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Traitement du mélanome par le Vermurafenib associé à l'Ipilimumab : intérêt chez le chien?

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Thèse
H

Balanger, Marie

École nationale vétérinaire d'Alfort

2014

76 p.

A-2014-102

Mélanome ; Cancérologie ; Chimiothérapie ; Carnivore ; Chien ; Homme

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1841

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 102

Bibliographie : 126

Titre anglais : Treatment of melanoma with vemurafenib associated with ipilimumab : any dog interest?

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Panthier, Jean-Jacques

Assesseur / Examinateur : Pilot-Storck, Fanny

Type de fond : Fonds contemporain

Le mélanome est un cancer très agressif à fort potentiel métastatique chez l’Homme, le plus souvent à localisation cutanée. Cette entité pathologique affecte également l’espèce canine surtout au niveau des muqueuses, en particulier buccales. Dans un premier temps, les aspects génétiques, histologiques et cliniques du mélanome chez l’Homme et chez le chien sont présentés et comparés. Les données génétiques en médecine humaine mettent en avant l’importance des mutations du gène B-RAF alors que les études en cancérologie vétérinaire ont plutôt révélé la présence de mutations N-RAS et PTEN. Les différents axes de traitement existants en médecine humaine sont ensuite exposés : traitement chirurgical et adjuvants, avec les options disponibles telles que la radiothérapie, la chimiothérapie et la thérapie ciblée. Concernant la thérapie ciblée, les recherches ont mis en avant l’intérêt de l’utilisation de l’immunothérapie et des inhibiteurs de la voie des MAP kinases pour traiter le mélanome. L’ipilimumab (un anticorps monoclonal anti-CTLA-4 humain) et le vemurafenib (un inhibiteur de B-RAF pour la mutation B-RAF V600E) se distinguent par leurs résultats très encourageants chez l’Homme. Les traitements effectués en cancérologie vétérinaire comme l’exérèse chirurgicale, associée ou non à la radiothérapie et/ou à la chimiothérapie traditionnelles sont décrits dans la dernière partie. L’utilisation de l’immunothérapie active spécifique à travers la vaccination anticancéreuse est l’une des récentes avancées thérapeutiques vétérinaires, qui permettrait une augmentation de la durée de survie de quelques mois d’après les études. Enfin, les perspectives de nouveaux traitements plus efficaces chez le chien sont abordées, en questionnant l’intérêt de l’emploi des thérapies ciblées, comme l’ipilimumab et le vemurafenib, sur le mélanome canin. L’application de ces molécules est très délicate chez le chien. D’une part, les mutations génétiques en cause dans le mélanome canin sont différentes et les effets secondaires des inhibiteurs de B-RAF ne sont pas négligeables, ce qui déroge aux principes de la cancérologie vétérinaire. D’autre part, les anticorps monoclonaux, comme l’iplimumab, sont a priori difficilement utilisables chez le chien car ce sont des anticorps humains. Utilisés tels quels, il se pourrait qu’ils soient non seulement inefficaces mais aussi à l’origine d’une réponse immunitaire importante lors d’injections ultérieures. Cependant, les thérapies ciblées regroupent de nombreuses classes de molécules ; l’utilisation des inhibiteurs de la voie des MAP kinases n’est pas à exclure dans l’immédiat, tout comme les possibilités d’immunothérapies. L’immunothérapie spécifique active avec la vaccination et l’immunothérapie adoptive sont par exemple des thérapies envisageables. En médecine humaine comme vétérinaire, les thérapies ciblées offrent de nouvelles options thérapeutiques très intéressantes.

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