme. Les examens diagnostiques avancés, ...
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La radiographie, examen complémentaire emblématique dans la pratique vétérinaire, peut bien souvent être traumatisant pour les chats : en effet, c'est un examen au cours duquel les chats vont être manipulés et maintenus parfois de manière assez intense, dans des positions qui leur sont bien souvent très inconfortables. Ceci peut être à l'origine de manifestations d'émotions négatives, comme le stress ou l'agressivité, qui peuvent alors avoir des répercussions non négligeables sur le personnel et la qualité radiographique. Une étude réalisée au sein du CHUV-AC sur 22 chats en état de vigilance et 20 chats ayant subi une contention chimique a permis de réaliser une évaluation globale en comparant l'examen radiographique entre ces deux groupes, et de dresser un bilan sur l'impact de l'acte radiographique sur le stress du chat. Les principales raisons ayant motivé la réalisation d'une contention chimique étaient la douleur et l'agressivité. De manière significative, il est ressorti que l'examen radiographique avait un réel impact négatif sur le stress du chat. Il apparait également que la réalisation d'une contention chimique améliore la qualité des clichés radiographiques, permet d'augmenter l'aisance du personnel et optimise le respect de la radioprotection. Le seul élément négatif est que la réalisation d'une contention chimique allonge la durée de l'examen. L'utilisation d'une contention chimique chez les chats est donc à privilégier pour la réalisation d'un examen radiographique, tant que son état de santé le permet. En effet, la réalisation d'une contention chimique n'étant pas anodine, il est alors important de dresser la balance bénéfice-risque pour la mettre en place.
[-] La radiographie, examen complémentaire emblématique dans la pratique vétérinaire, peut bien souvent être traumatisant pour les chats : en effet, c'est un examen au cours duquel les chats vont être manipulés et maintenus parfois de manière assez intense, dans des positions qui leur sont bien souvent très inconfortables. Ceci peut être à l'origine de manifestations d'émotions négatives, comme le stress ou l'agressivité, qui peuvent alors avoir des ...
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Le phénotype « myocardiopathie dilatée » (MCD), caractérisé par une dysfonction systolique à l'origine d'une dilatation ventriculaire gauche, reconnait de nombreuses causes, parmi lesquelles, outre la MCD primitive, les MCD d'origine nutritionnelle. L'alerte lancée par la Food and Drug Administration en 2018 et les études qui ont suivi suggèrent l'implication de la consommation d'un aliment non traditionnel dit « sans céréales » (ASC) dans le développement d'un phénotype MCD d'origine nutritionnelle chez le chien et plus rarement le chat. Les objectifs de cette étude prospective ont été de déterminer la prévalence du phénotype MCD chez des animaux nourris exclusivement avec un ASC depuis au moins trois mois, d'en étudier les caractéristiques par échocardiographie conventionnelle et techniques ultrasonores avancées (Speckle tracking Imaging et Tissue Doppler Imaging), et d'en investiguer la réversibilité potentielle. Au total, 43 animaux (32 chiens et 11 chats) ont été inclus dans l'étude. Un phénotype MCD, caractérisé par une dysfonction radiale prédominante, a été diagnostiqué chez 11/32 (34,4 %) chiens et 2/11 chats (18,2 %). Ces animaux hypocontractiles avaient été nourris avec un ASC pendant une période significativement plus longue que ceux normocontractiles (médiane de 41 mois versus 16 mois respectivement ; p = 0,0002) : au moins 24 mois pour les chiens et 109 mois pour les chats. Il s'agissait pour tous d'un ASC sec avec, en première source d'amidon, les pommes de terre et patates douces dans 62 % des cas. Aucun chien hypocontractile ne manifestait de signe d'insuffisance cardiaque congestive à l'inclusion et tous étaient vivants à la fin de l'étude après changement alimentaire et/ou traitement médical. À l'inverse, les deux chats hypocontractiles sont décédés de cause cardiaque. D'autres études prospectives sont à présent nécessaires afin de préciser au mieux le lien entre ASC et dysfonction systolique chez les carnivores domestiques.
[-] Le phénotype « myocardiopathie dilatée » (MCD), caractérisé par une dysfonction systolique à l'origine d'une dilatation ventriculaire gauche, reconnait de nombreuses causes, parmi lesquelles, outre la MCD primitive, les MCD d'origine nutritionnelle. L'alerte lancée par la Food and Drug Administration en 2018 et les études qui ont suivi suggèrent l'implication de la consommation d'un aliment non traditionnel dit « sans céréales » (ASC) dans le ...
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Master proven techniques for the handling and restraint of common animals! Providing clear guidelines to each procedure, Animal Restraint for Veterinary Professionals, 3rd Edition includes photos showing the exact steps needed to achieve safe restraint of animals seen in the veterinary clinic and visited on farm calls. Separate chapters are devoted to each domestic animal species, including cats, dogs, cattle, horses, sheep, goats, pigs, rabbits, rodents, ferrets, and birds. This edition adds descriptions of new restraint techniques for cats, dogs, and other species. Written by expert veterinary technician instructors C.C. Sheldon, and James A. Topel, this practical guide also includes a chapter on knot tying!
[-] Master proven techniques for the handling and restraint of common animals! Providing clear guidelines to each procedure, Animal Restraint for Veterinary Professionals, 3rd Edition includes photos showing the exact steps needed to achieve safe restraint of animals seen in the veterinary clinic and visited on farm calls. Separate chapters are devoted to each domestic animal species, including cats, dogs, cattle, horses, sheep, goats, pigs, ...
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Practical reference with tips and tricks for successfully performing common surgeries in small animal patients. Designed to help general practitioners confidently perform surgery, Techniques in Small Animal Soft Tissue, Orthopedic, and Ophthalmic Surgery offers fast access to step-by-step procedures for the most common surgeries in small animal patients. This book discusses the relevant anatomy, brief pathophysiology, pre-operative considerations, potential complications, and treatment options and detailed techniques for a wide range of surgical procedures, as well as the equipment needed to perform them. Written by specialists from around the world, the 54 chapters each cover multiple treatment options or variations to techniques described in the literature, featuring soft tissue, orthopedic, and ophthalmic surgeries. Practical tips and tricks for success in the operating room applicable to technicians, general practitioners, and surgeons are included throughout the book. High-quality color photographs accompany the surgical descriptions, along with video clips demonstrating some of the techniques hosted on a companion website.
Techniques in Small Animal Soft Tissue, Orthopedic, and Ophthalmic Surgery includes information on: Simple eyelid mass removal, steps for prolapsed third eyelid gland, surgery for successful entropion repair, and enucleation / Brachycephalic obstructive airway syndrome in dogs and cats and various surgical interventions, how to address aural hematoma, pinnectomy, and total ear canal ablation and lateral bulla osteotomy / Ventral bulla osteotomy, mandibulectomy, sialoadenectomy, thyroidectomy, unilateral cricoarytenoid lateralization, and peripheral lymph node extirpation / Extracapsular suture stabilization for the cranial cruciate ligament-deficient stifle, medial patellar luxation repair, femoral head and neck ostectomy, and canine elbow dysplasia / Limb amputation in companion animals, skin reconstruction options, digit amputation, gastropexy, gastrointestinal procedures, splenectomy, and liver biopsies / And many more procedures! Techniques in Small Animal Soft Tissue, Orthopedic, and Ophthalmic Surgery covers common surgeries performed in general practice, giving general practitioners, veterinary students, and new surgeons practical tips and tricks from experienced surgeons in an easily referenced format.
[-] Practical reference with tips and tricks for successfully performing common surgeries in small animal patients. Designed to help general practitioners confidently perform surgery, Techniques in Small Animal Soft Tissue, Orthopedic, and Ophthalmic Surgery offers fast access to step-by-step procedures for the most common surgeries in small animal patients. This book discusses the relevant anatomy, brief pathophysiology, pre-operative cons...
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Le chat nous aime-t-il vraiment ? De quelle couleur est son univers ? Aime-t-il la musique ? Comment le chaton apprend-il auprès de sa mère ? A-t-il conscience du temps qui passe ? C'est à toutes ces questions et bien plus encore que répond Jessica Serra. À la lumière des dernières découvertes, l'éthologue décrypte les comportements du plus mystérieux de nos compagnons. Ses sens remarquables lui permettent d'appréhender une réalité invisible à nos yeux, sa manière de communiquer souligne son exceptionnelle intelligence et ses émotions font de lui un être à part. Depuis quelques décennies, le chat a pris une place inédite dans nos foyers, devenant un membre de la famille ! Ces connaissances scientifiques sont illustrées pour la première fois avec poésie par Arnaud Tételin.
[-] Le chat nous aime-t-il vraiment ? De quelle couleur est son univers ? Aime-t-il la musique ? Comment le chaton apprend-il auprès de sa mère ? A-t-il conscience du temps qui passe ? C'est à toutes ces questions et bien plus encore que répond Jessica Serra. À la lumière des dernières découvertes, l'éthologue décrypte les comportements du plus mystérieux de nos compagnons. Ses sens remarquables lui permettent d'appréhender une réalité invisible à ...
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Le diagnostic de la pancréatite est le plus précis en associant la réalisation d'un examen clinique complet, des tests de dépistage, des tests spécifiques du pancréas, des examens d'imagerie abdominale et une évaluation diagnostique complète. Tous les examens diagnostiques de pancréatite ont d'importantes limites et devraient toujours être interprétés avec prudence. Un diagnostic différentiel est nécessaire chez les animaux présentant des signes cliniques évocateurs d'une pancréatite, car ceux-ci peuvent être secondaires à une pancréatite réactive, qui peut imiter une pancréatite primaire. Le meilleur test pour le diagnostic de la pancréatite est l'histopathologie, dont l'utilité dans la recherche et la pratique clinique est limitée par de nombreuses contraintes.
[-] Le diagnostic de la pancréatite est le plus précis en associant la réalisation d'un examen clinique complet, des tests de dépistage, des tests spécifiques du pancréas, des examens d'imagerie abdominale et une évaluation diagnostique complète. Tous les examens diagnostiques de pancréatite ont d'importantes limites et devraient toujours être interprétés avec prudence. Un diagnostic différentiel est nécessaire chez les animaux présentant des signes ...
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Designed to cater to veterinary specialists in cardiology, anesthesia, intensive care, and emergency medicine as well as to general practitioners seeking to expand their knowledge of the analysis and treatment of arrhythmias in dogs and cats, this book explores rhythm disorders from both clinical and pathophysiological standpoints. For a better understanding of these disorders, each chapter includes detailed information on the cardiac electroanatomy and provides comprehensive descriptions of surface, dynamic, and endocavitary electrocardiographic findings with the latest discoveries in this field. For each rhythm disorder, medical and interventional treatment guidelines are included based on the available literature and the authors' experience.
[-] Designed to cater to veterinary specialists in cardiology, anesthesia, intensive care, and emergency medicine as well as to general practitioners seeking to expand their knowledge of the analysis and treatment of arrhythmias in dogs and cats, this book explores rhythm disorders from both clinical and pathophysiological standpoints. For a better understanding of these disorders, each chapter includes detailed information on the cardiac e...
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Le saviez-vous ? En 20 ans, l'espérance de vie de nos animaux de compagnie a augmenté d'un an pour les chiens et de… trois ans et demi pour les chats ! Un des facteurs déterminants de cette progression tient à l'amélioration de leur alimentation.
Ce guide vous révèle les grands principes à connaître et à respecter pour bien nourrir nos chers compagnons et s'y retrouver dans l'offre pléthorique des croquettes et des pâtées. Car aimer son Snoopy ou sa Gribouille, cela ne signifie pas du tout devenir sa cuisinière ou son cuisinier personnels. Vous en aurez la preuve en 100 questions-réponses rédigées par deux professionnelles reconnues de la nutrition du Chien et du Chat!
[-] Le saviez-vous ? En 20 ans, l'espérance de vie de nos animaux de compagnie a augmenté d'un an pour les chiens et de… trois ans et demi pour les chats ! Un des facteurs déterminants de cette progression tient à l'amélioration de leur alimentation.
Ce guide vous révèle les grands principes à connaître et à respecter pour bien nourrir nos chers compagnons et s'y retrouver dans l'offre pléthorique des croquettes et des pâtées. Car aimer son Snoopy ...
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This new edition provides a comprehensive textbook on diagnostic imaging of the canine and feline thorax. The manual includes dedicated sections on the principles of thoracic imaging interpretation and individual body systems, clearly structured for information retrieval. High-quality images and illustrations demonstrate normal radiographic appearance and abnormalities associated with disease. The second edition adds new scientific knowledge, mainly gained in CT and MRI including knowledge that can be applied to radiographic interpretation, still the most widely used imaging modality for this body system
[-] This new edition provides a comprehensive textbook on diagnostic imaging of the canine and feline thorax. The manual includes dedicated sections on the principles of thoracic imaging interpretation and individual body systems, clearly structured for information retrieval. High-quality images and illustrations demonstrate normal radiographic appearance and abnormalities associated with disease. The second edition adds new scientific knowledge, ...
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Now Ettinger's trusted, all-in-one veterinary resource is even better! Trusted by small animal veterinarians for more than 50 years, Ettinger's Textbook of Veterinary Internal Medicine adds new content on the field's leading issues and trends to its unmatched, “gold standard” coverage of the diagnosis and treatment of medical problems of dogs and cats. Coverage begins with the basics of veterinary medicine, followed by sections on differential diagnosis for chief complaints and for clinicopathologic abnormalities, and continues with techniques, minimally invasive interventional therapies, critical care, toxicology, diseases by body system, and comorbidities. Clinical information is presented in a way that reflects the practitioner's thought process. With each purchase of this two-volume print book, Ettinger's includes access to a fully searchable eBook featuring more than 750 videos that bring procedures to life.
[-] Now Ettinger's trusted, all-in-one veterinary resource is even better! Trusted by small animal veterinarians for more than 50 years, Ettinger's Textbook of Veterinary Internal Medicine adds new content on the field's leading issues and trends to its unmatched, “gold standard” coverage of the diagnosis and treatment of medical problems of dogs and cats. Coverage begins with the basics of veterinary medicine, followed by sections on differential ...
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V
- Le complexe des maladies infectieuses canine (CIRDC) : point d'actualité.
- Eviter les erreurs liées à l'interruption de tâches.
- NAC. Les principales zoonoses transmises par les Nouveaux Animaux de Compagnie.
- Biodiversité. De si mignonnes petites bêtes ! Les impacts des chats "domestiques" sur la biodiversité.
- Médecine préventive. La vermifugation raisonnée : évaluation des pratiques et connaissances des propriétaires par le biais d'un questionnaire.
[-] - Le complexe des maladies infectieuses canine (CIRDC) : point d'actualité.
- Eviter les erreurs liées à l'interruption de tâches.
- NAC. Les principales zoonoses transmises par les Nouveaux Animaux de Compagnie.
- Biodiversité. De si mignonnes petites bêtes ! Les impacts des chats "domestiques" sur la biodiversité.
- Médecine préventive. La vermifugation raisonnée : évaluation des pratiques et connaissances des propriétaires par le biais ...
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1. La rédaction d'une ordonnance et la réglemantation en pharmacie vétérinaire liée à la prescription
2. Les infections cutanées bactériennes
3. Les infections fongiques
4. Les infestations parasitaires
5. Les infections virales
6. Les dysendocrinies et apparentées
7. Les dermatites allergiques
8. Les otites
9. Les maladies auto-immunes et à médiation immune
10. Les troubles de la kératinisation
11. Les dermatoses environnementales
12. Les dermatoses nutritionnelles
[-] 1. La rédaction d'une ordonnance et la réglemantation en pharmacie vétérinaire liée à la prescription
2. Les infections cutanées bactériennes
3. Les infections fongiques
4. Les infestations parasitaires
5. Les infections virales
6. Les dysendocrinies et apparentées
7. Les dermatites allergiques
8. Les otites
9. Les maladies auto-immunes et à médiation immune
10. Les troubles de la kératinisation
11. Les dermatoses environnementales
12. Les ...
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La plaque de Randall est un dépôt phospho-calcique situé sur la membrane basale de la papille urinaire, et jouant un rôle crucial dans la formation de néphrolithes de nature oxalo-calcique chez l'homme. La lithiase oxalo-calcique est un enjeu primordial de la médecine féline moderne, et certaines études récentes laissaient penser que la plaque de Randall pouvait exister chez le chat. Cette étude vise à proposer une description des plaques de Randall dans l'espèce féline à l'échelle macroscopique, microscopique, et d'en proposer des images échographiques. À l'échelle macroscopique, les plaques de Randall sont observées comme des zones blanchâtres et linéaires, localisées au niveau de la surface de la papille urinaire, en localisation sous-épithéliale. Ces lésions sont brillantes et rugueuses à la palpation. À l'échelle microscopique, l'observation de coupes de rein au microscope optique à la coloration de Von Kossa révèle des dépôts de calcium sous forme de nodules cristallins dans la région papillaire, en localisation sous-épithéliale, au niveau de la membrane basale. On trouve également des dépôts calciques localisés autour de la membrane basale de l'anse de Henlé. Nous avons également montré que des lésions compatibles avec la présence de plaques de Randall sont également possibles en l'absence de calcul pyélique objectivé. L'échographie s'avère être un examen diagnostique utile, présentant une sensibilité de 88 %, tout en aidant, dans une moindre mesure, à exclure la présence d'une plaque chez le chat, avec une spécificité de 79 %. Ces données semblent pertinentes pour mieux comprendre la lithogenèse oxalo-calcique chez le chat, et pourraient fournir un modèle en pathologie spontané pertinent, mais des études ultérieures pourraient permettre de mieux comprendre les déterminants biologiques de cette affection.
[-] La plaque de Randall est un dépôt phospho-calcique situé sur la membrane basale de la papille urinaire, et jouant un rôle crucial dans la formation de néphrolithes de nature oxalo-calcique chez l'homme. La lithiase oxalo-calcique est un enjeu primordial de la médecine féline moderne, et certaines études récentes laissaient penser que la plaque de Randall pouvait exister chez le chat. Cette étude vise à proposer une description des plaques de ...
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Les processus tumoraux touchant les cavités nasales représentent 1 à 8,4% des tumeurs chez le chat, le lymphome étant la tumeur nasale la plus fréquemment rencontrée, suivie par le carcinome. Bien que similaires dans leur expression clinique et ayant une démarche diagnostique commune, le plan thérapeutique et le pronostic ne sont pas les mêmes pour ces deux affections. Il est donc déterminant de pouvoir les distinguer afin de fournir au propriétaire les recommandations les plus adaptées. Les données d'études récentes semblent suggérer que l'étude des données tomodensitométriques puisse être un élément prometteur pour distinguer le lymphome du carcinome nasal. Après quelques rappels portants sur l'anatomie et l'histologie des cavités nasales, et une synthèse de l'état des connaissances portant sur le lymphome nasal et le carcinome nasal chez le chat, ce travail propose une étude rétrospective réalisée sur 44 chats présentés au ChuvA entre 2010 et 2024. Pour tous ces chats, le diagnostic de certitude a été établi à l'examen histopathologique et un examen tomodensitométrique du crâne a été réalisé. Les données tomodensitométriques ont été collectées à partir des comptes rendus d'imagerie pour 43 chats et à partir de la relecture en aveugle des images par un spécialiste pour 12 chats. L'objectif principal de cette étude était de tenter de compléter les données de la littérature afin de préciser les critères tomodensitométriques d'intérêt pour distinguer ces deux néoplasies nasales chez le chat. L'objectif secondaire était de collecter et d'analyser les données épidémiologiques, anamnestiques et cliniques afin d'observer une éventuelle différence de présentation selon le type de tumeur nasale. Parmi les critères épidémiologiques étudiés, le statut reproducteur (être entier) et l'appartenance à une race pure étaient plus fréquemment observés parmi les chats atteints de lymphome nasal que parmi les chats atteints de carcinome nasal. Les chats atteints de lymphome nasal étaient significativement moins âgés que les chats atteints de carcinome nasal et l'ensemble des tumeurs identifiées chez des chats de moins de 4 ans correspondait à un lymphome nasal. Parmi les critères tomodensitométriques étudiés, l'étude du nombre d'os touchés par les modifications osseuses a permis de montrer une différence significative de ce nombre entre les chats atteints de lymphome nasal et les chats atteints de carcinome nasal. La présence de plus de 3 os touchés par les modifications osseuses serait plus fréquente chez les chats atteints de carcinome nasal que chez les chats atteints de lymphome nasal. Cette étude renforce l'hypothèse selon laquelle l'analyse des images tomodensitométrique peut participer à la distinction entre lymphome et carcinome nasal chez le chat ; ces données préliminaires sont amenées à être prochainement complétées d'un recrutement plus large.
[-] Les processus tumoraux touchant les cavités nasales représentent 1 à 8,4% des tumeurs chez le chat, le lymphome étant la tumeur nasale la plus fréquemment rencontrée, suivie par le carcinome. Bien que similaires dans leur expression clinique et ayant une démarche diagnostique commune, le plan thérapeutique et le pronostic ne sont pas les mêmes pour ces deux affections. Il est donc déterminant de pouvoir les distinguer afin de fournir au ...
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Cette étude rétrospective descriptive a été réalisée sur 132 chats hyperthyroïdiens traités par iodothérapie orale à la clinique vétérinaire Micen Vet, entre janvier 2020 et décembre 2021. L'objectif principal de l'étude était de documenter l'efficacité et la tolérance du traitement à l'iode 131 par voie orale, voie d'administration encore peu étudiée aujourd'hui. Les résultats du traitement ont été évalués par la présence d'une euthyroxinémie ou d'une hyperthyroxinémie persistante post- iodothérapie, tandis que la tolérance a été évaluée par la survenue d'une hypothyroxinémie iatrogène ou d'une azotémie post-iodothérapie. La population de chats étudiée comprenait un sexe ratio équilibré de mâles et femelles (55,3 % de femelles), était majoritairement stérilisée, de race européenne (89,4 %), avec un âge médian de 12,6 ans. Les chats inclus dans l'étude avaient reçu une dose d'iode 131 administrée par voie orale qui variait entre 2,1 mCi et 5,0 mCi. Les résultats de l'iodothérapie, évalués en fonction du dernier suivi (délai médian de 97 jours après l'iodothérapie), ont mis en évidence que 40,4 % des chats présentaient une euthyroxinémie, 42,7 % développaient une hypothyroxinémie iatrogène, et 16,9 % des chats présentaient une hyperthyroxinémie persistante, détectée avec un délai médian de 70 jours après l'iodothérapie. Les analyses statistiques ont montré que les chats européens développaient en plus grand nombre une hypothyroxinémie iatrogène (97 %) qu'une hyperthyroxinémie persistante (67 %) (p = 0,005). De plus, les chats présentant une hyperthyroxinémie persistante avaient une thyroxinémie plus élevée au moment du diagnostic de l'hyperthyroïdie (149,9 nmol/L) que les chats présentant une euthyroxinémie (100 nmol/L) (p = 0,013). Parmi les 74 chats suivis après l'iodothérapie, 51 % développaient une hypothyroxinémie iatrogène. Une azotémie était détectée chez 62,3 % des chats après l'iodothérapie. Sur les 132 chats inclus dans l'étude, 30 (22,7 %) étaient décédés pendant le suivi. Un an après l'iodothérapie, le taux de survie était de 96,4 %. Ce taux diminuait à 79,3 % deux ans après l'iodothérapie et atteignait 53,6 % trois ans après.
[-] Cette étude rétrospective descriptive a été réalisée sur 132 chats hyperthyroïdiens traités par iodothérapie orale à la clinique vétérinaire Micen Vet, entre janvier 2020 et décembre 2021. L'objectif principal de l'étude était de documenter l'efficacité et la tolérance du traitement à l'iode 131 par voie orale, voie d'administration encore peu étudiée aujourd'hui. Les résultats du traitement ont été évalués par la présence d'une euthyroxinémie ...
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Le système immunitaire permet la protection de l'organisme en éliminant de multiples agents pathogènes. Or, ces mécanismes protecteurs, s'ils sont retournés contre l'hôte, peuvent être délétères. La tolérance immunitaire définit ainsi la capacité du système immunitaire à mettre en place une réponse immunitaire efficace contre les agents pathogènes, tout en empêchant le système immunitaire de s'attaquer « au soi ». Dans les maladies auto-immunes, il y a rupture de cette tolérance immunitaire avec production de lymphocytes auto-réactifs et/ou d'autoanticorps. Plus d'une centaine de maladies auto-immunes sont décrites chez les animaux. Les maladies auto-immunes spécifiques d'organe sont localisées au niveau d'un seul tissu. Afin d'étudier le rôle et l'intérêt du dosage des autoanticorps dans ces maladies, six maladies, dont les autoanticorps ont été bien identifiés et dont le dosage peut être réalisé, sont décrites dans ce manuscrit. Ainsi, le diagnostic de certitude de myasthénie grave repose sur la mise en évidence d'autoanticorps anti-récepteurs à l'acétylcholine. Dans le cas de la thyroïdite auto-immune, les autoanticorps mis en évidence sont les autoanticorps anti-thyroglobulines, les anticorps dirigés contre les hormones thyroïdiennes thyroxine et triiodothyronine et ceux dirigés contre la peroxydase thyroïdienne. Bien décrits, ils ne modifient pas la prise en charge de la maladie et sont ainsi peu recherchés en médecine vétérinaire. Le diagnostic de pemphigus foliacé et de pemphigus vulgaire est lui réalisé par histopathologie et le dosage des autoanticorps, bien identifiés dans la maladie, est peu réalisé en pratique. Cependant, il pourrait présenter un avantage car ce dosage serait une méthode moins invasive que la biopsie cutanée. Les autoanticorps retrouvés dans les cas de diabète sucré auto-immun chez le chien sont identifiés et identiques à ceux retrouvés chez l'homme : autoanticorps dirigés contre les cellules des îlots, l'insuline, la proinsuline, la décarboxylase 65 de l'acide glutamique intracellulaire (GAD65) et l'autoanticorps antigène 2 associé à l'insulinome (IA2). En médecine humaine, leur dosage peut être utilisé dans certains cas complexes mais les recommandations actuelles ne préconisent pas leur dosage chez le chien. Les autoanticorps présents dans les cas d'hypoadrénocorticisme primaire auto-immun n'auraient pas de rôle pathogénique. Bien que leur dosage soit utilisé dans le diagnostic étiologique de la maladie chez l'homme, il n'est pas réalisé en pratique chez l'animal. Enfin, le dosage des autoanticorps anti-fibre 2M peut être réalisé et permet la confirmation du diagnostic de myosite des muscles masticateurs chez le chien lorsque des signes cliniques sont associés. Ainsi, même si le dosage des autoanticorps est encore peu réalisé en pratique courante en médecine vétérinaire, le développement de ces dosages pourrait présenter un intérêt diagnostique dans les maladies auto-immunes spécifiques d'organe mais des études portant sur de plus grands échantillons restent à réaliser.
[-] Le système immunitaire permet la protection de l'organisme en éliminant de multiples agents pathogènes. Or, ces mécanismes protecteurs, s'ils sont retournés contre l'hôte, peuvent être délétères. La tolérance immunitaire définit ainsi la capacité du système immunitaire à mettre en place une réponse immunitaire efficace contre les agents pathogènes, tout en empêchant le système immunitaire de s'attaquer « au soi ». Dans les maladies auto-immunes, ...
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Ce travail a pour objectif la création d'un atlas d'images endoscopiques saines et pathologiques des voies respiratoires du chien et du chat. Il permet d'illustrer les affections des voies respiratoires qu'un vétérinaire pourrait observer en France. Face à l'essor et à la démocratisation de l'endoscopie en pratique non plus uniquement spécialisée mais également généraliste, il est pertinent de proposer aux étudiants de l'EnvA un complément de formation en endoscopie. Un sondage auprès des étudiants de l'EnvA a été effectué et a montré leur intérêt pour avoir accès à du contenu pédagogique sur l'endoscopie des voies respiratoires chez les animaux de compagnie. Ce travail propose une brève histoire de l'endoscopie, une présentation du matériel, de la technique endoscopique et de la place de cette procédure dans le diagnostic des affections respiratoires mais aussi les principales procédures per-endoscopiques réalisables. L'atlas a été réalisé en s'appuyant principalement sur des images obtenues dans le service de médecine interne du Chuv-Ac. Dans une moindre mesure, des images issues d'ouvrage de référence ou d'articles publiés ont également été utilisées, en raison de problèmes d'archivage. Ces images pourront être remplacées à l'avenir par des images issues du Chuv-Ac. L'atlas est accessible sur la plateforme pédagogique de l'ENVA. Il répertorie vingt-cinq affections respiratoires et huit procédures endoscopiques. L'atlas pourra également évoluer et sera complété par l'illustration d'autres affections respiratoires ou procédures endoscopiques. Ce travail se veut une ressource précieuse pour les étudiants vétérinaires et vétérinaires praticiens, leur offrant des informations complètes et accessibles sur l'endoscopie respiratoire. L'atlas est conçu pour être utilisé dans le cadre de la formation théorique des étudiants vétérinaires et durant leurs rotations cliniques.
[-] Ce travail a pour objectif la création d'un atlas d'images endoscopiques saines et pathologiques des voies respiratoires du chien et du chat. Il permet d'illustrer les affections des voies respiratoires qu'un vétérinaire pourrait observer en France. Face à l'essor et à la démocratisation de l'endoscopie en pratique non plus uniquement spécialisée mais également généraliste, il est pertinent de proposer aux étudiants de l'EnvA un complément de ...
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Les déhiscences intestinales sont une complication majeure des chirurgies digestives, notamment des entérotomies et entérectomies. De nombreux facteurs de risque ont été étudiés quant à l'apparition de ces déhiscences : la présence d'une péritonite septique pré-opératoire, un statut ASA>3, une hypotension per-opératoire, etc. Les déhiscences sont responsables d'une forte dégradation de l'état général de l'animal et seraient associées à un taux de mortalité de 74 à 85% (Costanzo et al., 2023). Un diagnostic précoce de ces dernières est donc primordial afin de maximiser les chances de guérison de l'animal. Actuellement, l'échographie permet de diagnostiquer les déhiscences en moyenne 5 jours après l'intervention chirurgicale, période pendant laquelle une dégradation de l'état général des animaux est souvent observée (Ralphs et al., 2003). Il s'agirait donc de savoir s'il est possible de diagnostiquer échographiquement les déhiscences à la suite d'entérectomies et d'entérotomies chez les carnivores domestiques, à 2-3 jours post-opératoires. L'objectif étant d'établir des critères échographiques précis qui selon leur présence/absence, nous permettraient de réaliser une reprise chirurgicale précoce, sans attendre une dégradation clinique de l'animal. Pour cela, une étude rétrospective sur l'ensemble des chiens et chats ayant subi une entérectomie ou une entérotomie avec un suivi échographique post-opératoire et présentés au CHUV-AC de l'ENVA entre 2013 et 2023, a été réalisée. L'étude comprenait ainsi 23 chats et 55 chiens parmi lesquels 11 déhiscences ont été répertoriées (10 chiens et 1 chat). Cette étude a permis la mise en évidence de facteurs péri-opératoires significativement associés à une déhiscence comme la présence d'une hypoalbuminémie (p=0,04), une péritonite septique post-opératoire (p= 0,004) ou encore un taux de mortalité plus élevé (p=0,01). Plusieurs signes échographiques ont également été retrouvés plus fréquemment parmi les animaux ayant eu une déhiscence : une stéatite généralisée (p=0,0001), un épanchement péritonéal en quantité importante (p=0,01), la présence d'une poche de liquide proche du site chirurgical (p=0,004) et la présence de gaz au sein de la paroi (p=0,02). Ce dernier critère n'a jamais été rapporté pendant le processus de cicatrisation physiologique avant notre étude (Matthews et al., 2008). Notre étude, bien que réalisée sur un faible nombre de cas (11 déhiscences) indique que la réalisation d'un examen échographique réalisé entre 2 et 3 jours après une chirurgie intestinale présenterait un intérêt dans la détection précoce d'une déhiscence intestinale.
[-] Les déhiscences intestinales sont une complication majeure des chirurgies digestives, notamment des entérotomies et entérectomies. De nombreux facteurs de risque ont été étudiés quant à l'apparition de ces déhiscences : la présence d'une péritonite septique pré-opératoire, un statut ASA>3, une hypotension per-opératoire, etc. Les déhiscences sont responsables d'une forte dégradation de l'état général de l'animal et seraient associées à un taux ...
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L'intérêt pour la reproduction féline est croissant. Les questions sur la stérilisation sont fréquemment posées par les propriétaires dès les consultations pédiatriques. La maîtrise de cette reproduction est par ailleurs désormais au coeur des préoccupations des éleveurs de chat de races. Le nombre de publications scientifiques ou professionnelles, ainsi que les heures d'enseignement dédiées durant le cursus vétérinaire, demeurent cependant limitées au regard de cette évolution. L'objectif du manuscrit a donc été de réaliser une synthèse des connaissances en reproduction féline et de les retranscrire de manière didactique à l'attention des étudiants et des praticiens vétérinaires. Ce manuscrit début par une présentation du cycle oestral de la chatte, qui est un cycle principalement polyoestrien saisonnier propre à l'espèce féline. Les différentes modifications hormonales, comportementales et génitales se déroulant au cours de chacune des phases du cycle sont détaillées. L'examen de choix pour le suivi des chaleurs de la chatte, le frottis vaginal, est ensuite précisément décrit, en mettant en avant sa réelle plus(value dans l'aide à la reproduction féline grâce à ses multiples applications. La maîtrise du cycle chez la femelle permet de prévenir les chaleurs ou au contraire de les induire. Les avortements provoqués lors d'une gestation indésirée impliquent aussi une bonne maîtrise du cycle oestral. La lutte contre l'infertilité de la femelle et du mâle représente un des défis majeurs en reproduction féline. L'échec d'accouplement constituant une des principales causes d'infertilité, nous développons une partie sur l'une des solutions possibles : l'insémination artificielle. Nous insistons sur l'évolution des bases techniques de cette insémination au cours des dernières années. La détermination de la date du part chez la chatte est complexe. Nous montrons qu'à ce jour, la foetométrie est l'examen le plus précis pour déterminer l'âge gestationnel et prévoir la date de la mise bas. Enfin, nous pensons qu'il est essentiel pour un vétérinaire contemporain, dans le contexte de l'augmentation croissante de la population féline issue de chats domestiques, de maîtriser les principales affections de la reproduction féline que nous passons en revue.
[-] L'intérêt pour la reproduction féline est croissant. Les questions sur la stérilisation sont fréquemment posées par les propriétaires dès les consultations pédiatriques. La maîtrise de cette reproduction est par ailleurs désormais au coeur des préoccupations des éleveurs de chat de races. Le nombre de publications scientifiques ou professionnelles, ainsi que les heures d'enseignement dédiées durant le cursus vétérinaire, demeurent cependant ...
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En ophtalmologie, l'énucléation est une procédure chirurgicale qui consiste à extraire le globe oculaire et ses annexes. Cette chirurgie intervient dans la prise en charge terminale d'un œil non fonctionnel et douloureux. L'exentération est une autre technique chirurgicale qui consiste en une exérèse plus large comprenant l'ensemble du contenu de l'orbite. Elle est particulièrement indiquée dans le cas de certaines tumeurs oculaires ou lors d'infections oculaires graves. L'objectif de notre étude était d'abord de réaliser une étude de la prévalence des différentes affections oculaires nécessitant une énucléation ou une exentération chez le chien et chez le chat. Nous avons pour cela étudié les chiens et les chats pris en charge pour énucléation par le service d'ophtalmologie du Chuv-Ac entre le 1er septembre 2017 et le 31 décembre 2022, ce qui représentait un effectif de 112 chiens et 88 chats. Nous avons mis en évidence que les principales causes d'énucléation chez ces deux espèces étaient le glaucome, la perforation du globe oculaire et les tumeurs oculaires. Nous avons constaté également que les chiens de morphotype brachycéphale avaient plus de risque d'être énucléés pour perforation du globe oculaire. Dans un second temps, l'objectif de notre étude était de décrire l'ensemble des complications postopératoires ainsi que leur délai d'apparition. Dans notre étude, le taux de complications était de 18% dont 12,5% de complications à court terme, incluant saignements, écoulements séreux, surinfections, démangeaisons, défauts de cicatrisations et séromes, 2% de complications à moyen terme, incluant abcès orbitaires et proliférations tumorales, et 3,5% de complications à long terme, incluant kystes orbitaires et fistules. Enfin, nous avons observé 3% de complications majeures qui ont nécessité une reprise chirurgicale. La plupart de ces complications majeures étaient des kystes orbitaires. Cependant, l'analyse histologique des tissus retirés ne nous a pas permis de conclure quant à l'origine et au développement de ces kystes orbitaires.
[-] En ophtalmologie, l'énucléation est une procédure chirurgicale qui consiste à extraire le globe oculaire et ses annexes. Cette chirurgie intervient dans la prise en charge terminale d'un œil non fonctionnel et douloureux. L'exentération est une autre technique chirurgicale qui consiste en une exérèse plus large comprenant l'ensemble du contenu de l'orbite. Elle est particulièrement indiquée dans le cas de certaines tumeurs oculaires ou lors ...
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Le triage des urgences ophtalmologiques en médecine humaine peut s'appuyer sur des grilles de triage (RESCUE et ISET) ainsi que recourir à une télérégulation s'avérant par ailleurs fiable et concordante avec un triage en personne. L'ophtalmologie vétérinaire ne dispose ni de grille de triage, ni d'outils de télérégulation, si bien que les vétérinaires généralistes réalisent le triage des urgences ophtalmologiques sur l'unique base de leurs connaissances. L'objectif de cette étude était d'apprécier l'intérêt de la télémédecine dans le triage et la prise en charge des urgences ophtalmologiques chez le chien et le chat. L'étude a été menée rétrospectivement sur 100 cas d'urgences ophtalmologiques télérégulés par mail par le service d'ophtalmologie du ChuvA-Ac entre 2021 et 2023. L'échantillon de l'étude comprenait 65 chiens et 35 chats. Les atteintes cornéennes étaient les affections oculaires les plus fréquentes (n = 57). Concernant les mails, une majorité était envoyée par des propriétaires (n = 89). Les vétérinaires référents (n = 11) envoyaient d'ailleurs significativement moins de photographies en pièces jointes de leurs mails par comparaison aux propriétaires (p = 0,03). Par contre, s'ils en envoyaient, elles étaient significativement de meilleure qualité (p = 0,04). Les mails fournissaient par ailleurs des éléments assez hétérogènes. Un quart des mails n'avait pas de photographies jointes (n = 25) et près de trois quarts des mails n'avaient pas de documents écrits joints (n = 77), or les pièces jointes étaient associées à un gain significatif de précision concernant la latéralité de l'affection oculaire (p < 0,01). Le niveau de précision (état général de l'animal, durée d'évolution et latéralité de l'affection oculaire) variait aussi significativement selon le nombre de caractères du corps du mail (p < 0,03). De plus, la sensibilité de détection d'une douleur oculaire par mail était plutôt bonne (Se = 79 %), même si la douleur oculaire avait tendance à être sous-estimée par mail par rapport à la douleur constatée en consultation. La sensibilité de détection d'une douleur oculaire était en outre significativement améliorée dans les mails avec des photographies jointes (p < 0,01). Enfin, la reproductibilité inter-opérateurs du télédiagnostic par mail était satisfaisante dès lors que le télédiagnostic était possible (K = 0,82). De même, la concordance du télédiagnostic par mail et du diagnostic établi en consultation était satisfaisante pour les quatre cliniciens d'ophtalmologie ayant participé à l'étude (K = 0,85 ± 0,08). Par contre, cette concordance diagnostique pouvait être non satisfaisante lorsque le diagnostic devait être précisé pour les atteintes cornéennes (K = 0,66 ± 0,16). La concordance diagnostique diminuait donc lorsque la précision souhaitée pour le télédiagnostic était plus élevée. Il existait également une association significative positive entre l'excellente qualité des photographies jointes et la concordance diagnostique (p = 0,01). Cette étude rétrospective constitue la première description de l'utilisation de la téléophtalmologie vétérinaire dans le cadre de la prise en charge des urgences ophtalmologiques. Elle en illustre les atouts, mais aussi les limites telles que le défaut de standardisation des informations communiquées par mail qui pourrait être évité grâce à l'utilisation de questionnaires types de recueil de données concernant l'urgence ophtalmologique. Cette étude exploratoire a ainsi permis d'ouvrir de nouvelles perspectives sur l'utilisation de la télémédecine en ophtalmologie vétérinaire. Une étude prospective de validation reste néanmoins nécessaire afin de confirmer la pertinence d'une télérégulation des urgences ophtalmologiques et du télédiagnostic d'affections oculaires par mail.
[-] Le triage des urgences ophtalmologiques en médecine humaine peut s'appuyer sur des grilles de triage (RESCUE et ISET) ainsi que recourir à une télérégulation s'avérant par ailleurs fiable et concordante avec un triage en personne. L'ophtalmologie vétérinaire ne dispose ni de grille de triage, ni d'outils de télérégulation, si bien que les vétérinaires généralistes réalisent le triage des urgences ophtalmologiques sur l'unique base de leurs ...
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De nombreux chats sont atteints de maladie rénale chronique, la majorité d'entre eux souffrant également d'anémie chronique. En effet, le rein est de loin le principal organe responsable de la synthèse de l'érythropoïétine au sein de l'organisme, un facteur de croissance majeur des érythrocytes. Dans l'objectif d'une amélioration de la qualité de vie des chats souffrant d'anémie chronique, un médicament provenant de la pharmacopée humaine a commencé à être utilisé chez le chat. Cependant, bien que le médicament soit bien toléré et très efficace en médecine humaine, les cliniciens observent des échecs thérapeutiques fréquents chez les chats traités par ce médicament. Il s'agit de la darbépoétine, une érythropoïétine de synthèse réalisée à partir de la séquence protéique de l'érythropoïétine humaine. Or, la darbépoétine ne possède que 82% d'homologie de séquence avec l'érythropoïétine endogène féline contre 95% avec l'érythropoïétine endogène humaine. Nous avons donc émis l'hypothèse de la présence d'une réaction immunogène médiée par des anticorps dirigés contre ce médicament humain au sein de l'espèce féline. Nous avons réussi à mettre au point un modèle ELISA dans lequel nous avons pu détecter la présence de ces anticorps anti-darbépoétine chez deux chats sur trois testés. Il semblerait donc qu'il existe des anticorps anti-darbépoétine chez le chat. Cependant, il reste encore à réaliser d'autres études complémentaires avec un nombre conséquent d'échantillons, de manière à conclure sur le lien statistique entre la présence de ces anticorps anti-darbépoétine et l'efficacité du traitement à la darbépoétine chez le chat. À l'avenir, l'objectif serait de créer un test rapide ELISA sur le même modèle que celui façonné par nos soins, utilisable en routine par les cliniciens, directement au chevet du patient.
[-] De nombreux chats sont atteints de maladie rénale chronique, la majorité d'entre eux souffrant également d'anémie chronique. En effet, le rein est de loin le principal organe responsable de la synthèse de l'érythropoïétine au sein de l'organisme, un facteur de croissance majeur des érythrocytes. Dans l'objectif d'une amélioration de la qualité de vie des chats souffrant d'anémie chronique, un médicament provenant de la pharmacopée humaine a ...
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L'urétéronéphrectomie est une chirurgie peu courante, mais aux indications multiples. Les néoplasies rénales primaires représentent la majorité des motifs d'intervention chez les carnivores domestiques. Néanmoins, de nombreuses autres affections rénales (hydronéphrose, calculs, pyélonéphrites, etc.) sont retrouvées, dont certaines ayant peu d'informations concernant le temps de survie ou les complications inhérentes. De plus, seules 2 études de cohortes traitant d'urétéronéphrectomie pour motifs divers chez le chien, ont été référencées sur PubMed ces 30 dernières années. Ainsi, il est difficile de renseigner correctement les propriétaires lorsque cette chirurgie est envisagée, et ce, d'autant plus chez les chats pour lesquels très peu d'études concernant des motifs pathologiques ont été réalisées. Un bilan des connaissances actuelles a été réalisé concernant : l'anatomie et la physiologie rénale, la description des différents motifs d'opérations, les méthodes d'évaluation de la fonction rénale, la réalisation de l'urétéronéphrectomie par approche ouverte et fermée, les incidents, accidents et complications ainsi que les temps de survies en fonction du motif d'opération. Par la suite, une étude descriptive portant sur 59 patients (24 chats et 35 chiens) opérés d'une urétéronéphrectomie au ChuvA, EnvA entre 2004 et 2023 a été réalisée afin d'établir une durée médiane de survie et afin de comparer à l'aide de tests du Log-Rank si des différences de survies existaient entre les motifs d'opération et en fonction d'autres variables d'intérêts (créatinine préopératoire, présence d'incident/accident, de complications, etc.). L'évolution des paramètres rénaux au cours du suivi ainsi que le délai d'apparition des complications ont également été étudiés. Le temps de survie médian de notre échantillon, celui des chats et celui des chiens toutes indications confondues étaient respectivement de 1081 jours, 880 jours et 1452 jours. Aucune des expositions d'intérêts n'a été identifiée comme exerçant une influence significative sur la survie, néanmoins notre étude souffre d'un manque de puissance statistique. Une proportion importante (80 %) de patients a développé des complications, dont 15 % étaient des complications majeures. L'étude du délai de survenue des complications a permis de mettre en évidence une différence dans la répartition des complications en fonction du temps. Enfin, aucune différence statistique significative n'a été mise en évidence concernant l'évolution des paramètres rénaux en postopératoire.
[-] L'urétéronéphrectomie est une chirurgie peu courante, mais aux indications multiples. Les néoplasies rénales primaires représentent la majorité des motifs d'intervention chez les carnivores domestiques. Néanmoins, de nombreuses autres affections rénales (hydronéphrose, calculs, pyélonéphrites, etc.) sont retrouvées, dont certaines ayant peu d'informations concernant le temps de survie ou les complications inhérentes. De plus, seules 2 études de ...
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Les animaux de compagnie, en particulier les chats et les chiens, vivent plus longtemps que jamais. Près de la moitié de leur durée de vie correspond à l'étape de la vie âgée/gériatrique. Les propriétaires d'animaux dépensent chaque année plus d'argent pour leurs compagnons et attendent sans aucun doute des vétérinaires un haut niveau de compétence professionnelle. Ressource utile pour les praticiens, ce livre résume tous les éléments essentiels de la médecine vétérinaire des animaux âgés. Il met l'accent sur l'aspect pratique et utilise de nombreuses images, des tableaux et des algorithmes pour rendre le contenu facile à comprendre. De plus, chaque chapitre contient des recommandations et des conseils destinés aux vétérinaires, avec une référence particulière aux points de vue parfois problématiques des propriétaires lorsque leurs animaux souffrent d'un trouble lié à leur âge avancé. Cette nouvelle édition a pour but d'inclure les progrès réalisés en médecine vétérinaire au cours de la dernière décennie. Tous les chapitres ont été rigoureusement examinés et mis à jour, avec un accent particulier sur les protocoles pharmacologiques et les posologies ainsi que sur les nouveaux traitements disponibles. Un tout nouveau chapitre sur les problèmes endocriniens chez les animaux de compagnie âgés a été ajouté, un sujet qui était absent de la première édition. Tout cela fait de cette œuvre une source d'informations à jour et précise. Après le succès de la première édition, ce manuel garde pour objectif d'aider les vétérinaires à fournir les meilleurs soins aux chats et aux chiens âgés dans leur pratique quotidienne.
[-] Les animaux de compagnie, en particulier les chats et les chiens, vivent plus longtemps que jamais. Près de la moitié de leur durée de vie correspond à l'étape de la vie âgée/gériatrique. Les propriétaires d'animaux dépensent chaque année plus d'argent pour leurs compagnons et attendent sans aucun doute des vétérinaires un haut niveau de compétence professionnelle. Ressource utile pour les praticiens, ce livre résume tous les éléments essentiels ...
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A travers 100 questions / réponses le Docteur Juliette ROOS PICHENOT, l'une des rares vétérinaires spécialistes en Reproduction Animale, apporte ses lumières sur la sexualité du Chien et de Chat : comportements sexuels, reproduction, stérilisation et suivi santé gynécologique et andrologique. Un ouvrage très complet, sans tabou, truffé de connaissances médicales et de bons conseils pour battre en brèche les idées reçues et tout comprendre. Facile d'accès, ce livre s'adresse aussi bien aux particuliers, qu'aux éleveurs, aux étudiants en médecine vétérinaire et aux vétérinaires. Organisé en 5 chapitres il permet de suivre l'animal tout au long de sa vie. Chapitre 1 : Sexualité et Fécondité Chapitre 2 : Gestation et Naissance Chapitre 3 : Reproduction assistée Chapitre 4 : Maîtrise de la Fécondité Chapitre 5 : Gynécologie et Andrologie - Santé au quotidien. QCM : A vous de jouer, testez vos connaissances.
[-] A travers 100 questions / réponses le Docteur Juliette ROOS PICHENOT, l'une des rares vétérinaires spécialistes en Reproduction Animale, apporte ses lumières sur la sexualité du Chien et de Chat : comportements sexuels, reproduction, stérilisation et suivi santé gynécologique et andrologique. Un ouvrage très complet, sans tabou, truffé de connaissances médicales et de bons conseils pour battre en brèche les idées reçues et tout comprendre. ...
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Pocket-sized and concise, Small Animal Medical Differential Diagnosis: A Book of Lists, 4th Edition, is the essential reference to facilitate rapid diagnosis of medical problems in dogs and cats. This portable, manageable guide covers the differential diagnosis, etiology, clinical signs, and relevant laboratory abnormalities of the most common conditions you will encounter in small animal practice. Historical, clinical, and laboratory findings for many of these diseases are also included in a separate section. Small Animal Medical Differential Diagnosis facilitates reliable point-of-care decisions, providing instant access to the critical data you need to make accurate diagnoses and enabling effective, focused treatment planning. With new lists and an eBook included with print purchase, this is the reference no small animal practice should be without!
[-] Pocket-sized and concise, Small Animal Medical Differential Diagnosis: A Book of Lists, 4th Edition, is the essential reference to facilitate rapid diagnosis of medical problems in dogs and cats. This portable, manageable guide covers the differential diagnosis, etiology, clinical signs, and relevant laboratory abnormalities of the most common conditions you will encounter in small animal practice. Historical, clinical, and laboratory findings ...
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Les maladies infectieuses sont un véritable enjeu en milieux hospitaliers et en collectivité pour le bien-être des chats et chiens, puisqu'en effet ils représentent des lieux regroupant un grand nombre de caractéristiques favorables à l'apparition et à la propagation de ces maladies (densité, mouvements, personnels, …). L'objectif de ce travail est de fournir des fiches pratiques servant de support avec les procédures précises de gestion et de prévention de ces grands syndromes. Elles ont été créées à destination des vétérinaires praticiens et les gestionnaires de collectivité selon leurs besoins et envies, mis en évidence grâce à des questionnaires diffusés sur internet. Bien que ces fiches n'aient pas pour vocation de remplacer le vétérinaire, elles devraient néanmoins permettre de sensibiliser le personnel animalier aux enjeux des maladies infectieuses et in fine améliorer le bien-être des animaux.
[-] Les maladies infectieuses sont un véritable enjeu en milieux hospitaliers et en collectivité pour le bien-être des chats et chiens, puisqu'en effet ils représentent des lieux regroupant un grand nombre de caractéristiques favorables à l'apparition et à la propagation de ces maladies (densité, mouvements, personnels, …). L'objectif de ce travail est de fournir des fiches pratiques servant de support avec les procédures précises de gestion et de ...
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La prolactine est une hormone identifiée comme ayant un rôle clé dans la régulation de la fonction de reproduction et la régulation des comportements. Ces phénomènes sont bien étudiés chez l'Homme et chez les mammifères de laboratoire. Peu de données sur l'implication de la prolactine dans la régulation des comportements sexuels chez le chat sont cependant disponibles. Cette étude a permis la constitution d'une cohorte de 151 chats manifestants ou non des comportements sexuels. Chez ces chats la prolactinémie a été dosée sur déchets de soin, en plus des dosages hormonaux souhaités par les vétérinaires référents, permettant de déterminer si le chat est stérilisé ou non. Le but de l'étude est d'étudier les éventuelles corrélations entre, d'une part, la prolactinémie des chats et les facteurs épidémiologiques tels que le sexe, le statut gonadique, l'âge, la race et de statut pondéral et d'autre part entre la prolactinémie et les comportements sexuels des chats pourtant stérilisés. Dans notre étude la prolactinémie est plus élevée chez les chattes de race par rapport aux chattes européennes, et chez les chattes stérilisées avec de l'embonpoint, par rapport aux chattes stérilisés en état. Nous avons également montré que, malgré la grande implication de la prolactine à tous les stades de la reproduction aussi bien chez la femelle que chez le mâle, cette dernière n'est pas significativement plus basse chez les animaux castrés, soulevant ainsi la question de son implication dans les comportements sexuels des chats castrés. Cette étude n'a pas permis de montrer que la prolactinémie est positivement corrélée à la manifestation de comportements sexuels chez les chats castrés, souffrant probablement du trop faible effectif de chats étudiés. Cependant, ces résultats ouvrent la voie à d'autre études, plus larges, qui permettraient peut-être d'en apprendre plus sur le rôle de la prolactine dans les comportements sexuels des chats stérilisés. L'existence de traitements vétérinaires qui permettent de diminuer la sécrétion de prolactine renforce l'intérêt de son dosage en cas de comportement sexuel des chats mâles castrés, permettant ainsi d'envisager une prise en charge médicamenteuse à base de cabergoline, un agoniste dopaminergique.
[-] La prolactine est une hormone identifiée comme ayant un rôle clé dans la régulation de la fonction de reproduction et la régulation des comportements. Ces phénomènes sont bien étudiés chez l'Homme et chez les mammifères de laboratoire. Peu de données sur l'implication de la prolactine dans la régulation des comportements sexuels chez le chat sont cependant disponibles. Cette étude a permis la constitution d'une cohorte de 151 chats manifestants ...
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Cette thèse étudie 318 cas de dyspnée féline présentés au service des Urgences d'Oniris entre janvier 2018 et décembre 2022. Ses objectifs étaient de déterminer la prévalence de chaque cause de dyspnée et d'identifier si certaines données épidémiologiques, anamnestiques ou cliniques peuvent orienter le praticien vers une cause de dyspnée, en particulier cardiaque, respiratoire, traumatique ou néoplasique. Il apparaît que, au sein des données de l'anamnèse, peu d'éléments sont discriminants pour orienter le diagnostic. Une perte de poids oriente vers une atteinte chronique. Lors de l'examen clinique, une hypothermie, la présence d'une arythmie ou d'un bruit de galop sont en faveur d'une origine cardiaque. L'auscultation pulmonaire et la valeur de la fréquence respiratoire n'orientent pas vers une cause particulière. La première cause de dyspnée est une origine purement respiratoire, puis vient les affections cardiaques, puis les traumas et les néoplasies. La tumeur la plus fréquente est le lymphome. Environ un tiers des épanchements pleuraux sont d'origine cardiaque, un peu moins d'un quart sont des pyothorax. A court terme les chats dont l'origine de la dyspnée est respiratoire ont le meilleur taux de survie, viennent ensuite les chats avec une atteinte cardiaque puis traumatique puis néoplasique.
[-] Cette thèse étudie 318 cas de dyspnée féline présentés au service des Urgences d'Oniris entre janvier 2018 et décembre 2022. Ses objectifs étaient de déterminer la prévalence de chaque cause de dyspnée et d'identifier si certaines données épidémiologiques, anamnestiques ou cliniques peuvent orienter le praticien vers une cause de dyspnée, en particulier cardiaque, respiratoire, traumatique ou néoplasique. Il apparaît que, au sein des données de ...
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Chez le chat, la luxation coxo-fémorale est la luxation articulaire la plus fréquente. La technique de ligamentoplastie actuelle permet une reprise du mouvement précoce de l'articulation de la hanche, et permet de maintenir une stabilité temporaire de l'articulation jusqu'à guérison des structures environnantes. La cause principale de récidive est la rupture du néoligament provoquée par une défaillance du matériel de suture ou du système de fixation. Ce travail présente une étude expérimentale autour d'une technique de ligamentoplastie de l'articulation coxo-fémorale (n = 6) sur chats ex vivo (n = 4), proposée par la société NOVETECH. L'objectif est d'étudier la faisabilité de cette technique chirurgicale qui est différente des techniques de ligamentoplasties actuelles par son implant et son système de fixation. Ce nouveau dispositif chirurgical s'inscrit dans une volonté d'avoir un même ligament synthétique dédié à une large gamme de poids pour le chat et le chien (3 à 15 kg). Nous présentons les étapes critiques de cette procédure chirurgicale et leurs résultats, afin de déterminer s'il existe des aspects à améliorer. L'implant utilisé est un ligament synthétique tressé UHMWPE avec un bouton de 4 mm de diamètre, et le système d'ancrage est composé d'une vis d'interférence. Notre étude montre une restauration anatomique sous-optimale de l'articulation coxo-fémorale et la présence d'une instabilité articulaire. Plusieurs complications sont observées : la formation de bouchons ligamentaires, la présence de lésions sur la surface du ligament (effilochage), et l'apparition de fractures au niveau de l'acétabulum lors du passage du bouton ou des fractures longitudinales dans la corticale fémorale créées lors de l'insertion de la vis d'interférence. Nos résultats amènent à réfléchir sur les limites notre étude (échantillon, préparation du greffon, opérateur), et sur l'adéquation de la taille du dispositif chirurgical et de la taille des tunnels osseux par rapport à l'articulation du chat. Notre travail reste une étude préliminaire. Il permet d'aborder les premières modifications pour améliorer l'utilisation du dispositif chirurgical, et d'aborder les perspectives de recherche à envisager, qui permettront de mieux évaluer la faisabilité puis l'efficacité de cette technique.
[-] Chez le chat, la luxation coxo-fémorale est la luxation articulaire la plus fréquente. La technique de ligamentoplastie actuelle permet une reprise du mouvement précoce de l'articulation de la hanche, et permet de maintenir une stabilité temporaire de l'articulation jusqu'à guérison des structures environnantes. La cause principale de récidive est la rupture du néoligament provoquée par une défaillance du matériel de suture ou du système de ...
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La dysplasie de la hanche est une affection identifiée chez le chien depuis plus de 80 ans. Celle-ci a fait l'objet de nombreuses études dans cette espèce depuis les années 1960 du fait de son importante prévalence dans certaines races de chien. La dysplasie coxo-fémorale peut être à l'origine d'une importante morbidité car elle mène inéluctablement au développement d'arthrose. Chez le chat, l'existence de la dysplasie de la hanche est aussi reconnue. Cependant, sa prévalence est considérée comme faible et ses caractéristiques dans cette espèce ont été moins étudiés. En conséquence, la description de la dysplasie féline tend se confondre avec celle de la dysplasie canine et le diagnostic chez le chat repose sur l'extrapolation des critères employés chez le chien. La pertinence de cette extrapolation mérite d'être étudiée pour déterminer les facteurs à l'origine des différences de prévalence mesurée entre ces deux espèces. De plus, l'importante prévalence de l'arthrose chez le chat peut être vue comme une expression frustre de la dysplasie féline. L'anatomie générale de la région coxo-fémorale chez les espèces féline et canine a été ici étudié et comparée, ainsi que la biomécanique de cette articulation. Les mécanismes physiopathologiques de l'arthrose et de la dysplasie de la hanche ont été explorés. Enfin, les différentes méthodes diagnostiques de la dysplasie de la hanche ont été passés en revue. Le manque de consensus littéraire invite à préconiser un dépistage plus fréquent dans l'espèce féline ainsi qu'à informer les propriétaires et praticiens pour mieux détecter et prendre en charge cette affection dans l'espèce féline.
[-] La dysplasie de la hanche est une affection identifiée chez le chien depuis plus de 80 ans. Celle-ci a fait l'objet de nombreuses études dans cette espèce depuis les années 1960 du fait de son importante prévalence dans certaines races de chien. La dysplasie coxo-fémorale peut être à l'origine d'une importante morbidité car elle mène inéluctablement au développement d'arthrose. Chez le chat, l'existence de la dysplasie de la hanche est aussi ...
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Les spécialités pharmaceutiques à base d'anticorps monoclonaux ne trouvent à ce jour que deux applications chez les animaux de compagnie : la gestion de la douleur liée à l'arthrose chez le chien (Librela) et le chat (Solensia), ainsi que la gestion du prurit lié à la dermatite atopique canine (Cytopoint). Des essais cliniques ont été réalisés, mais nous ne disposons à l'heure actuelle que de peu de retours quant aux résultats obtenus sur le terrain en termes d'efficacité, mais aussi quant aux modalités d'utilisation par les vétérinaires. Ainsi, nous nous sommes proposé d'une part de recueillir les pratiques des vétérinaires à l'égard des médicaments à base d'anticorps monoclonaux, et d'autre part de recueillir les résultats obtenus sur leur patientèle. Les pratiques d'utilisation des trois anticorps monoclonaux présentent majoritairement des points communs et quelques différences : Librela et Solensia sont fréquemment utilisés en première intention dans la gestion de la douleur liée à l'arthrose, surtout sur des animaux avec insuffisance organique. Le Cytopoint est plus souvent prescrit en seconde intention dans la gestion du prurit lié à la dermatite atopique canine. Ils sont tous trois souvent utilisés en association avec d'autres thérapies. Concernant leur action, ils sont jugés très efficaces, avec une efficacité maximale atteinte le plus souvent après deux injections pour le Librela, une injection pour le Cytopoint. Toutefois, la réponse à ces traitements présente une variabilité interindividuelle, et l'efficacité semble diminuer au cours des injections.
[-] Les spécialités pharmaceutiques à base d'anticorps monoclonaux ne trouvent à ce jour que deux applications chez les animaux de compagnie : la gestion de la douleur liée à l'arthrose chez le chien (Librela) et le chat (Solensia), ainsi que la gestion du prurit lié à la dermatite atopique canine (Cytopoint). Des essais cliniques ont été réalisés, mais nous ne disposons à l'heure actuelle que de peu de retours quant aux résultats obtenus sur le ...
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