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Infection par le virus West Nile chez les équidés en Camargue : bilan d'un suivi sérologique (2000-2003)

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Thèse

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 092

Titre anglais : West-Nile virus infection in equine population of Camargue : results of repeated serosurveys (2000-2003)

La fièvre du Nil Occidental est une arbovirose, zoonose occasionnellement mortelle, qui possède aujourd'hui une répartition mondiale. Alors qu'habituellement la maladie réapparaît selon un cycle de 3 à 5 ans, elle a connu 38 ans de silence en France métropolitaine. La première partie de notre travail a consisté en l'élaboration du bilan des études effectuées en Camargue depuis 2000. Ensuite, l'objectif de notre étude en 2003 était de rechercher une circulation à bas bruit du virus West Nile en Camargue pour localiser des foyers à risque et d'identifier les facteurs de risque qui seraient favorables au déclenchement d'une épidémie. La méthodologie employée suit une démarche de recherche en épidémiologie en se basant sur des enquêtes de séroprévalence effectuées au sein de la population équine camarguaise. En 2003, 243 chevaux dans 72 écuries ont été prélevés au cours de trois campagnes en août, septembre et novembre. Les sera ont été testés en ELISA pour les IgG. La prévalence observée est de 8,1% pour les chevaux et de 36,1% pour les écuries, avec une incidence nulle. La persistance des IgG décelable par la technique ELISA utilisée au laboratoire est estimée à 5,5 ans chez le cheval. L'activité loisir/promenade et l'absence de poules sont des facteurs de risque de positivité des écuries. Ceux des chevaux sont l'absence de vaches à proximité en hiver, le temps passé en zone humide et le logement en paddock sec. L'analyse spatiale confirme, à travers l'établissement d'une carte de prévalence, l'existence du foyer observé en 2001 vers Tarascon/Beaucaire. Elle indiquerait également l'extension d'un foyer vers Arles et St Gilles, et autour de l'étang du Vaccarès. Nos résultats suggèrent une circulation à bas bruit du virus dans cette zone. Cette étude servira de substrat à un réseau d'épidémiosurveillance local concernant d'autres maladies émergentes importantes pour la filière équine.

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