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L'instabilité atlanto-axiale chez le chien : évolution des traitements chirurgicaux durant les 20 dernières années. Etude rétrospective sur 29 cas présentés à l'ENVA de 1994 à 2015

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1889

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 098

Bibliographie : 58

Titre anglais : Atlantoaxial instability in dogs: evolution of surgical treatment during the last 20 years. Retrospective study of 29 cases between 1994 and 2015 in ENVA

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Moissonnier, Pierre

Assesseur / Examinateur : Desquilbet, Loïc

Type de fond : Fonds contemporain

Les instabilités atlanto-axiales résultent dans la majorité des cas de malformations congénitales (malformation du processus odontoïde, malformation ligamentaire) ou de traumatismes dans une moindre mesure. Grâce au progrès de l’imagerie, ces affections sont de plus en plus diagnostiquées, il est donc légitime de savoir quelle est l’évolution des traitements chirurgicaux mis en place face à cette affection. Les animaux affectés étant de petite taille (moins de 2 kilogrammes en général), les interventions chirurgicales réalisées sont très délicates et se réalisent suivant deux abords : dorsal ou ventral. L’approche la plus utilisée car étant la plus sûre en terme de non invasion du canal médullaire, est celle par voie ventrale. Cette technique permet également l’arthrodèse de l’articulation, impossible à réaliser par abord dorsal. Un certain nombre de technique associant des broches, des vis, et du PMMA se développent encore afin de trouver la technique la plus sûre et entraînant le moins de complication. Afin de mettre en place le meilleur traitement possible lors de ces affections, l’étude embryologique et biomécanique de l’articulation ont été réalisées. Les évolutions chirurgicales tendent à préférer les montages composés de broches ou de vis posées par voie ventrale associées ou non à du PMMA. L’étude rétrospective des vingt-six chiens opérés à l’ENVA, montrent que les jeunes chiens (<24 mois) de très petite taille (< 2 kilos) sont les plus souvent opérés. Les montages utilisés sont majoritairement mis en place par voie ventrale. Cependant, chaque montage semble unique, résultant de la combinaison de plusieurs techniques, adapté au format de l’animal et au type de malformation. Ainsi, les complications observées en post opératoires ne peuvent être attribués à l’une ou l’autre des techniques. L’analyse de l’évolution technique montre un choix se faisant de plus en plus individuellement, selon la malformation observée. Elle ne conduit cependant pas à une diminution du nombre de complications observées excepté pour les complications liées à la pose du PMMA. Le standard actuel reste la voie ventrale dans notre structure. L’usage des montages composites associant implants métalliques et métacrylate est de plus en plus fréquent (cinq types de montage entre 2011 et 2015 avec des associations de broches et de vis avec ou sans PMMA, un abord dorsal, utilisation de deux vis associées à un greffon d’os spongieux ou utilisation de broches multiples) alors que le type de montage n’est que de trois jusqu’en 2000 (association de vis ou broches multiples avec ou sans PMMA et deux vis associées à un greffon d’os spongieux).

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