Les mécanismes de résistance aux bêta-lactamines ont été caractérisés chez 24 souches d'Escherichia coli issues de prélèvements de veaux et de porcs et résistantes ou de sensibilité diminuée aux oxyimino-céphalosporines (ceftiofur et/ou cefquinome). Les bêta-lactamases ont été mises en évidence par des tests PCR et un séquençage des amplifiats, associés à la détermination des pH isoélectriques. Quatorze bêta-lactamases à spectre étendu ont été identifiées : une TEM-52 et 13 CTX-M, dont 12 CTX-M-1. De plus, une céphalosporinase plasmidique de type CMY, dont une CMY-2, était présente chez deux souches. Des mutations dans la zone promotrice/atténuatrice d'ampC, qui sont à l'origine d'une hyper-expression de la céphalosporinase chromosomique AmpC, ont aussi été caractérisées chez 17 souches. Cette étude confirme que l'animal pourrait constituer un réservoir de gènes blaCTX-M avec un risque de diffusion chez d'autres entérobactéries.