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EPIDEMIOLOGIE ET DIAGNOSTIC DE LA NEOSPOROSE BOVINE, REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.

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Thèse

Marquer, A.

École nationale vétérinaire d'Alfort

1999

A-1999-050

Protozoose ; Néosporose ; Neospora ; Épidémiologie ; Diagnostic ; Bovin

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 050

Directeur de Thèse : Chermette, René

Assesseur / Examinateur : Badinand, François

Type de fond : Fonds contemporain

Neospora caninum, protozoaire Apicomplexa distinct mais phylogénétiquement proche de Toxoplasma gondii, est à l'origine, chez les Bovins, d'une maladie largement répandue qui aurait de fortes répercussions économiques. Le cycle de ce parasite, bien que non encore totalement connu, serait de type hétéroxène. De nombreuses espèces de Mammifères, y compris le Chien - et peut-être l'Homme - semblent pouvoir constituer des hôtes intermédiaires naturels, tandis que le Chien serait aussi un hôte définitif. La transmission intraspécifique s'effectuerait principalement par voie transplacentaire, bien que d'autres types de transmission semblent possibles: voie orale, voie galactogène. La néosporose bovine se manifeste par des troubles nerveux chez le veau ou des avortements chez la vache. Ces avortements peuvent se produire à n'importe quel moment de l'année ou de la gestation. Ils ont souvent une allure épizootique et peuvent avoir lieu plusieurs fois, consécutives ou non, chez un même animal, situation qui diffère de ce qui est connu en matière de toxoplasmose en général et qui révèle une protection immunitaire particulière. Cependant, les signes cliniques observés ne sont pas pathognomoniques de l'infection par Neospora caninum. Un diagnostic différentiel doit donc être effectué, sur la base de commémoratifs et de prélèvements, que l'on peut soumettre à différents types de tests en fonction de leur nature: tests sérologiques, tests immunohistochimiques, analyses histologiques, infections expérimentales, culture in vitro, PCR. L'interprétation de leurs résultats est toutefois sujette à caution car aucun, mis à part peut-être un résultat négatif à la PCR, ne permet d'effectuer un diagnostic de certitude d'absence d'infection par N. caninum. En revanche, lors de mise en évidence du parasite, d'obtention de titres sérologiques très élevés et/ou de résultat positif à la PCR, on peut être certain, ou pratiquement certain, d'être en présence d'une infection par N. caninum.

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